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StopTrichet.com : Lancement d’une pétition pour dire Non à la hausse des taux de la BCE

StopTrichet.com : Lancement d’une pétition pour dire Non à la hausse des taux de la BCE

Bonjour à toutes et à tous J’ai le plaisir de vous annoncer que je lance une pétition pour dire Non à la hausse des taux annoncée par Jean-Claude Trichet pour le 3 juillet. Vous pouvez la signer sur le site http://www.stoptrichet.com Cela ne vous prendra qu’une minute et pourra contribuer à créer enfin un contre-pouvoir au dogmatisme destructeur de la BCE. N’oublions pas qu’augmenter les taux ne réduira en rien l’inflation qui est principalement due à des facteurs exogènes à la zone euro (notamment la flambée des matières premières) mais qu’elle contribuera à casser encore un peu plus une croissance économique déjà très fragile. Je compte sur vous également pour faire passer ce message le plus largement possible tant en France qu’à l’étranger car plus nous serons nombreux plus nous aurons de force. Merci beaucoup Très cordialement et à très bientôt Marc Touati

Bush à Paris : vive la France…

Bush à Paris : vive la France…

Ce n’est un secret pour personne, Nicolas Sarkozy est fasciné par les Etats-Unis dont il partage les valeurs telles que le travail, la réussite, le rêve de l’ascension sociale et l’argent roi… On se souvient encore des images du Président faisant son jogging à Central Park ou au Fort de Brégançon avec un tee shirt NYPD !! D’ailleurs, la visite qu’il rendit à George Bush durant l’été 2007 fit beaucoup de bruit en France où le Président Américain n’est pas en odeur de sainteté. Les Ray Ban aviators à verres miroirs bien vissés sur le nez, Nicolas Sarkozy assume complètement cet atlantisme qui fait grincer des dents beaucoup de nos compatriotes…

La peur au ventre.

La peur au ventre.

Remontée des taux de la BCE en juillet, certainement à l’automne pour la Réserve fédérale, américaine, retour des rumeurs sur l’Iran, risque de nouvelle flambée des cours du pétrole, craintes de nouvelles dévalorisations d’actifs pour les banques américaines et européennes, relance de la crise du crédit, notamment via les cartes bancaires, puis assèchement de la consommation, notamment outre-Atlantique, menaces terroristes prises très au sérieux par les autorités chinoises à l’occasion des Jeux Olympiques de Pékin… Et pour couronner le tout, nous sommes vendredi 13… A l’évidence, cet été 2008 s’annonce très mal. Après une belle remontée en mai, les marchés boursiers ont d’ailleurs retrouvé le chemin de la baisse, alimentant le moulin des bearish (« baissiers ») et donnant envie aux rares optimistes esseulés de jeter l’éponge. Ce n’est pourtant pas ce que nous ferons. Nous préférons au contraire souligner que les prémices du rebond sont déjà présents tant sur les marchés financiers que sur l’économie américaine. En effet, avant même que les Américains aient reçus majoritairement leur chèque de crédit d’impôts, les ventes au détail ont déjà bondi de 1 % en mai, et ce après avoir également augmenté de 0,5 % en mars et 0,4 % en avril. Les mauvaises langues diront que l’augmentation du prix de l’essence a mécaniquement gonflé ce chiffre. Pourtant, hors consommation d’essence, les ventes au détail augmentent tout de même de 0,8 % ! Autrement dit, le scénario d’une baisse durable du PIB américain qui était majoritairement annoncé il y a peu a bien fini par fondre comme neige au soleil. Histoire de rappeler que les Cassandres n’ont pas toujours raison. Ainsi, après avoir atteint au moins 1,8 % cette année (contre rappelons-le, 0,5 % annoncé il y a peu par le FMI), la croissance américaine devrait bien retrouver son niveau potentiel à l’horizon 2009, en l’occurrence 3 %.

