Aux commandes de l'économie et de la finance

La reprise de l’emploi s’installe outre-Atlantique.

A suivre du 2 au 6 mai : – Lundi 2, 16h (heure de Paris) : petite baisse pour l’indice ISM manufacturier en avril. – Mercredi 4, 16h : l’indice ISM non-manufacturier se stabilise en avril. – Jeudi 5, 13h : la Bank of England laisse sans surprise son taux de base inchangé en mai. – Jeudi 5, 13h45 : statu quo pour le taux refi de la BCE en mai. – Vendredi 6, 14h30 : la reprise de l’emploi s’installe outre-Atlantique.

Euro : 1,50 dollar aujourd’hui, 1,20 demain et 1 franc après-demain ?

Euro : 1,50 dollar aujourd’hui, 1,20 demain et 1 franc après-demain ?

C’est malheureux à dire, mais le triste scénario de 2008 est bien en train de se reproduire sous nos yeux. Les mêmes causes continuant de produire les mêmes effets. Ainsi, comme en 2007-2008, la fin d’année 2010 et le début 2011 ont été marqués par une aggravation des divergences de politique monétaire entre les Etats-Unis et la zone euro. Compte tenu de cet écart de « vision du monde » et surtout de taux d’intérêt, l’euro s’est fortement apprécié face au dollar. Le problème est qu’avec un euro autour de 1,50 dollar, la zone euro entrera en récession au troisième trimestre 2011. Les déficits publics et les taux de chômage repartiront à la hausse dans tous les pays eurolandais, y compris en Allemagne et bien sûr en France. Les investisseurs se rendront alors compte des dégâts causés par l’euro killer, et celui-ci s’effondrera dans la douleur vers les 1,20 dollar d’ici la fin 2011. Pour peu que la France choisisse d’engager une nouvelle augmentation de ses dépenses publiques en 2012 et nous pourront dire adieu à notre très chère zone euro dès 2013…

Euro : 1,50 dollar aujourd’hui, 1,20 demain et 1 franc après-demain ?

Euro : 1,50 dollar aujourd’hui, 1,20 demain et 1 franc après-demain ?

C’est malheureux à dire, mais le triste scénario de 2008 est bien en train de se reproduire sous nos yeux. Les mêmes causes continuant de produire les mêmes effets. Ainsi, comme en 2007-2008, la fin d’année 2010 et le début 2011 ont été marqués par une aggravation des divergences de politique monétaire entre les Etats-Unis et la zone euro. Compte tenu de cet écart de « vision du monde » et surtout de taux d’intérêt, l’euro s’est fortement apprécié face au dollar. Le problème est qu’avec un euro autour de 1,50 dollar, la zone euro entrera en récession au troisième trimestre 2011. Les déficits publics et les taux de chômage repartiront à la hausse dans tous les pays eurolandais, y compris en Allemagne et bien sûr en France. Les investisseurs se rendront alors compte des dégâts causés par l’euro killer, et celui-ci s’effondrera dans la douleur vers les 1,20 dollar d’ici la fin 2011. Pour peu que la France choisisse d’engager une nouvelle augmentation de ses dépenses publiques en 2012 et nous pourront dire adieu à notre très chère zone euro dès 2013…

France : les consommateurs lâchent prise.

France : les consommateurs lâchent prise.

C’est un fait : les arbres ne montent pas au ciel. La baisse de la consommation des ménages français en mars ne fait que le rappeler. Il est vrai qu’après avoir soutenu la croissance coûte que coûte depuis plus de dix ans, la consommation hexagonale apparaissait de plus en plus comme un moteur indéfectible qui ne pourrait jamais s’arrêter. Mieux, au moment où celui-ci commençait à « caler », la prime à la casse de 2009-2010 est venue prolonger l’illusion. Seulement voilà, toutes les bonnes choses ont une fin et la vigueur de la consommation des Français n’échappe pas à la règle…

France : les consommateurs lâchent prise.

France : les consommateurs lâchent prise.

C’est un fait : les arbres ne montent pas au ciel. La baisse de la consommation des ménages français en mars ne fait que le rappeler. Il est vrai qu’après avoir soutenu la croissance coûte que coûte depuis plus de dix ans, la consommation hexagonale apparaissait de plus en plus comme un moteur indéfectible qui ne pourrait jamais s’arrêter. Mieux, au moment où celui-ci commençait à « caler », la prime à la casse de 2009-2010 est venue prolonger l’illusion. Seulement voilà, toutes les bonnes choses ont une fin et la vigueur de la consommation des Français n’échappe pas à la règle…

France : comment éviter une nouvelle crise en 2012 ?

C’est une évidence, les prochaines élections présidentielles se joueront sur le terrain économique et social. En effet, fini le marketing ou le bling bling et peu importe les interventions de l’armée française à travers le monde. Ce que veulent les Français avant tout ce sont de l’emploi, du pouvoir d’achat et surtout des perspectives d’avenir. Car, malheureusement depuis une dizaine d’années, force est de constater que la croissance forte et les créations d’emplois massives n’ont pas été au rendez-vous. Pis, la « fracture sociale », principal thème de campagne des élections de 2002, s’est aggravée. A tel point que de plus en plus de citoyens se détournent désormais des partis traditionnels pour « se réfugier » vers les extrêmes. Bien entendu, ce « ras-le-bol » général peut en partie se comprendre, en particulier pour les personnes les moins favorisées, qui ont vu leur revenu augmenter faiblement, voire reculer, alors que les prix des denrées alimentaires, de l’énergie et des loyers n’ont cessé de flamber. Cette situation difficile justifie-t-elle pour autant de se jeter à corps perdu, comme par désespoir, dans des solutions extrémistes et par là même dangereuses ? Certainement pas. Il faut donc être clair : au cours des prochains trimestres, la France va donc jouer sa dernière carte. Car, en mai 2012, il sera trop tard…

France : comment éviter une nouvelle crise en 2012 ?

C’est une évidence, les prochaines élections présidentielles se joueront sur le terrain économique et social. En effet, fini le marketing ou le bling bling et peu importe les interventions de l’armée française à travers le monde. Ce que veulent les Français avant tout ce sont de l’emploi, du pouvoir d’achat et surtout des perspectives d’avenir. Car, malheureusement depuis une dizaine d’années, force est de constater que la croissance forte et les créations d’emplois massives n’ont pas été au rendez-vous. Pis, la « fracture sociale », principal thème de campagne des élections de 2002, s’est aggravée. A tel point que de plus en plus de citoyens se détournent désormais des partis traditionnels pour « se réfugier » vers les extrêmes. Bien entendu, ce « ras-le-bol » général peut en partie se comprendre, en particulier pour les personnes les moins favorisées, qui ont vu leur revenu augmenter faiblement, voire reculer, alors que les prix des denrées alimentaires, de l’énergie et des loyers n’ont cessé de flamber. Cette situation difficile justifie-t-elle pour autant de se jeter à corps perdu, comme par désespoir, dans des solutions extrémistes et par là même dangereuses ? Certainement pas. Il faut donc être clair : au cours des prochains trimestres, la France va donc jouer sa dernière carte. Car, en mai 2012, il sera trop tard…

Où va la zone euro ? (suite)

Pour sortir la zone euro de l’ornière, il faudra forcément engager une accélération de l’Union Economique et politique ; un renforcement de la convergence, en particulier fiscale et budgétaire (1) ; l’adoption de mécanismes de prévention et de résolution des crises. Explications…