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Peut-on encore sauver l’économie française ?
Nous ne le dirons jamais assez : de par ses paysages, son positionnement géographique, ses infrastructures routières, ferroviaires, maritimes et aéroportuaires, ses monuments, sa capitale et l'ensemble de ses villes et villages, la France est certainement l’un des plus beaux pays du monde. Elle est aussi le plus généreux, avec des dépenses sociales qui représentent 32 % de son PIB, un record mondial !
Seulement voilà, ces atouts sont malheureusement devenus des pièges puisque la France s’est endormie sur ses lauriers et est entrée dans une phase de déclin particulièrement dangereuse.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : de 3,6 % en 1980, la croissance structurelle de l’économie française est désormais inférieure à 1 %. Dans le même temps, son poids dans le PIB mondial est passé de 4,5 % à 2,3 %. Encore plus triste : en matière de richesse par habitant, la France est passée de la douzième place mondiale en 1980 à la 24eme depuis quelques années.
La crise du coronavirus et la récession historique (l’une des plus forte du monde développé) qui en a suivi n’ont évidemment pas arranger les choses.
Pire, en ce début 2021, la France est la lanterne rouge de l’Europe sur le chemin de la reprise.
Pour autant, rien n’est perdu : il est encore possible de sauver la France, si ses dirigeants sont à la hauteur de la situation et ont le courage de prendre enfin les mesures de bon sens qui s’impose.
C’est ce que nous allons voir dans cette chronique, graphiques et tableaux explicites et pédagogiques à l’appui... -
Euro, Bitcoin, Yuan : Qui pourra remplacer le Dollar ?
La question est essentielle pour notre avenir et celui de nos enfants : qui pourrait remplacer le dollar en tant que devise de référence du Système Monétaire International ?
Compte tenu de sa faible crédibilité et de la faiblesse structurelle de la croissance de l’Union Economique et Monétaire, l’euro s’est malheureusement disqualifié depuis quelques années. Mais certains veulent encore y croire. Peuvent-ils avoir raison ?
Très à la mode depuis quelques mois, le bitcoin paraît également peu enclin à remplacer le dollar. Pourtant, ses « aficionados » veulent y croire. Peut-on leur faire confiance ?
Quant au Yuan, s’il n’est toujours pas une devise internationale, compte tenu du contrôle des changes qui prévaut en Chine, la puissance grandissante et a priori inaltérable de l’Empire du Milieu en fait un concurrent très sérieux. Quelles seraient alors les conséquences du remplacement du billet vert par le Yuan chinois pour nos économies ?
Le dollar est-il vraiment remplaçable à court terme ?
Voici les réponses à toutes ces questions et à bien d’autres sur ce thème, graphiques et tableaux explicites et pédagogiques à l’appui. -
Que se passerait-il si l’euro disparaissait ?
Solution pour certains, grave danger pour d’autres... Bien loin des polémiques dogmatiques stériles, il est essentiel de répondre à cette question sans parti pris, sans langue de bois et en toute objectivité.
Il en va de de notre bien-être, pour notre génération et les générations à venir.
Alors, si demain, en France, l’euro est remplacé par le franc, quelles en seront les conséquences sur notre pouvoir d’achat, notre épargne, nos emplois, l’économie au sens large, l’inflation, les taux d’intérêt, les marchés boursiers ?
Réponses dans cette chronique en toute transparence et objectivité, graphiques pédagogiques à l’appui. -
Qui veut la peau de la Zone Euro ?
Arrêtons de nous voiler la face : la zone euro est en danger !
Et malheureusement, ceux qui la menacent le plus ne sont pas les europhobes et les altermondialistes. Non, à l’image de pompiers pyromanes, ce sont les dirigeants politiques et monétaires de la zone euro, qui, sous couvert de vouloir sauver cette dernière « quoi qu’il en coûte », sont en train de la mettre en danger et de menacer jusqu’à son existence pour les années à venir.
Certes, face à la pandémie, il fallait éteindre l’incendie. Le problème est que non seulement ce dernier n’a pas été circonscrit et qu’en plus, de nouveaux foyers ont été allumés.
