Aux commandes de l'économie et de la finance

La fin du roi dollar ?

La fin du roi dollar ?

Régulièrement depuis une trentaine d’années, la rumeur se répand à tel point qu’elle devient une certitude : l’époque du dollar roi est révolue. A chaque fois, c’est la même rengaine : plombés par des déficits abyssaux, affaiblis par la crise économique, les Etats-Unis n’ont plus le choix et vont devoir abandonner le dollar étalon. Pourtant, à chaque fois, tel le Phénix, le billet vert renaît de ses cendres et ne laisse aucune chance à ses soi-disant concurrents potentiels. Cette chronique d’une mort annoncée qui n’a finalement pas lieu commence avec la guerre du Vietnam. Aujourd’hui, les arguments n’ont quasiment pas changé : compte tenu de leur dette publique et de leur soi-disant affaiblissement économique, les Etats-Unis vont devoir abandonner leur dollar-roi. Mais, selon nous et comme d’habitude, il n’en sera rien. Et ce, pour au moins trois raisons. Primo, il n’existe toujours pas de concurrent sérieux au dollar. Secundo, le seul concurrent potentiel du billet vert s’appelle le yuan, mais les Chinois ne sont pas encore prêts, tant économiquement que financièrement. Tertio, il est clair que les Etats-Unis ne se laisseront pas voler la vedette sans rien dire et surtout sans rien tenter. En fait, personne n’a aujourd’hui intérêt à la fin du rôle central mais aussi stabilisateur du dollar au sein du SMI. Car lorsque cela se produira, la planète connaîtra une crise bien plus grave et durable que celle que nous avons connue en 2008-2009. Alors, de grâce, chaque crise en son temps, si possible avec un intervalle d’au moins dix ans, histoire de souffler un peu…

Attention dérapages !

Attention dérapages !

Faire de la politique est aujourd’hui un véritable métier et communiquer est devenu un art complexe et périlleux. En matière de communication, qu’ils soient calculés ou involontaires, les dérapages sont nombreux et transcendent les clivages politiques…

France : la déflation se poursuit.

France : la déflation se poursuit.

Qu’on le veuille ou non, que cela plaise ou pas, c’est un fait : la France est toujours en déflation. En effet, pour le cinquième mois consécutif, l’indice des prix à la consommation enregistre un glissement annuel négatif. En l’occurrence, – 0,4 % en septembre, après – 0,2 % en août. Les risques d’hyperinflation annoncée ici ou là sont donc largement surestimés. A l’inverse, les risques de croissance durablement molle et de faiblesse de l’emploi sont sous-estimés.

N°100 d’Economie et Stratégie : Merci à tous !

N°100 d’Economie et Stratégie : Merci à tous !

Chers amis C’est avec grand plaisir que nous venons de mettre en ligne le numéro 100 de notre publication hebdomadaire “Economie et Stratégie”. A cette occasion, nous tenons à vous remercier pour votre soutien et votre fidélité. Lorsque nous avons avons lancé ACDEFI en 2007, nous n’osions imaginer que nous arriverions au numéro 100 d’Economie et Stratégie. C’est désormais chose faite, mais nous sommes aussi conscients que le plus dur reste à faire, en l’occurrence transformer le succès de ces deux dernières années en réussite durable toujours dans l’objectif de vous satisfaire au plus haut point. Merci encore et à très bientôt Amicalement Marc Touati et son équipe

Etats-Unis : la reprise se consolide.

A suivre du 12 au 16 octobre : – Mardi 13, 11h (heure de Paris) : petite baisse de l’indice ZEW en octobre. – Mercredi 8, 14h30 : baisse des ventes au détail américaines en septembre. – Jeudi 15, 14h30 : la déflation ralentit légèrement aux Etats-Unis. – Vendredi 16, 15h15 : nouvelle hausse de la production industrielle américaine.

Obama, FMI, Irlande : la roue tourne ?

Obama, FMI, Irlande : la roue tourne ?

Quel point commun peut-il bien y avoir entre Barack Obama, le Fonds Monétaire International et l’Irlande ? La réponse est simple : en moins d’une semaine, le Président américain, l’Institution financière et le pays européen ont été marqués par un revirement de situation notable, du moins en apparence. Le premier, bien que tout dernièrement requinqué par son prix Nobel de la paix, reste affecté par le revers que lui a infligé le Comité Olympique. Si bien que certains n’hésitent plus à parler de ressort cassé… Quant au FMI, après une année de catastrophisme, il vient de se ranger du côté des “partisans” du retour de la croissance pour 2010. Est-ce bien raisonnable ? Enfin, après avoir été présentée comme le faussoyeur du Traité de Lisbonne, l’Irlande est désormais portée aux nues pour son “oui” qui n’est en fait qu’un “oui” de la peur. Plus globalement, nous verrons que ces trois revirements doivent absolument être relativisés. Il est donc indispensable de ne pas se fier aux apparences, de prendre de recul et de ne surtout pas tomber dans le piège de la pensée unique…