A suivre du 11 au 15 janvier : – Lundi 11, 10h30 (heure de Paris) : l’indice Sentix de confiance des investisseurs repart à la baisse dans la zone euro. – Mercredi 13, 3h : léger repli de l’excédent commercial chinois. – Mercredi 13, 8h45 : l’inflation se stabilise à 0,0 % dans l’Hexagone. – Mercredi 13, 11h : rechute de la production industrielle dans la zone euro. – Mercredi 13, 20h : le « Beige book » de la Fed devrait annoncer un statu quo durable du taux objectif des federal funds. – Jeudi 14, 10h : vers une croissance annuelle de 1,4 % sur l’ensemble de l’année 2015 en Allemagne. – Jeudi 14, 13h : nouveau statu quo de la Banque d’Angleterre. – Vendredi 15, 11h : baisse notable de l’excédent commercial de la zone euro. – Vendredi 15, 14h30 : hausse modérée des ventes au détail aux Etats-Unis. – Vendredi 15, 14h30 : la déflation des prix à la production se poursuit outre-Atlantique. – Vendredi 15, 15h15 : faible augmentation de la production industrielle américaine. – Vendredi 15, 16h : l’indice Reuters/Université du Michigan de confiance des consommateurs recule légèrement aux Etats-Unis.
Déflation et mollesse économique restent au programme.
Marchés boursiers en 2016 : rien ne va plus…
Les années de « vaches grasses » sont bel et bien terminées sur les marchés boursiers internationaux. A commencer par le leader d’entre eux, en l’occurrence celui de l’Oncle Sam. Ainsi, après quasiment sept années de croissance continue, le Dow Jones a baissé de 5,2 % sur les quatre premiers jours de 2016, de 7,7 % depuis le début décembre 2015 et de 9,8 % depuis le sommet du 19 mai 2015. Bien entendu, cette baisse apparaît bien mince comparativement à la flambée de 179,7 % enregistrée entre le point bas du 9 mars 2009 et le point haut de mai 2015. De plus, en dépit de la chute des derniers mois et surtout de la semaine écoulée, le Dow Jones affiche encore une progression de 16,6 % par rapport à son précédent sommet du 9 octobre 2007, dernier pic avant l’effondrement lié à la crise des subprimes, puis à la faillite de Lehman Brothers et à la récession de 2008-2009. Autrement dit, la récente correction baissière du Dow Jones reste encore très relative comparativement aux performances des dernières années. Ce qui n’est malheureusement pas le cas pour le Cac 40. Les « performances » de l’indice parisien sont effectivement bien tristes : – 5 % sur les quatre premiers jours de 2016, – 11,2 % depuis début décembre 2015, – 28,6 % depuis le sommet de juin 2007 et – 36,4 % depuis le pic de septembre 2000. Des baisses qu’il faudra encore aggraver d’au moins 10 % dans les prochains mois. De quoi rappeler que même sur le long terme, la bourse n’est pas assurée d’une tendance haussière, surtout dans l’Hexagone. En fait, la dégringolade actuelle n’est que le prolongement du krach de l’été dernier. Elle est d’ailleurs liée à la même cause, en l’occurrence le ralentissement de l’économie chinoise et du monde émergent dans son ensemble. Cette tempête devrait au moins durer jusqu’à l’été prochain, avec des hauts et des bas, mais une tendance durablement baissière. Voici pourquoi…
Marchés boursiers en 2016 : rien ne va plus…
Les années de « vaches grasses » sont bel et bien terminées sur les marchés boursiers internationaux. A commencer par le leader d’entre eux, en l’occurrence celui de l’Oncle Sam. Ainsi, après quasiment sept années de croissance continue, le Dow Jones a baissé de 5,2 % sur les quatre premiers jours de 2016, de 7,7 % depuis le début décembre 2015 et de 9,8 % depuis le sommet du 19 mai 2015. Bien entendu, cette baisse apparaît bien mince comparativement à la flambée de 179,7 % enregistrée entre le point bas du 9 mars 2009 et le point haut de mai 2015. De plus, en dépit de la chute des derniers mois et surtout de la semaine écoulée, le Dow Jones affiche encore une progression de 16,6 % par rapport à son précédent sommet du 9 octobre 2007, dernier pic avant l’effondrement lié à la crise des subprimes, puis à la faillite de Lehman Brothers et à la récession de 2008-2009. Autrement dit, la récente correction baissière du Dow Jones reste encore très relative comparativement aux performances des dernières années. Ce qui n’est malheureusement pas le cas pour le Cac 40. Les « performances » de l’indice parisien sont effectivement bien tristes : – 5 % sur les quatre premiers jours de 2016, – 11,2 % depuis début décembre 2015, – 28,6 % depuis le sommet de juin 2007 et – 36,4 % depuis le pic de septembre 2000. Des baisses qu’il faudra encore aggraver d’au moins 10 % dans les prochains mois. De quoi rappeler que même sur le long terme, la bourse n’est pas assurée d’une tendance haussière, surtout dans l’Hexagone. En fait, la dégringolade actuelle n’est que le prolongement du krach de l’été dernier. Elle est d’ailleurs liée à la même cause, en l’occurrence le ralentissement de l’économie chinoise et du monde émergent dans son ensemble. Cette tempête devrait au moins durer jusqu’à l’été prochain, avec des hauts et des bas, mais une tendance durablement baissière. Voici pourquoi…
Perspectives 2016 dans “Ecorama” sur Boursorama.com
Mini krach boursier en Chine, QE de la BCE, guerre des devises, ralentissement de la croissance mondiale, croissance française plus faible qu’attendu, formation des chômeurs : Marc Touati, économiste, président du cabinet ACDEFI, réagit à l’actualité économique dans “Ecorama” du 5 janvier 2016, présenté par David Jacquot, sur Boursorama.com. A voir ou revoir ci-après…
Perspectives 2016 dans “Ecorama” sur Boursorama.com
Mini krach boursier en Chine, QE de la BCE, guerre des devises, ralentissement de la croissance mondiale, croissance française plus faible qu’attendu, formation des chômeurs : Marc Touati, économiste, président du cabinet ACDEFI, réagit à l’actualité économique dans “Ecorama” du 5 janvier 2016, présenté par David Jacquot, sur Boursorama.com. A voir ou revoir ci-après…
Bilan de nos prévisions 2015 : presque un sans-faute.
