Que ce soit en regardant les statistiques récentes de l’économie brésilienne ou en arpentant les rues de Rio, Sao Paulo ou Brasilia, une remarque s’impose : quel gâchis ! En effet, alors qu’il y a encore quelques trimestres, forte d’une croissance élevée, d’un chômage en baisse et d’une inflation sous-contrôle, l’économie brésilienne faisaient des jaloux, elle semble aujourd’hui au bord du gouffre. Ainsi, le glissement annuel de son PIB est passé de 9,1 % au premier trimestre 2010 à 3,8 % au deuxième trimestre 2013 et encore 2,5 % au premier trimestre 2014 pour s’effondrer à – 4,5 % au troisième trimestre 2015.
Brésil : la descente aux enfers…
La décélération de la croissance mondiale s’accentue.
A suivre du 18 au 22 janvier : – Mardi 19, 3h (heure de Paris) : la croissance chinoise ralentit nettement au quatrième trimestre 2015. – Mardi 19, 3h : les ventes au détail et la production industrielle décélèrent également en Chine. – Mardi 19, 8h : confirmation de la faible inflation allemande. – Mardi 19, 11h : forte baisse des indices ZEW en Allemagne et dans la zone euro. – Mardi 19, 11h : l’inflation eurolandaise est confirmée à 0,2 %. – Mercredi 20, 10h30 : quasi-stabilisation du chômage au Royaume-Uni. – Mercredi 20, 14h30 : les mises en chantier et les permis de construire régressent légèrement outre-Atlantique. – Mercredi 20, 14h30 : l’inflation américaine remonte légèrement, tout en restant faible. – Jeudi 21, 8h45 : les indices INSEE du climat des affaires dans l’industrie et dans l’ensemble des secteurs reculent nettement dans l’Hexagone. – Jeudi 21, 13h45 : la BCE maintient le statu quo monétaire. – Jeudi 21, 16h : légère baisse de l’indice de confiance des ménages dans la zone euro. – Vendredi 22, 2h35 : l’indice Nikkei PMI dans l’industrie manufacturière recule notablement au Japon. – Vendredi 22, de 9h à 10h : les indices Markit PMI reculent nettement tant dans l’industrie que dans les services en France, en Allemagne et dans la zone euro. – Vendredi 22, 15h45 : l’indice Markit PMI dans l’industrie manufacturière régresse encore fortement aux Etats-Unis. – Vendredi 22, 16h : faible progression des indicateurs avancés du Conference Board outre-Atlantique.
La décélération de la croissance mondiale s’accentue.
A suivre du 18 au 22 janvier : – Mardi 19, 3h (heure de Paris) : la croissance chinoise ralentit nettement au quatrième trimestre 2015. – Mardi 19, 3h : les ventes au détail et la production industrielle décélèrent également en Chine. – Mardi 19, 8h : confirmation de la faible inflation allemande. – Mardi 19, 11h : forte baisse des indices ZEW en Allemagne et dans la zone euro. – Mardi 19, 11h : l’inflation eurolandaise est confirmée à 0,2 %. – Mercredi 20, 10h30 : quasi-stabilisation du chômage au Royaume-Uni. – Mercredi 20, 14h30 : les mises en chantier et les permis de construire régressent légèrement outre-Atlantique. – Mercredi 20, 14h30 : l’inflation américaine remonte légèrement, tout en restant faible. – Jeudi 21, 8h45 : les indices INSEE du climat des affaires dans l’industrie et dans l’ensemble des secteurs reculent nettement dans l’Hexagone. – Jeudi 21, 13h45 : la BCE maintient le statu quo monétaire. – Jeudi 21, 16h : légère baisse de l’indice de confiance des ménages dans la zone euro. – Vendredi 22, 2h35 : l’indice Nikkei PMI dans l’industrie manufacturière recule notablement au Japon. – Vendredi 22, de 9h à 10h : les indices Markit PMI reculent nettement tant dans l’industrie que dans les services en France, en Allemagne et dans la zone euro. – Vendredi 22, 15h45 : l’indice Markit PMI dans l’industrie manufacturière régresse encore fortement aux Etats-Unis. – Vendredi 22, 16h : faible progression des indicateurs avancés du Conference Board outre-Atlantique.
