Aux commandes de l'économie et de la finance

A suivre du 13 au 17 juin : – Mardi 14, 14h30 (heure de Paris) : les ventes au détail américaines passent dans le rouge en mai. – Mercredi 15, 14h30 : nouvelle hausse de l’inflation outre-Atlantique en mai. – Mercredi 15, 15h15 : la production industrielle américaine retrouve quelques couleurs en mai. – Jeudi 16, 11h : petit recul de l’inflation eurolandaise en mai. – Jeudi 16, 14h30 : le secteur de la construction souffre toujours en mai. – Vendredi 17, 16h : timide hausse pour l’indicateur avancé du Conference Board en mai.

A suivre du 13 au 17 juin : – Mardi 14, 14h30 (heure de Paris) : les ventes au détail américaines passent dans le rouge en mai. – Mercredi 15, 14h30 : nouvelle hausse de l’inflation outre-Atlantique en mai. – Mercredi 15, 15h15 : la production industrielle américaine retrouve quelques couleurs en mai. – Jeudi 16, 11h : petit recul de l’inflation eurolandaise en mai. – Jeudi 16, 14h30 : le secteur de la construction souffre toujours en mai. – Vendredi 17, 16h : timide hausse pour l’indicateur avancé du Conference Board en mai.

France : Vers un recul du PIB dès le deuxième trimestre ?

France : Vers un recul du PIB dès le deuxième trimestre ?

Après le creusement historique du déficit extérieur français en avril (7,1 milliards d’euros sur un mois), puis la chute de la consommation des ménages, la nouvelle baisse de la production industrielle confirme bien que l’économie française a déjà mangé son pain blanc et qu’elle s’apprête à vivre au moins deux trimestres très difficiles. Il faut se rendre à l’évidence : le PIB français pourrait reculer de l’ordre de 0,2 % au deuxième trimestre 2011. Sa progression annuelle moyenne ne devrait donc pas dépasser les 2 %, limitant par là même la reprise de l’emploi et la baisse des déficits publics.

France : Vers un recul du PIB dès le deuxième trimestre ?

France : Vers un recul du PIB dès le deuxième trimestre ?

Après le creusement historique du déficit extérieur français en avril (7,1 milliards d’euros sur un mois), puis la chute de la consommation des ménages, la nouvelle baisse de la production industrielle confirme bien que l’économie française a déjà mangé son pain blanc et qu’elle s’apprête à vivre au moins deux trimestres très difficiles. Il faut se rendre à l’évidence : le PIB français pourrait reculer de l’ordre de 0,2 % au deuxième trimestre 2011. Sa progression annuelle moyenne ne devrait donc pas dépasser les 2 %, limitant par là même la reprise de l’emploi et la baisse des déficits publics.

DSK : présumé coupable…

DSK : présumé coupable…

On aura tout lu et tout entendu sur la personnalité de Dominique Strauss-Kahn. Chacun y va bien sûr de son commentaire basé sur le passé voire le «passif» de DSK concluant que cet «homme à femmes» est nécessairement coupable. Essayons néanmoins de ne pas trop tirer sur l’ambulance…

DSK : présumé coupable…

DSK : présumé coupable…

On aura tout lu et tout entendu sur la personnalité de Dominique Strauss-Kahn. Chacun y va bien sûr de son commentaire basé sur le passé voire le «passif» de DSK concluant que cet «homme à femmes» est nécessairement coupable. Essayons néanmoins de ne pas trop tirer sur l’ambulance…

Et si l’Oncle Sam n’était vraiment plus à la hauteur ?

Et si l’Oncle Sam n’était vraiment plus à la hauteur ?