Les faits sont là : alors que les États-Unis ont mené une politique budgétaire et monétaire similaire à celle de l’UEM, les premiers ont déjà retrouvé le chemin de la croissance forte, tandis que la seconde ne parvient toujours pas à sortir de la récession et encore moins de la crise sanitaire.
Il faut donc réagir au plus vite, retrouver la voie du bon sens et repenser complètement le fonctionnement de la zone euro. Sinon, cette dernière est malheureusement condamnée à une nouvelle crise fatale.
Voici pourquoi graphiques et tableaux pédagogiques à l’appui. -
S’endetter sans limite : solution ou écueil ?
C’est la solution à la mode depuis quelques temps : s’endetter sans limite et advienne que pourra !
Si elle paraît très tentante, cette stratégie pourrait devenir un piège dramatique pour les États, les entreprises et les citoyens.
En effet, la dette n’est salutaire que si elle est efficace, c’est-à-dire si elle permet de générer plus de croissance, d’activité, d’emplois, de revenus au moins pour rembourser les échéances de la dette chaque année.
Or, cela n’est plus le cas depuis des décennies, en particulier en France.
Cette situation est d’autant plus dangereuse qu’en 2020, la dette mondiale a atteint un nouveau sommet historique : 281 000 milliards de dollars, soit 355 % du PIB planétaire.
En France, les encours de la dette ont aussi de quoi donner le tournis : 2 800 milliards d’euros pour l’Etat, 1 400 milliards d’euros pour les ménages et 1 200 milliards d’euros pour les entreprises.
La dette totale atteint ainsi un sommet historique de 235 % du PIB français.
Et tout ça pour quoi ? Une des plus graves récessions du monde développé et une gestion de la crise sanitaire catastrophique.
Il est donc urgent que tout cela change : oui à la dette mais seulement si elle produit des effets positifs.
Vivement donc que nous retrouvions au plus vite le chemin du bon sens !
Tel est l’un des messages principaux de cette chronique, graphiques et tableaux pédagogiques à l’appui... -
Peut-on vraiment croire à la reprise ? Et laquelle ?
Nous l’espérons toutes et tous : après les drames humanitaires et économiques de la pandémie en 2020, l’année 2021 devrait être marquée par la sortie de la crise sanitaire et le début de la reprise économique.
Seulement voilà, cette reprise est loin d’être homogène à travers le monde, la Chine, l’Inde et les États-Unis se présentant d’ores et déjà comme les locomotives de la croissance mondiale, tandis que la Zone euro et la France ne parviennent toujours pas à sortir de la récession.
De plus, la reprise devrait se traduire par de nombreux effets pervers. A commencer par la remontée du chômage, en particulier dans l’Hexagone. En effet, en 2020, en dépit d’une baisse historique du PIB français de 8,2 %, le taux de chômage a baissé ! Il s’agit évidemment d’une anomalie qui sera expliquée dans cette chronique, sachant que le taux de chômage élargi, qu’on appelle le taux de sous-emploi, est actuellement de 21 %, soit plus de 6,5 millions de personnes.
Avec la fin progressive de la pandémie et des confinements, le financement du chômage partiel par l’Etat et les aides diverses et variées prendront fin et le taux de chômage augmentera mécaniquement.
En outre, la reprise se traduira aussi par la poursuite de l’augmentation des cours des matières, donc de l’inflation.
Les taux d’intérêt des obligations d’Etat et des crédits au sens large augmenteront également. Ce qui ne manquera pas d’engager le dégonflement des bulles boursières et immobilières.
D’ores et déjà, l’indice Nasdaq des valeurs de croissance a nettement chuté et est entré dans une phase de turbulences, qui affectera toutes les valeurs qui ont flambé en 2020, telles que les Gafam, mais aussi Telsa qui « joue » aux montagnes russes depuis quelques semaines.
Vivement donc la fin de la pandémie, qui se traduira par une reprise économique, malheureusement disparate, mais qui aura aussi pour conséquence de reconnecter les grandeurs financières à la réalité économique.
Espérons simplement que les dirigeants de nos pays seront enfin à la hauteur de la situation... -
Attention, les taux d’intérêt des crédits vont augmenter !
