Aux commandes de l'économie et de la finance

Les chiens aboient et les ménages français consomment…

Les chiens aboient et les ménages français consomment…

C’est impressionnant. Alors que les marchés financiers internationaux et leurs acteurs paniquent, alors que les gouvernements de la planète s’affolent, alors que les chefs d’entreprise broient du noir et tandis que les « meilleurs » économistes et analystes du monde se sont lancés dans une surenchère de pessimisme, les ménages français continuent de consommer. Certes, un point ne fait pas une tendance et l’augmentation de 0,6 % de la consommation en produits manufacturés dans l’Hexagone en septembre constitue certainement un dernier baroud d’honneur avant une période difficile. Néanmoins, dans un contexte aussi noir qu’aujourd’hui, cette petite lumière prend une dimension colossale. En effet, à côté de la crise financière la plus grave depuis 1929, les économies française et mondiale vont pouvoir bénéficier d’évolutions très favorables. A commencer par le plongeon des cours du baril et de nombreuses matières premières. Cette baisse va évidemment permettre d’améliorer le pouvoir d’achat et de relancer des dépenses qui étaient antérieurement détruites par la flambée des prix alimentaires et énergétiques. Dans le même temps, la baisse des taux d’intérêt passée et à venir, mais aussi, pour nous Eurolandais, la baisse de l’euro vont permettre de soutenir l’activité à partir du printemps 2009. Enfin, même s’il n’est pas parfait, le plan de soutien des banques va permettre à ces dernières de refaire progressivement leur vrai métier, à savoir le financement de l’économie. Autrement dit, après une croissance d’environ 0,9 % cette année, l’économie française commencera à redémarrer à partir du printemps-été prochain.

Les chiens aboient et les ménages français consomment…

Les chiens aboient et les ménages français consomment…

C’est impressionnant. Alors que les marchés financiers internationaux et leurs acteurs paniquent, alors que les gouvernements de la planète s’affolent, alors que les chefs d’entreprise broient du noir et tandis que les « meilleurs » économistes et analystes du monde se sont lancés dans une surenchère de pessimisme, les ménages français continuent de consommer. Certes, un point ne fait pas une tendance et l’augmentation de 0,6 % de la consommation en produits manufacturés dans l’Hexagone en septembre constitue certainement un dernier baroud d’honneur avant une période difficile. Néanmoins, dans un contexte aussi noir qu’aujourd’hui, cette petite lumière prend une dimension colossale. En effet, à côté de la crise financière la plus grave depuis 1929, les économies française et mondiale vont pouvoir bénéficier d’évolutions très favorables. A commencer par le plongeon des cours du baril et de nombreuses matières premières. Cette baisse va évidemment permettre d’améliorer le pouvoir d’achat et de relancer des dépenses qui étaient antérieurement détruites par la flambée des prix alimentaires et énergétiques. Dans le même temps, la baisse des taux d’intérêt passée et à venir, mais aussi, pour nous Eurolandais, la baisse de l’euro vont permettre de soutenir l’activité à partir du printemps 2009. Enfin, même s’il n’est pas parfait, le plan de soutien des banques va permettre à ces dernières de refaire progressivement leur vrai métier, à savoir le financement de l’économie. Autrement dit, après une croissance d’environ 0,9 % cette année, l’économie française commencera à redémarrer à partir du printemps-été prochain.

La confiance et la consommation baissent en France.

A suivre du 20 au 24 octobre : – Lundi 20, 16h (heure de Paris) : l’indicateur avancé du Conference Board recule encore. – Jeudi 23, 8h45 : la confiance des entrepreneurs français recule encore. – Jeudi 23, 8h45 : les dépenses de consommation des ménages français continuent à diminuer. – Vendredi 24, 10h : l’indice des directeurs d’achat dans l’industrie manufacturière se stabilise à un niveau bas en octobre. – Vendredi 24, 10h30 : le PIB britannique se contracte au 3ème trimestre. – Vendredi 24, 16h : les ventes de logements existants US reculent à nouveau.

La récession est déjà dans les cours (E&S n°59)

La récession est déjà dans les cours (E&S n°59)

Au sommaire cette semaine : – L’humeur : Les richesses de demain se font aujourd’hui. – Economie : L’économie américaine plonge dans la récesssion. – Marchés : La récession est déjà dans les cours… – A suivre du 20 au 24 octobre : La confiance et la consommation baisse en France. – Résumé de nos prévisions économiques et financières pour 2008 et 2009.

Suisse : Encore paradisiaque ?

Suisse : Encore paradisiaque ?

La tempête financière n’a pas épargné le royaume de la neutralité, la Suisse. Depuis les alertes sur UBS et Credit Suisse, au printemps dernier, on avait presque oublié que ce temple de la finance n’était pas totalement « neutre » en ce qui concerne les affaires des gros sous. La semaine dernière pourtant, la bourse de Zurich a été, comme ses homologues européennes, la victime de mouvements de panique. Elle a perdu 22,28 % en cinq jours, soit sa plus forte perte en 19 ans…

Les richesses de demain se font aujourd’hui.

Les richesses de demain se font aujourd’hui.

Face à la débâcle boursière, les gouvernements du monde entier essaient d’inverser la tendance. Mais sans véritable réussite. Aussi, plutôt que de céder au pessimisme, nous avons le devoir de rappeler qu’aujourd’hui, les valorisations boursières n’ont plus rien à voir avec la réalité économique. Cette déconnexion s’observe de deux manières. D’une part, en comparant les capitalisations boursières et les fonds propres des entreprises cotées. D’autre part, au travers du Fed model qui permet de calculer le niveau des profits par action anticipés actuellement par le marché pour 2008. Pour résumé, la moitié des entreprises du Cac 40 ont une capitalisation boursière inférieure à leurs fonds propres et le Fed model indique que les cours boursiers actuels anticipent une baisse des BPA d’au moins 50 %. Sans porter de jugement de valeurs, il y a donc bien deux grands « hics ». Aussi, il est inévitable que, compte tenu de telles valorisations, les investisseurs qui ont actuellement des liquidités ou disposent de fondamentaux solides peuvent d’ores et déjà faire leur marché et profiter de soldes défiant toute concurrence. Or, ces investisseurs ne sont pas forcément européens ou américains. En clair, les richesses de demain se font aujourd’hui. Attention aux surprises…

Sarko, le sauveur

« Sans moi, l’Europe serait dans la panade. Heureusement que je suis Président de l’Union européenne. Parce-que, si ce n’était pas moi, ou serions-nous aujourd’hui?». De Nicolas Sarkozy…