Aux commandes de l'économie et de la finance

Où va la zone euro ? (suite)

Pour sortir la zone euro de l’ornière, il faudra forcément engager une accélération de l’Union Economique et politique ; un renforcement de la convergence, en particulier fiscale et budgétaire (1) ; l’adoption de mécanismes de prévention et de résolution des crises. Explications…

La France de nouveau menacée par la stagflation.

La France de nouveau menacée par la stagflation.

Quelle horreur ! L’inflation française a atteint la barre fatidique des 2 % en mars 2011, une plus haut depuis octobre 2008. « L’intelligentsia » monétariste hexagonale et européenne va évidemment crier au scandale et réclamer de nouvelles augmentations des taux directeurs de la BCE. Pourtant, l’inflation qui secoue actuellement l’Hexagone est loin d’être due à la vigueur de la croissance nationale. En fait, comme au printemps-été 2008, il s’agit de la pire inflation qui soit, celle qui est due à la flambée internationale des cours des matières premières et qui s’accompagne d’une économie hexagonale moribonde.

La France de nouveau menacée par la stagflation.

La France de nouveau menacée par la stagflation.

Quelle horreur ! L’inflation française a atteint la barre fatidique des 2 % en mars 2011, une plus haut depuis octobre 2008. « L’intelligentsia » monétariste hexagonale et européenne va évidemment crier au scandale et réclamer de nouvelles augmentations des taux directeurs de la BCE. Pourtant, l’inflation qui secoue actuellement l’Hexagone est loin d’être due à la vigueur de la croissance nationale. En fait, comme au printemps-été 2008, il s’agit de la pire inflation qui soit, celle qui est due à la flambée internationale des cours des matières premières et qui s’accompagne d’une économie hexagonale moribonde.

L’inflation augmente : pas de panique !

A suivre du 11 au 15 avril : – Mardi 12, 11h (heure de Paris) : nouvelle baisse de l’indice ZEW en avril. – Mardi 12, 14h30 : le déficit commercial américain recule en février. – Mercredi 13, 14h30 : les ventes au détail américaines restent solides en mars. – Vendredi 15, 11h : nouvelle hausse de l’inflation eurolandaise en mars. – Vendredi 15, 14h30 : l’inflation américaine progresse mais reste sous toujours contrôle en mars. – Vendredi 15, 15h15 : la production industrielle américaine retrouve des couleurs en mars.

L’inflation augmente : pas de panique !

A suivre du 11 au 15 avril : – Mardi 12, 11h (heure de Paris) : nouvelle baisse de l’indice ZEW en avril. – Mardi 12, 14h30 : le déficit commercial américain recule en février. – Mercredi 13, 14h30 : les ventes au détail américaines restent solides en mars. – Vendredi 15, 11h : nouvelle hausse de l’inflation eurolandaise en mars. – Vendredi 15, 14h30 : l’inflation américaine progresse mais reste sous toujours contrôle en mars. – Vendredi 15, 15h15 : la production industrielle américaine retrouve des couleurs en mars.

Note de la France : vers une dégradation dès 2012 ?

C’est presque un secret de polichinelle : depuis une dizaine d’années, les indicateurs qui génèrent normalement la notation d’une dette souveraine ne permettent plus d’octroyer un AAA à la France. Pourtant, en dépit de ces évidences et dans la mesure où cette dernière reste l’une des premières puissances mondiales (la deuxième de la zone euro), les agences de notation maintiennent l’Hexagone dans ce club très fermé des pays « a priori » sans risque. Du moins jusqu’aux élections présidentielles de 2012. Pour la suite, tout dépendra de l’issue de ces dernières et surtout de la stratégie qui sera alors mise en place. C’est dans ce contexte et indépendamment de toute préoccupation partisane qu’il va falloir analyser les programmes des différents partis politiques susceptibles de diriger la France après 2012. Pour le moment, seul un d’entre eux a annoncé la couleur, en l’occurrence le Parti Socialiste. Aussi, nous sommes contraints de dire que si le programme du PS est appliqué en l’état à partir de 2012, la note de la dette publique française sera dégradée quelques mois, voire quelques semaines plus tard…

Note de la France : vers une dégradation dès 2012 ?

C’est presque un secret de polichinelle : depuis une dizaine d’années, les indicateurs qui génèrent normalement la notation d’une dette souveraine ne permettent plus d’octroyer un AAA à la France. Pourtant, en dépit de ces évidences et dans la mesure où cette dernière reste l’une des premières puissances mondiales (la deuxième de la zone euro), les agences de notation maintiennent l’Hexagone dans ce club très fermé des pays « a priori » sans risque. Du moins jusqu’aux élections présidentielles de 2012. Pour la suite, tout dépendra de l’issue de ces dernières et surtout de la stratégie qui sera alors mise en place. C’est dans ce contexte et indépendamment de toute préoccupation partisane qu’il va falloir analyser les programmes des différents partis politiques susceptibles de diriger la France après 2012. Pour le moment, seul un d’entre eux a annoncé la couleur, en l’occurrence le Parti Socialiste. Aussi, nous sommes contraints de dire que si le programme du PS est appliqué en l’état à partir de 2012, la note de la dette publique française sera dégradée quelques mois, voire quelques semaines plus tard…

La BCE fidèle à elle-même…

La BCE fidèle à elle-même…

Conformément à l’annonce d’un resserrement monétaire modéré il y a un mois, la BCE a, sans surprise, augmenté son taux refi de 0,25 point. Après avoir été la Banque Centrale occidentale qui a le moins assoupli sa politique monétaire pendant la crise, la BCE est donc aussi la première à resserrer son étreinte au-delà de 1 %. Saura-t-elle s’en satisfaire ou vaudra-t-elle aller plus loin et mettre en danger la croissance de la zone euro ?