Dati Chancèle

Dati Chancèle

En septembre 2007, un sondage BVA–Orange–l’Express indiquait que 42 % des personnes interrogées souhaitaient que Rachida Dati ait davantage d’influence dans la vie politique française. Malheureusement pour la Garde des Sceaux, ce chiffre est tombé à 32 % en mai 2008… Si l’on ajoute le fait que Rachida Dati n’a pas été intégrée dans la « task force présidentielle » ( la garde rapprochée de 7 ministres choisis par Nicolas Sarkozy ), il n’en faut pas plus à certains pour affirmer que cette dernière n’a plus l’oreille du Président voire qu’elle serait en pleine disgrâce…

Slovaquie : Le pari de l’intégration dans la zone euro.

Slovaquie : Le pari de l’intégration dans la zone euro.

La Slovaquie rejoindra la zone euro en janvier prochain. Cinq ans environ après son adhésion à l’Union Européenne, elle deviendra le premier pays de l’ex-bloc soviétique à franchir le pas et sera le seizième membre de la zone euro, au moment où celle-ci fête son dixième anniversaire. Ce feu vert des autorités européennes récompense le travail de Bratislava pour atteindre les critères de convergence économique fixés par le Traité de Maastricht et s’imposer comme un acteur européen à part entière.

La grande mutation des marchés financiers.

La grande mutation des marchés financiers.

On peut déceler trois tendances de fond des marchés financiers d’aujourd’hui : l’interdépendance accrue entre les différents compartiments du marché ; la sophistication accélérée des instruments financiers et des stratégies mises en place par les intervenants et, pour terminer, le poids croissant qu’occupe la finance dans l’économie mondiale, non seulement en raison de l’arrivée des pays émergents, mais aussi parce que des enjeux nouveaux vont exiger des financements appropriés. L’analyse de Bernard Marois

Les Etats-Unis continuent de se redresser.

A suivre du 9 au 13 juin : – Mardi 10, 8h45 (heure de Paris) : la production industrielle française reste molle. – Mardi 10, 14h30 : stabilisation du déficit extérieur américain. – Mercredi 11, 8h45 : l’inflation française reste forte. – Jeudi 12, 14h30 : les ventes au détail se redressent aux Etats-Unis. – Vendredi 13, 14h30 : l’inflation américaine toujours sous les 4 %.

BCE, inflation, déficits français : la douche froide… (E&S n°44)

BCE, inflation, déficits français : la douche froide… (E&S n°44)

Au sommaire cette semaine : – L’humeur : Faut-il vraiment avoir peur de l’inflation ? – Economie : – Etats-Unis : chaud et froid. – La France des « twin deficits ». – Marchés : Dollar et pétrole : BCE : Banque Cynique Européenne. – A suivre du 9 au 13 juin : Les Etats-Unis continuent de se redresser. – Résumé de nos prévisions économiques et financières pour 2008.

Faut-il vraiment avoir peur de l’inflation ?

Faut-il vraiment avoir peur de l’inflation ?

Après plus de quinze ans d’absence sur les podiums des craintes économiques mondiales, l’inflation a fait dernièrement son grand retour. Selon certains, bien souvent ceux qui écrivaient il y a peu que l’inflation était définitivement vaincue, nous serions même à la veille d’un mouvement international d’hyperinflation. Leur raisonnement apparaît imparable. La faible inflation observée de 1993 à 2007 était principalement due à la faiblesse des cours du baril et des matières premières au sens large ainsi qu’à la désinflation importée liée aux faibles coûts de la main-d’œuvre des pays émergents. Dès lors, à présent que le pétrole et les autres « commodities » flambent, mais aussi que les salaires dans les pays émergents commencent à augmenter, le cercle vertueux de la faible inflation des années 90 va laisser place à la spirale infernale de l’inflation galopante qui ne ferait donc que commencer. Forts des derniers chiffres d’inflation dans la zone euro, aux Etats-Unis et dans de nombreux pays émergents, certains n’hésitent plus à parler de fléau inflationniste durable tout en félicitant chaudement Jean-Claude Trichet qui aurait donc été le seul à anticiper ce mouvement. Au-delà de la satisfaction de savoir que le meilleur économiste du monde est un Français, cette théorie très à la mode du retour de l’hyperinflation nous paraît cependant excessive. Et ce, pour au moins quatre raisons que nous explicitons ci-après. Aussi, ne nous trompons donc pas d’ennemi : le fléau qui nous menace le plus aujourd’hui ne réside pas dans l’inflation mais dans la faiblesse de la croissance et de l’emploi.