Aux commandes de l'économie et de la finance

Croissance américaine : déjà 3,2 % et ce n’est pas fini…

Croissance américaine : déjà 3,2 % et ce n’est pas fini…

En enregistrant désormais quatre trimestres consécutifs de hausse, le PIB américain affiche dès le deuxième trimestre 2010 un glissement annuel de 3,2 %, un plus haut depuis le premier trimestre 2005. De plus, ce retour durable de la croissance est surtout dû au rebond de l’investissement. Ainsi, et il s’agit certainement là de la meilleure nouvelle des comptes nationaux du deuxième trimestre, l’investissement en équipements des entreprises a progressé de 21,9 % au deuxième trimestre, après avoir crû de 20,4 % au trimestre précédent et de 14,6 % au quatrième trimestre 2009. Autrement dit, le retour du cercle vertueux « investissement-emploi-consommation » ne fait plus aucun doute. Il ne faut donc pas s’inquiéter outre-mesure pour l’avenir de l’économie américaine…

Etats-Unis : la reprise se poursuit sans pression inflationniste.

A suivre du 12 au 16 juillet : – Mardi 13, 11h (heure de Paris) : l’indice ZEW se stabilise en juillet. – Mardi 13, 14h30 : le déficit commercial américain se réduit en mai. – Mercredi 14, 14h30 : les ventes au détail américaines retrouvent le chemin de la hausse en juin. – Jeudi 15, 15h15 : croissance nulle pour la production industrielle américaine en juin . – Vendredi 16, 14h30 : l’inflation recule encore aux Etats-Unis en juin.

Dette publique française : jusqu’où ?

Dette publique française : jusqu’où ?

Lorsqu’il y a environ deux-trois ans, nous évoquions la possibilité d’une dette publique équivalente à 80 % du PIB à l’horizon 2015, on nous répondait généralement : « Mais non ! Vous qui êtes habituellement plutôt optimiste, là vous sombrez dans le pessimisme ! ». Et pourtant ! Cinq ans avant l’échéance de notre prévision qui paraissait excessive il y a peu, la barre fatidique des 80 % est déjà franchie. Ainsi, au premier trimestre 2010, la dette publique française a atteint 1 535,5 milliards d’euros, soit 80,3 % du PIB. Et s’il est souvent tentant de « faire porter le chapeau » de ce dérapage aux collectivités locales et aux assurances sociales, il ne faut pas oublier que 78,5 % de cette dette publique (en l’occurrence 1 206 milliards d’euros au premier trimestre 2010) est du seul ressort de l’Etat. Espérons donc que les dirigeants du pays sauront être responsables en réduisant massivement les dépenses de fonctionnement de l’administration publique, qui ont tout de même augmenté de 87 milliards d’euros depuis 2002, soit un peu plus que quelques cigares et déplacements en avion privé… Ils devront également repenser complètement la pression fiscale et réduire les freins réglementaires, de manière à assurer une croissance durablement plus forte. Le chemin est donc connu, reste à savoir si l’électrochoc d’une dette publique à plus de 80 % du PIB sera suffisant pour inciter la France à l’emprunter.

Crise économique et géopolitique.

Quelles sont les principales nouveautés par rapport aux précédentes sorties de crise (par exemple celle de 2001, après la chute du « Dot.com ») ? D’une part, le niveau élevé de l’endettement public des Etats industrialisés. L’autre différence, qui n’est pas totalement indépendante du point précédent, c’est la « croissance rapide des échanges « Sud-Sud », c’est-à-dire entre pays émergents.

La République des privilèges.

Après quelques mois de rémission, les « affaires » qui font désormais partie intégrante de notre vie politique, ont repris du service au plus haut niveau de l’Etat. Alors que nous approchons du 14 juillet, nous assistons déjà à un véritable feu d’artifice de scandales politico-financiers.

France : un déficit de crise.

France : un déficit de crise.

Encore une mauvaise nouvelle dont la France se serait bien passée : en mai, le déficit s’est creusé de près de 1,3 milliard d’euros pour atteindre 5,5 milliards. Il s’agit là d’un plus haut depuis le record historique de 6,17 milliards atteint en octobre 2008. Pis, le déficit de mai 2010 constitue le troisième plus mauvais résultat du commerce extérieur français. Ce creusement est d’autant plus décevant qu’il est réalisé dans un contexte de rebond du commerce mondial. En clair, la France reste l’un des pays de la planète qui profite le moins du redémarrage économique international.

Statu quo pour les taux de la BCE et de la BoE.

A suivre du 5 au 9 juillet : – Mardi 6, 16h (heure de Paris) : petite baisse de l’indice ISM non-manufacturier en juin. – Jeudi 8, 13h : statut quo pour les taux de la Bank of England. – Jeudi 8, 13h45 : la BCE laisse son taux refi inchangé en juillet. – Vendredi 9, 8h45 : croissance nulle pour la production industrielle française en mai.