Aux commandes de l'économie et de la finance

2011-2012 : croissances en soldes…

2011-2012 : croissances en soldes…

Comme chaque mois de juin, nous venons d’affiner nos prévisions économiques pour l’année en cours et pour celle à venir. Malheureusement, ces dernières sont à l’image des étiquettes des magasins hexagonaux depuis quelques jours : en soldes. Certes, la croissance mondiale devrait rester appréciable et avoisiner les 4 % tant en 2011 qu’en 2012. Néanmoins, si ce niveau semblait être un plancher il y a encore quelques mois, il apparaît désormais comme un plafond. En fait, selon nos estimations, la progression du PIB international serait d’au mieux 3,9 % cette année et de 3,8 % l’an prochain. De tels résultats continueraient donc de marquer un léger mieux par rapport à leur niveau annuel moyen enregistré entre 1980 et 2010, à savoir 3,3 %. En revanche, ils indiqueraient qu’après un fort rebond à 5 % en 2010, l’heure est dorénavant au ralentissement. Autre problème : à l’instar de ce qui s’observe depuis 2008, l’évolution du PIB mondial demeurera particulièrement disparate, avec des pays émergents toujours en tête et des pays développés définitivement à la traîne. C’est bien là le problème : bien souvent les soldes portent sur des produits de faible et moyenne qualité, tandis que les biens haut de gamme et/ou fortement appréciés sont généralement peu concernés…

Politique, séduction et abstention…

Politique, séduction et abstention…

Le propre d’un homme politique est de convaincre, susciter l’adhésion au service de ses convictions, en d’autres termes séduire. Cet instinct de séduction est parfois poussé à l’extrême avec un mélange de narcissisme et de mégalomanie. Cela n’est pas sans incidence dans les rapports qu’entretiennent les hommes politiques avec la gente féminine…

Politique, séduction et abstention…

Politique, séduction et abstention…

Le propre d’un homme politique est de convaincre, susciter l’adhésion au service de ses convictions, en d’autres termes séduire. Cet instinct de séduction est parfois poussé à l’extrême avec un mélange de narcissisme et de mégalomanie. Cela n’est pas sans incidence dans les rapports qu’entretiennent les hommes politiques avec la gente féminine…

La Grèce doit-elle sortir de l’euro ?

Les chiffres publiés récemment sont éloquents : l’endettement public de la Grèce dépasse 150% du PIB contre 100 % en 2008, ce qui équivaut à environ 350 milliards d’euros. Dans le même temps, la récession économique devrait atteindre 3% en 2011, diminuant d’autant les recettes fiscales collectées par l’Etat grec…

La Grèce doit-elle sortir de l’euro ?

Les chiffres publiés récemment sont éloquents : l’endettement public de la Grèce dépasse 150% du PIB contre 100 % en 2008, ce qui équivaut à environ 350 milliards d’euros. Dans le même temps, la récession économique devrait atteindre 3% en 2011, diminuant d’autant les recettes fiscales collectées par l’Etat grec…

Le jour où la zone euro explosera…

Le jour où la zone euro explosera…

Paris, le 12 novembre 2012. Le sommet franco-allemand, présenté comme celui de la dernière chance, s’est soldé par un nouvel échec. La Chancelière allemande Angela Merkel vient de claquer la porte, refusant les propositions de la Présidente française Martine Aubry. Il faut dire qu’après avoir battu Marine Le Pen au second tour des élections présidentielles en obtenant seulement 58 % des voix, le nouveau Chef de l’Etat français a effectué un fort virage à gauche, pensant par là même apaiser le malaise social qui s’est imposé dans l’Hexagone depuis quinze mois. Tout a effectivement commencé le 9 août 2011 avec la sortie de la Grèce de la zone euro. A l’époque, les Grecs étaient exagérément montrés du doigt par l’ensemble des dirigeants politiques et monétaires eurolandais qui refusaient coûte que coûte toute restructuration de la dette publique hellène. Face à cette obstination tenace et devant la grogne sociale qui commençait à se traduire par des émeutes de plus en plus violentes, le gouvernement Papandréou devait alors démissionner, laissant la place à un gouvernement élu sur un programme radical : « sortons de la zone euro ». Rêve, cauchermar ou réalité ? Sommes nous condamnés au scénario catastrophe ?

Le jour où la zone euro explosera…

Le jour où la zone euro explosera…

Paris, le 12 novembre 2012. Le sommet franco-allemand, présenté comme celui de la dernière chance, s’est soldé par un nouvel échec. La Chancelière allemande Angela Merkel vient de claquer la porte, refusant les propositions de la Présidente française Martine Aubry. Il faut dire qu’après avoir battu Marine Le Pen au second tour des élections présidentielles en obtenant seulement 58 % des voix, le nouveau Chef de l’Etat français a effectué un fort virage à gauche, pensant par là même apaiser le malaise social qui s’est imposé dans l’Hexagone depuis quinze mois. Tout a effectivement commencé le 9 août 2011 avec la sortie de la Grèce de la zone euro. A l’époque, les Grecs étaient exagérément montrés du doigt par l’ensemble des dirigeants politiques et monétaires eurolandais qui refusaient coûte que coûte toute restructuration de la dette publique hellène. Face à cette obstination tenace et devant la grogne sociale qui commençait à se traduire par des émeutes de plus en plus violentes, le gouvernement Papandréou devait alors démissionner, laissant la place à un gouvernement élu sur un programme radical : « sortons de la zone euro ». Rêve, cauchermar ou réalité ? Sommes nous condamnés au scénario catastrophe ?