Après le CICE, puis le pacte de responsabilité et, bien entendu, la loi Macron, c’est au tour de la « loi travail » d’accoucher d’une souris. En effet, c’est à chaque fois la même ritournelle : on nous fait croire que les réformes à venir sont révolutionnaires, mais elles s’avèrent n’être finalement que des réformettes, voire des mesures contre-productives. Ainsi, en dépit des apparents cadeaux contenus dans le CICE et le pacte de responsabilité, la pression fiscale globale qui pèse sur les entreprises françaises a augmenté. De même, étant soumise à la validation des syndicats au sein des entreprises, la seule véritable avancée de la loi Macron, en l’occurrence l’élargissement de l’ouverture des commerces le dimanche, n’a quasiment pas vu le jour. L’exemple malheureux de la Fnac nous l’a dernièrement rappelé. Enfin, relativement appréciable dans sa première mouture, la « loi travail » a finalement été vidée de sa substance, rappelant que la modernisation de l’économie française relève de la mission impossible. C’est malheureusement bien connu : les Français ne savent pas faire des réformes, mais seulement des révolutions. C’est en défendant cet adage d’un autre temps que, depuis trois décennies, les différents gouvernements de l’Hexagone ont refusé d’engager la réforme en profondeur et la modernisation de nos structures économiques. Seul hic, mais il est de taille : une « révolution », on sait quand elle commence, mais on ne sait pas quand et surtout comment elle se termine. Plutôt que d’en arriver là, il serait donc beaucoup plus opportun d’engager le pays dans de véritables réformes, en les expliquant aux Français avec pédagogie et indépendamment des partis pris politiciens. La question reste simplement de savoir si les hommes et femmes politiques français en ont la volonté et/ou le courage. Pour le moment, la réponse est clairement négative. Dommage.
Moderniser l’économie française : mission impossible…
Emission “Ecorama” sur Boursorama
Loi Travail, incapacité de la France à se réformer, FED, BCE, volatilité excessive, marchés financiers perturbés,… Tels sont les principaux thèmes abordés dans l’émission “Ecorama” du mercredi 16 mars 2016, avec Marc Touati et présentée par David Jacquot, sur Boursorama.com A voir ou revoir ci-après…
Emission “Ecorama” sur Boursorama
Loi Travail, incapacité de la France à se réformer, FED, BCE, volatilité excessive, marchés financiers perturbés,… Tels sont les principaux thèmes abordés dans l’émission “Ecorama” du mercredi 16 mars 2016, avec Marc Touati et présentée par David Jacquot, sur Boursorama.com A voir ou revoir ci-après…
La croissance molle s’installe des deux côtés de l’Atlantique.
A suivre du 14 au 18 mars : – Lundi 14, 11h (heure de Paris) : petit rebond correctif de la production industrielle dans la zone euro. – Mardi 15, 3h : la BoJ prolonge son taux de base de – 0,10 % pour longtemps. – Mardi 15, 8h45 : le retour de la déflation est confirmé dans l’Hexagone. – Mardi 15, 11h : hausse modérée de l’emploi dans la zone euro au quatrième trimestre 2015. – Mardi 15, 13h30 : faible augmentation des ventes au détail aux Etats-Unis. – Mardi 15, 13h30 : les prix à la production restent sages outre-Atlantique. – Mercredi 16, 10h30 : le taux de chômage se stabilise à un bas niveau au Royaume-Uni. – Mercredi 16, 13h30 : l’inflation américaine reste modérée. – Mercredi 16, 13h30 : léger recul des mises en chantier et des permis de construire aux Etats-Unis. – Mercredi 16, 14h15 : rechute de la production industrielle américaine. – Mercredi 16, 19h : la Fed n’a d’autre choix que de maintenir le statu quo monétaire. – Jeudi 17, 11h : recule notable de l’excédent commercial eurolandais. – Jeudi 17, 11h : confirmation de la déflation eurolandaise. – Jeudi 17, 13h : La BoE maintient le statu quo monétaire encore et toujours… – Jeudi 17, 15h : stagnation des indicateurs avancés du Conference Board outre-Atlantique. – Vendredi 18, 15h : l’indice Reuters/Université du Michigan de confiance des consommateurs américains recule encore.
La croissance molle s’installe des deux côtés de l’Atlantique.