La croissance française sera inférieure à 1 % en 2016.
C’est vraisemblablement devenu un mal français : depuis au moins quinze ans, chaque début janvier, les dirigeants du pays annoncent que l’année à venir sera meilleure que la précédente, que la croissance économique va s’intensifier et susciter une forte baisse du chômage. En vain. Malheureusement, cette nouvelle année ne déroge pas à cette triste règle. Ainsi, en dépit des nuages qui s’amoncellent, le gouvernement s’obstine à annoncer une croissance française de 1,5 % en 2016, qui permettrait de faire (enfin !) baisser le chômage et de remplir les objectifs de réduction des déficits publics. Soyons clairs et directs : non seulement, cette prévision ne sera pas atteinte, mais, qui plus est, la croissance du PIB français en 2016 sera, selon nos estimations, de 0,7 %. Nous sommes donc au regret d’annoncer que, compte tenu de cette faiblesse de l’activité, le chômage réel continuera d’augmenter. Dans ce cadre, le taux de chômage devrait encore se rapprocher des 11 % en catégorie A et des 23 % toutes catégories confondues. Dès lors, même si le gouvernement augmente encore les dépenses publiques, soi-disant pour des questions sécuritaires, mais surtout pour des motifs électoralistes, les revenus et la consommation des ménages resteront moribonds. Parallèlement, compte tenu du dérapage des dépenses publiques et des moindres recettes fiscales liées à l’état décevant de la croissance, de l’investissement et de la consommation, le déficit public devrait rester proche des 4 % du PIB et la dette publique avoisiner les 100 %. En d’autres termes, et même si nous aimerions sincèrement annoncer le contraire, l’économie française se portera moins bien en 2016 qu’en 2015. Et il ne s’agit évidemment pas là de « french bashing », mais simplement de réalisme économique.
La croissance française sera inférieure à 1 % en 2016.
C’est vraisemblablement devenu un mal français : depuis au moins quinze ans, chaque début janvier, les dirigeants du pays annoncent que l’année à venir sera meilleure que la précédente, que la croissance économique va s’intensifier et susciter une forte baisse du chômage. En vain. Malheureusement, cette nouvelle année ne déroge pas à cette triste règle. Ainsi, en dépit des nuages qui s’amoncellent, le gouvernement s’obstine à annoncer une croissance française de 1,5 % en 2016, qui permettrait de faire (enfin !) baisser le chômage et de remplir les objectifs de réduction des déficits publics. Soyons clairs et directs : non seulement, cette prévision ne sera pas atteinte, mais, qui plus est, la croissance du PIB français en 2016 sera, selon nos estimations, de 0,7 %. Nous sommes donc au regret d’annoncer que, compte tenu de cette faiblesse de l’activité, le chômage réel continuera d’augmenter. Dans ce cadre, le taux de chômage devrait encore se rapprocher des 11 % en catégorie A et des 23 % toutes catégories confondues. Dès lors, même si le gouvernement augmente encore les dépenses publiques, soi-disant pour des questions sécuritaires, mais surtout pour des motifs électoralistes, les revenus et la consommation des ménages resteront moribonds. Parallèlement, compte tenu du dérapage des dépenses publiques et des moindres recettes fiscales liées à l’état décevant de la croissance, de l’investissement et de la consommation, le déficit public devrait rester proche des 4 % du PIB et la dette publique avoisiner les 100 %. En d’autres termes, et même si nous aimerions sincèrement annoncer le contraire, l’économie française se portera moins bien en 2016 qu’en 2015. Et il ne s’agit évidemment pas là de « french bashing », mais simplement de réalisme économique.
