Aux commandes de l'économie et de la finance

Une semaine calme des deux côtés de l’Atlantique.

A suivre du 19 au 23 avril : – Lundi 19, 16h (heure de Paris) : l’indicateur avancé du Conference Board progresse encore en mars. – Mardi 20, 11h : petite hausse de l’indice ZEW en avril. – Jeudi 22, 10h : l’indice PMI des directeurs d’achat se stabilise tant dans l’industrie que dans les services. – Vendredi 23, 8h45 : les dépenses des consommateurs français retrouvent le chemin de la hausse en mars. – Vendredi 23, 10h : l’indice IFO de confiance des entrepreneurs allemands se stabilise en avril. – Vendredi 23, 14h30 : les commandes de biens durables américaines marquent le pas en mars.

La France : “Etat des lieux”

La France : “Etat des lieux”

Nous avons reçu récemment les dernières statistiques pour 2009. L’endettement de la France s’élève à 1490 milliards d’euros (collectivités territoriales et protection sociale incluses, mais sans prendre en compte le déficit annoncé des retraites futures), ce qui correspond à 78% du PIB…

La retraite en France : plus fort que Madoff !

La retraite en France : plus fort que Madoff !

La scène se passe il y a un peu plus d’un an dans le bureau du juge Denny Chin chargé de l’affaire Madoff : le premier demande au second : « mais tout de même Monsieur Madoff, quelle mouche vous a piqué ? Qui vous a donné l’idée de réaliser une telle carambouille : faire payer les anciens cotisants par les nouveaux arrivants ». Bernard Madoff reste calme et répond : « c’est très simple, j’ai observé le système de retraite par répartition en France et j’ai fait pareil… ». S’il s’agit évidemment d’une blague que l’on raconte sur les marchés financiers depuis un an, elle retrouve aujourd’hui une acuité cuisante dans le cadre du retour du débat sur le financement des retraites en France. Soyons clairs : les deux mots clés du sauvetage de la retraite française seront Responsabilité et Liberté. Les Allemands, les Belges, les Anglais, les Italiens et beaucoup d’autres à travers le monde l’ont compris, il n’y a pas de raison que les Français n’y parviennent pas.

Etats-Unis : la croissance accélère et l’inflation reste sage.

Etats-Unis : la croissance accélère et l’inflation reste sage.

C’est bien un scénario idéal que connaît aujourd’hui l’économie américaine : la croissance s’intensifie mais l’inflation ne dérape pas. Cette situation tranche avec les prévisions consensuelles qui se sont succédé depuis plus d’un an. Les résultats de l’économie américaine pour 2010 devraient finalement être les suivants : une croissance économique supérieure à 3 %, une inflation inférieure à 2,5 % et un taux de chômage sous les 9 % à partir de l’automne prochain. Pas mal pour une économie en déclin…

Etats-Unis : la croissance forte s’installe.

A suivre du 12 au 16 avril : – Mardi 13, 14h30 (heure de Paris) : petite hausse du déficit extérieur américain. – Mercredi 14, 14h30 : l’inflation reste sage outre-Atlantique. – Mercredi 14, 14h30 : forte hausse des ventes au détail américaines en mars. – Jeudi 15, 4h : plus de 11 % de croissance chinoise. – Jeudi 15, 15h15 : la production industrielle américaine continue sur sa lancée. – Vendredi 16, 14h30 : la construction reprend des couleurs aux Etats-Unis.

France : l’impôt qui va faire déborder le vase.

France : l’impôt qui va faire déborder le vase.

Les années passent, les gouvernements changent, mais malheureusement, les erreurs restent les mêmes. Ainsi, depuis plus de trente ans, les dirigeants politiques de l’Hexagone essaient toujours de résoudre les problèmes économiques et financiers de la France par la même mesure : l’augmentation des impôts. A chaque fois, c’est la même ritournelle : on crée un impôt, souvent présenté comme temporaire, pour colmater une brèche, mais le « temporaire » devient du « permanent » et de nouvelles brèches apparaissent. Dernier exemple en date : le gouvernement français est sur le point de créer encore un nouvel impôt pour financer le « trou de la retraite par répartition ». Et ce tout en limitant une partie des niches fiscales. Le message est donc clair : Nicolas Sarkozy n’a pas été élu pour augmenter les impôts, mais le gouvernement Fillon va le faire. En vertu de l’adage historiquement vérifié du « trop d’impôt tue l’impôt », il est donc à craindre que la nouvelle hausse de la fiscalité en France réduira l’assiette fiscale et par là même les recettes de l’Etat. De ce fait, elle finira par accroître le déficit public, donc la dette, puis les taux d’intérêt, ce qui ne manquera pas d’affaiblir la croissance, donc d’aggraver encore le chômage et le déficit… et le cercle pernicieux continuera jusqu’à ce que les dirigeants français comprennent enfin que la France sera bientôt aussi menacée que la Grèce par la crise de la dette publique.