C’est certainement la clé des prochains mois et des prochaines années : l’augmentation des taux d’intérêt des obligations d’Etat et par ricochet des taux d’intérêt des crédits aux ménages et aux entreprises.
Et pour cause : si ces taux d’intérêt augmentent, le château de cartes dans lequel nous vivons depuis quelques trimestres va s’effondrer : rechute de l’investissement et de la consommation, hausse du chômage, dégonflement des bulles obligataires, boursières et immobilières...
D’où une question essentielle : déjà entamée depuis quelques semaines, la remontée des taux d’intérêt des obligations d’Etat et des crédits va-t-elle se poursuivre ?
Pour le savoir, il suffit de rappeler comment se forment ces taux d’intérêt et d’oser regarder la réalité en face : l’amélioration de la croissance (certes limitée et disparate), l’augmentation de l’inflation et la flambée des dettes publiques constituent des facteurs indubitables d’une tension notable des taux d’intérêt au cours des prochains mois.
Et, comme cela s’observe déjà aux États-Unis, le maintien de taux monétaires à 0 % et la poursuite de la « planche à billets » n’y changeront rien : On ne peut éviter l’inévitable !
C’est notamment ce que montre cette chronique, graphiques et tableaux pédagogiques à l’appui. -
Attention danger : l’inflation est de retour !
Au contraire des prévisions consensuelles qui voulaient laisser croire qu’elle avait définitivement disparu, l’inflation est bien de retour.
Le problème est que l’inflation c’est comme le cholestérol, il y a la bonne (celle engendrée par une forte consommation) et la mauvaise, celle suscitée par l’augmentation des cours des matières premières
Et c’est malheureusement celle-ci qui s’observe actuellement…
Dès lors, les pays qui ont déjà retrouvé le chemin de la croissance durablement soutenue (Chine, Etats-Unis, Inde) pourront l'affronter, mais les autres, et en particulier la France, qui reste engoncée dans la récession, vont la subir de plein fouet.
Encore plus grave, l’aggravation de l’inflation va susciter une augmentation des taux d’intérêt des dettes publiques et des crédits dans tous les domaines : consommation, immobilier, investissement des entreprises.
Dans ce cadre, le château de cartes du "quoi qu'il en coûte" qui repose sur la faiblesse des taux d'intérêt des obligations d'Etat va s'effondrer...
Jusqu’où ira l’inflation française au cours des prochains mois ? Quelles en seront les conséquences pour notre pouvoir d’achat, pour les taux d'intérêt de nos crédits, pour l’emploi, pour l’activité économique et pour notre épargne ?
Réponses précises et sans langue de bois dans cette chronique, graphiques pédagogiques et explicites à l’appui. -
Comment protéger votre épargne ?
Après avoir détaillé les 5 dangers qui pèsent sur notre épargne lors de ma chronique de la semaine dernière, qui a d’ailleurs battu des records d’audience (merci encore pour votre fidélité) et de manière à répondre à de nombreuses questions qui m’ont été posées par la suite, voici mes 7 recommandations à mettre en place pour protéger votre épargne :
1. Faire preuve de bon sens.
2. Garder une poire pour la soif.
3. Prudence sur les marchés boursiers.
4. Délaisser les obligations d’Etat.
5. Miser sur le dollar ou le franc suisse contre l’euro.
6. L’immobilier français uniquement sur le long terme.
7. Revenir sur les matières premières et les métaux précieux.
Je vous explique pourquoi et comment faire dans cette nouvelle chronique, graphiques pédagogiques à l’appui. -
Attention ! Votre épargne est menacée par 5 grands dangers.
Allons droit au but : votre épargne est menacée par les 5 grands dangers suivants :
1. Les arnaques des placements mirobolants.
2. Le prélèvement sur les comptes bancaires.
3. L’assurance limitée en cas de faillite bancaire.
4. L’augmentation des impôts sur l’épargne et le patrimoine.
5. La finance folle.
Cette "finance folle" est d’ailleurs certainement le plus grand danger qui menace notre épargne, ainsi que la stabilité financière, économique et sociétale des économies développées et notamment de la France.