« Les mesures « électoralistes » vont primer sur les mesures économiques »
Marchés boursiers internationaux, Cac 40, Chine, croissance mondiale, Etats-Unis, zone euro et France. Tels sont les principaux thèmes abordés par Marc Touati dans l’émission “Direct Marchés” présentée par Lucie Morlot sur Boursorama.com. A voir ou revoir ci-après…
« Les mesures « électoralistes » vont primer sur les mesures économiques »
Marchés boursiers internationaux, Cac 40, Chine, croissance mondiale, Etats-Unis, zone euro et France. Tels sont les principaux thèmes abordés par Marc Touati dans l’émission “Direct Marchés” présentée par Lucie Morlot sur Boursorama.com. A voir ou revoir ci-après…
Grosses inquiétudes dans les pays émergents et en France.
Sans surprise (du moins pour ceux qui suivent nos prévisions), l’année a bien mal commencé tant sur les marchés boursiers que sur le front de la croissance mondiale. En effet, dès les premières heures du premier jour ouvrable de l’année, l’annonce de la nouvelle baisse de l’indice Caixin des directeurs d’achat dans l’industrie chinoise a replongé la planète dans la morosité. Et pour cause : cet indicateur avancé de l’activité industrielle est non seulement resté sous la barre des 50, mais a, qui plus est, reculé à un niveau de 48,2. Cela signifie que, même si les chiffres officiels ne l’indiquent pas pour le moment, l’industrie chinoise est bien au bord de la récession. Tout comme nombreuses de ses homologues à travers le monde émergent. Dans le même temps, l’économie française est en plein décrochage par rapport à ses partenaires de la zone euro. Et ce tant dans l’industrie que dans les services. Conséquence logique de ces évolutions, le PIB français devrait baisser dès le quatrième trimestre 2015 et ne croître que de 0,7 % sur l’ensemble de l’année 2016, soit moitié moins que les prévisions gouvernementales.
Grosses inquiétudes dans les pays émergents et en France.
Sans surprise (du moins pour ceux qui suivent nos prévisions), l’année a bien mal commencé tant sur les marchés boursiers que sur le front de la croissance mondiale. En effet, dès les premières heures du premier jour ouvrable de l’année, l’annonce de la nouvelle baisse de l’indice Caixin des directeurs d’achat dans l’industrie chinoise a replongé la planète dans la morosité. Et pour cause : cet indicateur avancé de l’activité industrielle est non seulement resté sous la barre des 50, mais a, qui plus est, reculé à un niveau de 48,2. Cela signifie que, même si les chiffres officiels ne l’indiquent pas pour le moment, l’industrie chinoise est bien au bord de la récession. Tout comme nombreuses de ses homologues à travers le monde émergent. Dans le même temps, l’économie française est en plein décrochage par rapport à ses partenaires de la zone euro. Et ce tant dans l’industrie que dans les services. Conséquence logique de ces évolutions, le PIB français devrait baisser dès le quatrième trimestre 2015 et ne croître que de 0,7 % sur l’ensemble de l’année 2016, soit moitié moins que les prévisions gouvernementales.
Déflation et mollesse économique restent au programme.
A suivre du 11 au 15 janvier : – Lundi 11, 10h30 (heure de Paris) : l’indice Sentix de confiance des investisseurs repart à la baisse dans la zone euro. – Mercredi 13, 3h : léger repli de l’excédent commercial chinois. – Mercredi 13, 8h45 : l’inflation se stabilise à 0,0 % dans l’Hexagone. – Mercredi 13, 11h : rechute de la production industrielle dans la zone euro. – Mercredi 13, 20h : le « Beige book » de la Fed devrait annoncer un statu quo durable du taux objectif des federal funds. – Jeudi 14, 10h : vers une croissance annuelle de 1,4 % sur l’ensemble de l’année 2015 en Allemagne. – Jeudi 14, 13h : nouveau statu quo de la Banque d’Angleterre. – Vendredi 15, 11h : baisse notable de l’excédent commercial de la zone euro. – Vendredi 15, 14h30 : hausse modérée des ventes au détail aux Etats-Unis. – Vendredi 15, 14h30 : la déflation des prix à la production se poursuit outre-Atlantique. – Vendredi 15, 15h15 : faible augmentation de la production industrielle américaine. – Vendredi 15, 16h : l’indice Reuters/Université du Michigan de confiance des consommateurs recule légèrement aux Etats-Unis.