Aux commandes de l'économie et de la finance

A quoi sert le FMI ?

A l’heure où beaucoup suggèrent de créer un Fonds Monétaire Européen pour sauver la Grèce, il paraît utile de revenir sur les principes qui ont présidé à la création du Fonds Monétaire International.

Etats-Unis : la job machine est en marche.

A suivre du 29 mars au 2 avril : – Lundi 29, 11h (heure de Paris) : l’indice de confiance dans l’économie retrouve le chemin de la hausse en mars. – Lundi 29, 14h30 : les revenus et les dépenses des ménages américains progressent encore en février. – Mardi 30, 16h : la confiance des ménages américains retrouve des couleurs en mars. – Mercredi 31, 11h : nouvelle baisse de l’inflation dans la zone euro en mars. – Jeudi 1er, 16h : petite hausse de l’indice ISM des directeurs d’achat dans l’industrie manufacturière en mars. – Vendredi 2, 14h30 : le taux de chômage baisse et les créations d’emploi sont fortes en mars aux Etats-Unis.

Les réformes ou la révolution ?

Les réformes ou la révolution ?

C’est bien connu : les Français ne savent pas faire des réformes, mais seulement des révolutions. C’est en défendant cet adage d’un autre temps que, depuis trois décennies, les différents gouvernements de l’Hexagone ont refusé d’engager la réforme en profondeur et la modernisation de nos structures économiques. Il est vrai que, pour les inciter à ne rien faire, ils étaient également aidés par le fameux cycle électoral et la succession infernale des diverses élections. Ainsi, que ce soient les conseillers en tout genre, les sondages ou tout simplement la volonté effrénée d’être réélus, il y avait toujours une bonne raison pour ne pas brusquer les Français et pour continuer de leur laisser croire que tout finirait par s’arranger en augmentant les dépenses publiques. Aussi, il faut être clair : si ce choix d’alourdissement de la pression fiscale est également favorisé au niveau national, les conséquences seront particulièrement lourdes : déjà fragile, la croissance sera encore diminuée, les fuites de capitaux et de cerveaux seront augmentées. D’où une augmentation des déficits publics, donc plus de dette, des taux d’intérêt en hausse, puis moins de croissance, plus de déficit…

France : la consommation n’est plus ce qu’elle était.

France : la consommation n’est plus ce qu’elle était.

A force de tirer sur la corde, elle finit par casser. Telle pourrait être la leçon à tirer de la nouvelle baisse de la consommation des ménages en février 2010. En effet, après avoir soutenu à bout de bras la croissance française pendant la crise et plus globalement depuis plus de dix ans, la consommation commence à lâcher prise. Quelles sont les perspectives pour 2010 ?

La zone euro ralentit déjà.

A suivre du 22 au 26 mars : – Mercredi 24, 10h (heure de Paris) : l’indice IFO se stabilise en mars. – Mercredi 24, 10h : l’indice PMI des directeurs d’achat dans l’industrie manufacturière de la zone euro se stabilise en mars. – Mercredi 24, 13h30 : hausse des commandes de biens durables en février. – Jeudi 25, 8h45 : les dépenses des consommateurs français retrouvent le chemin de la hausse en février. – Vendredi 26, 13h30 : la très belle performance du PIB américain au quatrième trimestre se confirme.

Zone euro, Marchés, France : soyons réalistes.. (E&S n°120)

Zone euro, Marchés, France : soyons réalistes.. (E&S n°120)

Au sommaire cette semaine : – Humeur : France : la démagogie triomphe encore… – Economie : Etats-Unis : une sortie de crise sans dérapage inflationniste. rance : il ne faut pas exagérer les risques inflationnistes. – Marchés : Comment réagiront les marchés si l’euro disparaît ? – A suivre du 22 au 26 mars : La zone euro ralentit déjà. – Rappel de nos prévisions économiques et financières pour 2010.

Le dur chemin du désendettement (suite)

L’endettement public de la France (environ 75% du PIB) se situe actuellement dans le haut de la fourchette, du point de vue historique. Il s’élevait à peu près à ce niveau à la fin des années 50, mais la croissance exceptionnelle des « trente Glorieuses » a permis à notre pays de se désendetter, pour redescendre en -dessous du seuil de 30% à la fin des années 70.

France : une démagogie de plus en plus dangereuse…

France : une démagogie de plus en plus dangereuse…

Après la recherche de boucs-émissaires que nous explicitions la semaine dernière dans cette même rubrique, la France vient de franchir une nouvelle étape dans sa quête démagogique de déresponsabilisation. Ainsi, après les méchants spéculateurs, puis les vilains chefs d’entreprise qui n’hésitent pas à délocaliser, c’est désormais l’Allemagne qui est coupable de tous nos maux. C’est du moins ce que défend la ministre de l’économie Christine Lagarde qui, bien loin de son professionnalisme habituel, s’est lancée dans un dénigrement en règle de la stratégie économique allemande. Et ce, alors que la crise grecque et plus globalement celle de la zone euro, sont loin d’être terminées. A croire que la France a véritablement envie de mettre de l’huile sur le feu. En outre, il ne faut pas oublier deux points importants. D’une part, la faiblesse de la demande intérieure allemande est structurelle car liée à la baisse de la population. D’autre part, ce sont les Allemands qui ont démocratiquement choisi de sacrifier temporairement leur demande intérieure pour réussir à moderniser leur économie. Les critiquer pour ce choix douloureux mais salutaire constitue donc une ingérence particulièrement déplacée. Surtout en provenance de France, qui depuis plus de trente ans, a préféré le laxisme et le dogmatisme à la rigueur et au pragmatisme. Lorsque la France critique l’Allemagne pour sa stratégie c’est donc un peu comme si un aveugle conseillait un borgne sur le chemin à suivre ou comme si la cigale faisait des remontrances à la fourmi… Or, n’oublions pas que la construction européenne a principalement progressé grâce à la volonté franco-allemande. Si ce couple bas de l’aile ou si la France continue d’attaquer injustement l’Allemagne, cette dernière pourrait bien être tentée de jeter l’éponge. Et si, finalement, le premier pays à sortir de la zone euro n’était pas la Grèce, mais l’Allemagne…