Aux commandes de l'économie et de la finance

Jeux Olympiques de Pékin : Les épreuves ont déjà commencé…

Jeux Olympiques de Pékin : Les épreuves ont déjà commencé…

La cause tibétaine et à travers elle la question des droits de l’homme est désormais au cœur des 29èmes Jeux Olympiques qui auront lieu à Pékin du 8 au 24 Août. Ces jeux n’ont pas encore commencé mais les épreuves sont déjà au rendez vous. Tout d’abord le passage de la flamme à Paris a été un véritable fiasco. Les autorités françaises furent incapables de protéger ce symbole de l’olympisme, malgré les 3000 policiers et les quelques 400 000 Euros dépensés. De plus, le spectacle des autorités chinoises travaillant main dans la main avec la police française, et intervenant très vigoureusement auprès des manifestants, ne fut pas du meilleur effet. Ce triste épisode entache la réputation de la Chine (humiliée aux yeux du monde), de la France (incapable d’assurer une organisation efficace) et enfin des Jeux Olympiques, symboles de fraternité entre les peuples.

L’économie américaine convalescente.

A suivre du 14 au 18 avril : – Lundi 14, 14h30 (heure de Paris) : très léger rebond des ventes au détail. – Mardi 15, 8h45 : L’inflation française atteint 3 %. – Mardi 15, 11h : l’indice ZEW reste sur des planchers. – Mardi 15, 14h30 : le glissement annuel des prix à la production continue de se replier outre-Atlantique. – Mercredi 16, 14h30 : l’inflation américaine reste élevée mais ne dérape plus. – Mercredi 16, 14h30 : les mises en chantier se stabilisent aux Etats-Unis. – Mercredi 16, 15h15 : la production industrielle américaine reste molle

La Chine, tout feu tout flamme…

La Chine, tout feu tout flamme…

Alors que la flamme des jeux olympiques de Pékin passe de pays en pays et de fiasco en fiasco, la Chine, imperturbable, continue son bonhomme de chemin, défiant les règles usuelles de l’économie, de la finance et de la géopolitique. Ainsi, alors que l’ensemble des pays développés connaissent un ralentissement économique marqué, la Chine continue de croître à des rythmes supérieurs à 10 % en dépit du souhait de ses propres dirigeants de calmer la machine. En d’autres termes, alors que les pays occidentaux cherchent par tous les moyens à doper les chiffres de croissance, la Chine essaie de les limiter, en vain. Plus globalement, il faut d’ailleurs souligner qu’au-delà de la Chine, cette déconnexion d’avec la croissance du monde développé concerne l’ensemble des pays dits émergents. Si bien qu’au total, ces derniers ont réalisé 60 % de la croissance mondiale en 2006, 65 % en 2007 et certainement 68 % cette année. En fait, si ce découplage est une première pour le monde émergent dans sa globalité, il n’est pas nouveau pour l’économie chinoise. Ainsi, que ce soit lors de la récession américaine de 1991, de la crise asiatique de 1998 ou encore de la baisse d’activité de 2001 aux Etats-Unis, la Chine n’a quasiment rien senti, continuant de croître sur des rythmes de 9 % à 12 %.

Croissance espagnole : Zapatero met le paquet… tant qu’il peut

Croissance espagnole : Zapatero met le paquet… tant qu’il peut

3,8 % de croissance l’année dernière mais 2,2 % et 2 % prévus pour 2008 et 2009 (selon les prévisions d’ACDEFI). 2,8 % d’inflation en 2007 mais 4,1 % attendus cette année. Un chômage à 8,8 % d’après les derniers chiffres et qui pointe vers la barre des 10 % pour 2009. Un déficit courant qui est tombé à – 134 milliards de dollars pour 2007. Les perspectives se sont assombries pour l’économie ibérique qui, jusque là, enchaînait les années d’euphorie économique et narguait ses voisins européens. Mais, en Espagne, le ralentissement pourrait frôler le « crash », ce que veut à tout prix éviter José Luis Rodriguez Zapatero, qui a conservé son siège de chef de l’exécutif. Si son bilan est plutôt bon, sa nouvelle mandature s’ouvre sous des auspices difficiles.

Politique budgétaire et politique étrangère : Nicolas Sarkozy passe à l’offensive.

Politique budgétaire et politique étrangère : Nicolas Sarkozy passe à l’offensive.

Nicolas Sarkozy remonte lentement mais sûrement dans les sondages et comble progressivement son déficit en terme d’image. Ainsi, il gagne 4 % de bonnes opinions selon le dernier sondage BVA – Orange – L’Express. Il n’hésite pas non plus à passer « à l’offensive » comme le montrent ses dernières mesures en matière budgétaire ou en matière de politique étrangère. Risque calculé ou nouveau dérapage incontrôlé ?

La BCE de plus en plus seule.

A suivre du 7 au 11 avril : – Lundi 7, 8h45 (heure de Paris) : le déficit extérieur français se stabilise sur des sommets. – Mercredi 9, dans la nuit : la Banque du Japon opte pour le statu quo. – Jeudi 10, 8h45 : la production industrielle française rechute. – Jeudi 10, 13h : la Banque d’Angleterre agit enfin. – Jeudi 10, 13h45 : la BCE toujours « formidable »… – Jeudi 10, 14h30 : nouveau recul du déficit extérieur américain.

D’une bulle à l’autre…

D’une bulle à l’autre…

A l’instar de la spéculation qui fait partie intégrante de la vie des marchés financiers, les phénomènes de bulles et réciproquement de krach sont inévitables. Ils correspondent simplement au fait que la vie économique et financière est incertaine et que les investisseurs sont mus par ce que Keynes appelait les animal spirits, c’est-à-dire les instincts animaux qui font que, dans le doute, le mimétisme est préféré à la rationalité économique. Vouloir lutter contre les bulles serait donc par définition voué à l’échec, à moins de vouloir fermer les marchés financiers. Dans la mesure où ce dernier cas de figure paraît peu probable et surtout peu souhaitable, le travail des économistes et analystes consiste alors à identifier ces bulles et, autant que faire se peut, à essayer de prévoir leur dégonflement et le cas échéant l’ampleur et la brutalité de ce dernier. En fait, sans remonter à la bulle de la tulipe hollandaise du 17ème siècle, il est possible d’observer que, généralement, les bulles s’enchaînent les unes aux autres, avec plus ou moins de conséquences néfastes. Ainsi, à la bulle immobilière américaine de la fin des années 80 et du début des années 90 a succédé la bulle des pays émergents qui a très vite éclaté pour donner ensuite naissance à la bulle internet, qui a, elle-même, été suivie par une nouvelle bulle immobilière qui est donc en train de se dégonfler depuis 2006, ce qui a immédiatement donné naissance à une autre bulle sur les matières premières…

Méditerranée : Les funérailles de Barcelone

« L’essoufflement, pour ne pas dire pis, du processus de Barcelone ». « Echec de Barcelone donc, ou du moins enlisement ». Le constat est sans appel. Il est celui d’Elie Barnavi qui concluait dimanche le Forum de Paris, organisé pour cette édition 2008, sur un thème à la mode depuis l’élection de Nicolas Sarkozy à la présidence : l’Union méditerranéenne…