Comme nous le faisons depuis une quinzaine d’années, dans un souci de transparence et de respect à l’égard de nos lecteurs et de nos clients, sans tomber dans l’autosatisfaction ni dans l’autoflagellation, voici le bilan de nos prévisions. Cette année encore, nous en sommes très satisfaits, puisque nous n’avons réalisé que deux erreurs majeures. Espérons que nous ferons aussi bien en 2016 et pourquoi pas encore mieux. Merci encore pour votre confiance et votre fidélité. Excellente année à toutes et à tous !
Bilan de nos prévisions 2015 : presque un sans-faute.
Comme nous le faisons depuis une quinzaine d’années, dans un souci de transparence et de respect à l’égard de nos lecteurs et de nos clients, sans tomber dans l’autosatisfaction ni dans l’autoflagellation, voici le bilan de nos prévisions. Cette année encore, nous en sommes très satisfaits, puisque nous n’avons réalisé que deux erreurs majeures. Espérons que nous ferons aussi bien en 2016 et pourquoi pas encore mieux. Merci encore pour votre confiance et votre fidélité. Excellente année à toutes et à tous !
La croissance mondiale continuera de ralentir en 2016.
Il y a parfois des années où nous préférerions que nos prévisions ne se réalisent pas. Comme en 2008-2009, nous nous trouvons dans cette situation pour l’année 2016. Avec peut-être un degré supplémentaire d’inquiétude, dans la mesure où, dès le printemps-été 2009, face à l’ampleur de la relance budgétaire et monétaire internationale et aussi grâce à la résistance de nombreux pays émergents, nous avions très vite perçu que le redémarrage de la croissance mondiale se produirait dès la fin 2009 et en 2010. Aujourd’hui, il n’en est rien. En effet, la plupart des pays émergents souffrent au moins autant que les pays dits développés. Et surtout, les moyens de relance budgétaire et monétaire sont très maigres, en particulier dans ces derniers, où les taux directeurs sont à zéro et la dette publique à environ 100 % du PIB. Dès lors, ne nous berçons pas d’illusions, l’accentuation du ralentissement de la croissance mondiale, entamé en 2015, est inévitable en 2016…
La croissance mondiale continuera de ralentir en 2016.
Il y a parfois des années où nous préférerions que nos prévisions ne se réalisent pas. Comme en 2008-2009, nous nous trouvons dans cette situation pour l’année 2016. Avec peut-être un degré supplémentaire d’inquiétude, dans la mesure où, dès le printemps-été 2009, face à l’ampleur de la relance budgétaire et monétaire internationale et aussi grâce à la résistance de nombreux pays émergents, nous avions très vite perçu que le redémarrage de la croissance mondiale se produirait dès la fin 2009 et en 2010. Aujourd’hui, il n’en est rien. En effet, la plupart des pays émergents souffrent au moins autant que les pays dits développés. Et surtout, les moyens de relance budgétaire et monétaire sont très maigres, en particulier dans ces derniers, où les taux directeurs sont à zéro et la dette publique à environ 100 % du PIB. Dès lors, ne nous berçons pas d’illusions, l’accentuation du ralentissement de la croissance mondiale, entamé en 2015, est inévitable en 2016…
Royaume-Uni ; une austérité à consommer avec modération.
Le chancelier de l’Echiquier britannique George Osborne présentait le 19 mars dernier son projet de budget pour 2014/2015. Et ne vous-y trompez pas, malgré la solide reprise que connait actuellement le Royaume-Uni, l’austérité devrait bel et bien se poursuivre…