Croissance en perte de vitesse, faibles créations d’emplois, chômage repartant à la hausse, aggravation des déficits extérieur et public, faiblesse de la confiance des ménages et des entreprises… A l’évidence, le dynamisme économique américain n’est plus ce qu’il était. L’observation du PIB des Etats-Unis au cours des quatre derniers cycles est d’ailleurs sans appel. En effet, entre le début de la dernière récession (c’est-à-dire au quatrième trimestre 2007) et le premier trimestre 2011 (derniers comptes nationaux connus), le PIB américain n’a progressé que de 0,6 %. Or, à ce stade du cycle (en l’occurrence treize trimestres après le début de la récession), celui-ci avait progressé de 3 % à la suite de la récession de 1980 et de quasiment 8 % après les récessions de 1990 et 2000. Que les « aficionados » de l’Oncle Sam soient cependant rassurés. Celui-ci dispose encore d’un potentiel de réaction conséquent. C’est d’ailleurs souvent dans l’adversité que les Américains donnent le meilleur d’eux-mêmes. C’est notamment ce qui s’était observé dans les années 1980, c’est-à-dire lors de la dernière grave crise économique comparable à celle que nous venons de vivre. A l’époque, la prévision consensuelle annonçait la fin imminente de la puissance économique américaine, notamment au profit du Japon. Et ce d’autant que les Etats-Unis venaient d’élire comme Président un ancien acteur de série B qui semblait loin d’être compétent. Et pourtant, contre toute attente, celui-ci a réussi à prendre le taureau par les cornes et à remettre l’Oncle Sam sur les bons rails, lui permettant de retrouver un dynamisme économique sans précédent. La seule question reste donc de savoir qui sera le prochain Ronald Reagan…

Et si l’Oncle Sam n’était vraiment plus à la hauteur ?

Et si l’Oncle Sam n’était vraiment plus à la hauteur ?

Croissance en perte de vitesse, faibles créations d’emplois, chômage repartant à la hausse, aggravation des déficits extérieur et public, faiblesse de la confiance des ménages et des entreprises… A l’évidence, le dynamisme économique américain n’est plus ce qu’il était. L’observation du PIB des Etats-Unis au cours des quatre derniers cycles est d’ailleurs sans appel. En effet, entre le début de la dernière récession (c’est-à-dire au quatrième trimestre 2007) et le premier trimestre 2011 (derniers comptes nationaux connus), le PIB américain n’a progressé que de 0,6 %. Or, à ce stade du cycle (en l’occurrence treize trimestres après le début de la récession), celui-ci avait progressé de 3 % à la suite de la récession de 1980 et de quasiment 8 % après les récessions de 1990 et 2000. Que les « aficionados » de l’Oncle Sam soient cependant rassurés. Celui-ci dispose encore d’un potentiel de réaction conséquent. C’est d’ailleurs souvent dans l’adversité que les Américains donnent le meilleur d’eux-mêmes. C’est notamment ce qui s’était observé dans les années 1980, c’est-à-dire lors de la dernière grave crise économique comparable à celle que nous venons de vivre. A l’époque, la prévision consensuelle annonçait la fin imminente de la puissance économique américaine, notamment au profit du Japon. Et ce d’autant que les Etats-Unis venaient d’élire comme Président un ancien acteur de série B qui semblait loin d’être compétent. Et pourtant, contre toute attente, celui-ci a réussi à prendre le taureau par les cornes et à remettre l’Oncle Sam sur les bons rails, lui permettant de retrouver un dynamisme économique sans précédent. La seule question reste donc de savoir qui sera le prochain Ronald Reagan…

Consommation française : la traversée du désert ne fait que commencer…

Ce qui devait arriver, arriva ! Après deux ans de soutien artificiel et de faux semblants, la consommation des ménages français commence à afficher son vrai visage. Ainsi, après avoir déjà chuté de 1 % en mars, les dépenses des particuliers se sont encore effondrées de 1,8 % en avril. Leur glissement annuel repasse même en territoire négatif, à – 0,1 % précisément. Cette consommation anémiée n’est d’ailleurs pas près de s’inverser. Explications…