A suivre du 14 au 18 mars : – Lundi 14, 11h (heure de Paris) : petit rebond correctif de la production industrielle dans la zone euro. – Mardi 15, 3h : la BoJ prolonge son taux de base de – 0,10 % pour longtemps. – Mardi 15, 8h45 : le retour de la déflation est confirmé dans l’Hexagone. – Mardi 15, 11h : hausse modérée de l’emploi dans la zone euro au quatrième trimestre 2015. – Mardi 15, 13h30 : faible augmentation des ventes au détail aux Etats-Unis. – Mardi 15, 13h30 : les prix à la production restent sages outre-Atlantique. – Mercredi 16, 10h30 : le taux de chômage se stabilise à un bas niveau au Royaume-Uni. – Mercredi 16, 13h30 : l’inflation américaine reste modérée. – Mercredi 16, 13h30 : léger recul des mises en chantier et des permis de construire aux Etats-Unis. – Mercredi 16, 14h15 : rechute de la production industrielle américaine. – Mercredi 16, 19h : la Fed n’a d’autre choix que de maintenir le statu quo monétaire. – Jeudi 17, 11h : recule notable de l’excédent commercial eurolandais. – Jeudi 17, 11h : confirmation de la déflation eurolandaise. – Jeudi 17, 13h : La BoE maintient le statu quo monétaire encore et toujours… – Jeudi 17, 15h : stagnation des indicateurs avancés du Conference Board outre-Atlantique. – Vendredi 18, 15h : l’indice Reuters/Université du Michigan de confiance des consommateurs américains recule encore.
Vivement une vraie « loi Travail » en France !
L’acharnement des syndicats et de certains étudiants contre la « loi travail » fait vraiment peine à voir. Il montre notamment que le chômage n’est malheureusement pas près de baisser dans notre « pauvre France ». Car ne nous leurrons pas : la loi El Khomri est encore très loin d’une vraie libération du marché du travail français. En effet, dans le prolongement de la réduction du coût du travail et de la fin du caractère obligatoire des 35 heures (pour lesquels nous militons depuis des années), la France doit également remédier au plus vite à l’autre grand handicap de son marché du travail : une rigidité et une complexité sans égal. Pour l’illustrer, un simple fait vaut mieux que de longs discours : déjà épais de 2 600 pages en 2005, le code du travail français compte actuellement environ 3 500 pages, contre environ 100 pages en Suisse et 500 en Allemagne. Évidemment, en lisant ces quelques lignes, certains ne manqueront pas de crier à la manipulation ou encore à la promotion de l’ultralibéralisme. Ils sont malheureusement, parfois bien malgré eux, le reflet des archaïsmes qui ont fait passer la France du statut de puissance de premier plan à celui de pays en déclin. Bien sûr, les salariés doivent être défendus. Il existe aussi des patrons voyous à la cupidité débordante. Il ne s’agit néanmoins que d’exceptions qui confirment la règle : la création d’emplois dans l’Hexagone est structurellement freinée par un marché du travail trop rigide qui exerce une pression réglementaire souvent insupportable, en particulier pour les PME. Il est donc grand temps de mettre fin à la dictature d’un code du travail prohibitif et d’une inspection du même nom qui voit toutes les entreprises comme esclavagistes. Ne l’oublions jamais : ce sont les entreprises qui créent des emplois et pour qu’elles le fassent il faut instaurer des conditions favorables. Alors écrivons-le sans détour : la « loi travail » de l’actuel gouvernement, qui ne verra d’ailleurs certainement jamais le jour en l’état, n’est qu’une réformette. Voici ce que serait une vraie réforme structurelle du marché du travail…
Vivement une vraie « loi Travail » en France !