Comme nous l’expliquerons dans cette chronique notamment avec les récents dérapages observés avec Signal et GameStop, la bourse est désormais complètement déconnectée de la réalité économique.
Elle est tout simplement devenue un "Casino Royal", qui ressemble de plus en plus à la situation qui prevalait avant le krach de 1929 et qui qui finira donc par coûter très cher à notre épargne.
Retrouvons-donc le chemin du bon sens et mettons tout en œuvre pour protéger notre épargne. Tel est le but principal de cette chronique pédagogique et sans langue de bois. -
France : le « quoi qu’il en coûte » va nous coûter très cher...
Depuis le premier confinement, le fameux « quoi qu’il en coûte » du gouvernement français apparaît comme une formule magique capable de résoudre tous nos problèmes.
Pourtant, bien loin de ce mensonge d’Etat, la France est au bord du gouffre.
En 2020, son PIB a chuté de 8,3 %, enregistrant sa plus forte baisse depuis la seconde guerre mondiale et réalisant l’un des plus mauvais résultats de la zone euro et de la planète.
En monnaies sonnantes et trébuchantes, cela s’est traduit par une chute du PIB de 151 milliards d’euros.
Dans le même temps, la dette publique française a explosé de 350 milliards d’euros.
Tout ça pour ça !
C’est effectivement bien là que le bât blesse : en dépit d’une dépense publique de 60 % du PIB (le niveau le plus élevé du monde) et d’une dette publique de 125 % du PIB, la France a connu une récession dramatique.
Encore plus grave, son bilan sanitaire est tout aussi catastrophique : absence de masques dans les temps, retard sur les tests et maintenant sur les vaccins et surtout 1 132 morts du coronavirus pour un million d’habitants.
Il y a certes pire, mais il y aussi bien mieux. Par exemple en Allemagne avec 707 morts pour un million d’habitants et avec un poids des dépenses publiques de 47 % du PIB et une dette de 75 % du PIB.
En outre, arrêtons de laisser croire que la flambée de la dette publique française sera indolore. Bien au contraire, il faudra la rembourser et si la croissance forte ne revient pas, elle se traduira inévitablement par une hausse des impôts.
La semaine dernière, le FMI a d’ailleurs annoncer la couleur en recommandant aux États surendettés d’augmenter la pression fiscale, notamment sur le patrimoine et l’épargne.
Il faut donc arrêter de se voiler la face : la pandémie ne fait que refléter les échecs de la France : comment en étant la première de la planète en matière de dépenses publiques et l’une des premières sur le front de la dette publique, la France peut-elle afficher de si mauvais résultats économiques et sanitaires ?
Il est donc urgent de se réveiller comme je l’explique dans cette chronique, graphiques et tableaux explicites et pédagogiques à l’appui. -
Troisième confinement : la France ne s’en remettra pas !
Depuis un an, la France s’est malheureusement distinguée par ses erreurs et ses échecs : absence de masques, tests introuvables, retard sur la vaccination, mortalité dramatique et récession historique.
A l’évidence, il aurait été difficile de faire pire.
Pourtant, au moment où une reprise semblait possible, un troisième confinement risque de s’imposer, ce qui aurait des conséquences désastreuses pour notre beau pays : aggravation de la récession, nouvelle flambée de la dette publique qui est déjà la plus importante de la zone euro et augmentation des risques de malaise sociale et de dérapages sociétaux.
De tristes évolutions qui compromettraient encore davantage les chances de reprise pour 2021.
Il est donc grand temps de retrouver le bon sens : il ne faut pas se tromper d’ennemi. Ce n’est pas l’économie qu’il faut tuer, mais le coronavirus...
Arrêtons donc de laisser croire que la fuite en avant des confinements sera indolore pour notre économie et la vie des générations à venir.
Il faut arrêter d’infantiliser les Français. Il est au contraire indispensable de les responsabiliser : si un nouveau confinement s’impose, non seulement la pandémie continuera mais en plus notre économie ne s’en remettra pas.
Voici pourquoi graphiques et tableaux explicites et pédagogiques à l’appui.