L’acharnement des syndicats et de certains étudiants contre la « loi travail » fait vraiment peine à voir. Il montre notamment que le chômage n’est malheureusement pas près de baisser dans notre « pauvre France ». Car ne nous leurrons pas : la loi El Khomri est encore très loin d’une vraie libération du marché du travail français. En effet, dans le prolongement de la réduction du coût du travail et de la fin du caractère obligatoire des 35 heures (pour lesquels nous militons depuis des années), la France doit également remédier au plus vite à l’autre grand handicap de son marché du travail : une rigidité et une complexité sans égal. Pour l’illustrer, un simple fait vaut mieux que de longs discours : déjà épais de 2 600 pages en 2005, le code du travail français compte actuellement environ 3 500 pages, contre environ 100 pages en Suisse et 500 en Allemagne. Évidemment, en lisant ces quelques lignes, certains ne manqueront pas de crier à la manipulation ou encore à la promotion de l’ultralibéralisme. Ils sont malheureusement, parfois bien malgré eux, le reflet des archaïsmes qui ont fait passer la France du statut de puissance de premier plan à celui de pays en déclin. Bien sûr, les salariés doivent être défendus. Il existe aussi des patrons voyous à la cupidité débordante. Il ne s’agit néanmoins que d’exceptions qui confirment la règle : la création d’emplois dans l’Hexagone est structurellement freinée par un marché du travail trop rigide qui exerce une pression réglementaire souvent insupportable, en particulier pour les PME. Il est donc grand temps de mettre fin à la dictature d’un code du travail prohibitif et d’une inspection du même nom qui voit toutes les entreprises comme esclavagistes. Ne l’oublions jamais : ce sont les entreprises qui créent des emplois et pour qu’elles le fassent il faut instaurer des conditions favorables. Alors écrivons-le sans détour : la « loi travail » de l’actuel gouvernement, qui ne verra d’ailleurs certainement jamais le jour en l’état, n’est qu’une réformette. Voici ce que serait une vraie réforme structurelle du marché du travail…
Nouveaux cadeaux de la BCE : la zone euro en pleine overdose…
Sans véritable surprise (du moins pour ceux qui suivent nos prévisions), la BCE a consenti deux nouveaux cadeaux. D’une part, la baisse du taux refi de 0,05 % à un nouveau plancher historique de 0,0 %. D’autre part, l’augmentation du montant mensuel du Quantitative Easing, qui passe de 60 à 80 milliards d’euros. Pour couronner le tout, la BCE a élargi son programme de rachat d’actifs à des obligations d’entreprises non-bancaires. Enfin, elle a annoncé le lancement pour juin d’un nouveau prêt de long terme géant à quatre ans (TLTRO) pour les banques. En d’autres termes, pour éviter la rechute très probable (et qui a d’ailleurs déjà commencé) de l’activité économique de la zone euro, la BCE a décidé d’utiliser les très grands moyens. Ce n’est plus un bazooka, ni même l’artillerie lourde, mais une opération pharaonique qui mêle l’armée de terre, l’aviation et la marine… Mais malheureusement, cette prodigalité de moyens n’est absolument pas une garantie de réussite. Explications…
Nouveaux cadeaux de la BCE : la zone euro en pleine overdose…
Sans véritable surprise (du moins pour ceux qui suivent nos prévisions), la BCE a consenti deux nouveaux cadeaux. D’une part, la baisse du taux refi de 0,05 % à un nouveau plancher historique de 0,0 %. D’autre part, l’augmentation du montant mensuel du Quantitative Easing, qui passe de 60 à 80 milliards d’euros. Pour couronner le tout, la BCE a élargi son programme de rachat d’actifs à des obligations d’entreprises non-bancaires. Enfin, elle a annoncé le lancement pour juin d’un nouveau prêt de long terme géant à quatre ans (TLTRO) pour les banques. En d’autres termes, pour éviter la rechute très probable (et qui a d’ailleurs déjà commencé) de l’activité économique de la zone euro, la BCE a décidé d’utiliser les très grands moyens. Ce n’est plus un bazooka, ni même l’artillerie lourde, mais une opération pharaonique qui mêle l’armée de terre, l’aviation et la marine… Mais malheureusement, cette prodigalité de moyens n’est absolument pas une garantie de réussite. Explications…
De Pékin à New-York, de Tokyo à Rio, en passant par Berlin et Paris, la rechute se confirme.
Malheureusement, les semaines se suivent et se ressemblent pour l’économie mondiale. En effet, que ce soit en Chine, au Japon, au Brésil, aux Etats-Unis et dans la zone euro, la rechute de l’activité ne cesse de se confirmer et aussi de s’aggraver. Ainsi, pour le douzième mois consécutif, l’indice Caixin des directeurs d’achat dans l’industrie chinoise est resté sous la barre des 50, qui désigne normalement la frontière entre la croissance et le repli de l’activité. Pire, après un petit répit en janvier, il a repris le chemin de la baisse en février, atteignant un niveau de 48. Encore bien plus grave que la situation de son homologue chinoise, l’économie brésilienne continue de s’enfoncer dans une récession dramatique. De plus, on recense aujourd’hui 18 pays en récession industrielle ou sur le point d’y entrer. Si des pays tels que Hong-Kong, la Malaisie, l’Indonésie, la Corée du Sud, l’Egypte, l’Afrique du Sud ou encore la Russie y sont habitués ; si les Etats-Unis et le Canada s’y sont aussi installés depuis quelques mois, d’autres pays sont en train de venir ou de revenir grossir les rangs de la morosité industrielle. Il s’agit par exemple de la Grèce, mais aussi de la France…