Aux commandes de l'économie et de la finance

Perspectives 2012 : Après la crise, la re-crise ?

Perspectives 2012 : Après la crise, la re-crise ?

Nous ne le répéterons jamais assez : les crises font partie de la vie économique. Elles sont inévitables. Dès lors, en avoir peur ou refuser de les affronter est, par définition, voué à l’échec. Au contraire, celui qui ose réagir et investir n’est certes pas sûr de gagner, mais se donne au moins une chance d’y arriver. Autrement dit, face à l’adversité, la meilleure défense c’est l’attaque. C’est grâce à un tel comportement que la crise de 2009, qui, au dire du plus grand nombre, devait être pire que celle de 1929, a pu être surmontée. Si bien qu’une nette reprise s’est engagée dès la fin 2009 et s’est renforcée en 2010. Pour parvenir à un tel résultat, la mobilisation des dirigeants de la planète a évidemment été nécessaire. Il s’agissait, en effet, d’éviter les erreurs commises en 1929. Malheureusement, chassez le naturel, il revient au galop. Car, si les dirigeants politiques et monétaires ont réussi à agir efficacement dans l’urgence en 2008-2009, faisant oublier en partie leurs erreurs passées, ils ont très vite retrouvé leurs vieux travers. Ainsi, après seulement un an et demi de reprise, l’économie internationale a déjà retrouvé les affres de la crise. Pis, elle semble désormais vouée à un avenir particulièrement terne. A tel point qu’après avoir disparu de la circulation faute de « résultats », les « tenants de l’apocalypse » refont dangereusement surface. Auront-ils raison cette fois ci ?

La récession menace la zone euro.

A suivre du 19 au 23 septembre : – Mardi 20, 11h (heure de Paris) : l’indice ZEW de sentiment économique allemand poursuit sa chute en septembre. – Mardi 20, 14h30 : les mises en chantier et les permis de construire reculent encore en août. – Mercredi 21, 20h15 : statu quo pour le taux des fed funds en septembre. – Jeudi 22, 16h : l’indicateur avancé du Conference Board reste faible en août – Vendredi 23, 10h : les indices PMI dans le secteur manufacturier et dans les services indiquent une possible baisse du PIB eurolandais au troisième trimestre.

La récession menace la zone euro.

A suivre du 19 au 23 septembre : – Mardi 20, 11h (heure de Paris) : l’indice ZEW de sentiment économique allemand poursuit sa chute en septembre. – Mardi 20, 14h30 : les mises en chantier et les permis de construire reculent encore en août. – Mercredi 21, 20h15 : statu quo pour le taux des fed funds en septembre. – Jeudi 22, 16h : l’indicateur avancé du Conference Board reste faible en août – Vendredi 23, 10h : les indices PMI dans le secteur manufacturier et dans les services indiquent une possible baisse du PIB eurolandais au troisième trimestre.

Et si la Grèce sortait de la zone euro ?

Et si la Grèce sortait de la zone euro ?

Comme dit le dicton « quand on veut se débarrasser de son chien, on dit qu’il a la rage »… Ainsi, alors que la crise de la dette publique grecque dure depuis bientôt deux ans et qu’elle paraît de plus en plus inextricable, un nombre croissant d’économistes, d’hommes politiques et d’observateurs en tous genres laisse croire que la sortie de la Grèce de la zone euro pourrait résoudre tous nos problèmes. A les entendre, cette issue permettrait non seulement de mettre un terme à la crise eurolandaise, mais aussi aux déboires grecs. Leur argumentation paraît imparable : en sortant de l’UEM, la Grèce en profiterait pour engager un moratoire de sa dette publique qu’elle négocierait « sereinement » avec ses créanciers, tout en dépréciant fortement sa devise (redevenue la drachme), ce qui lui assurerait ensuite une meilleure compétitivité prix et redorerait le blason de sa croissance. Dans le même temps, une fois l’abcès percé, la zone euro sortirait de l’incertitude et pourrait reprendre son cours normal, sans le « boulet grec »… Si cette théorie peut apparaître séduisante, elle n’en demeure pas moins erronée et surtout dangereuse. La solution est ailleurs. Explications…

Et si la Grèce sortait de la zone euro ?

Et si la Grèce sortait de la zone euro ?

Comme dit le dicton « quand on veut se débarrasser de son chien, on dit qu’il a la rage »… Ainsi, alors que la crise de la dette publique grecque dure depuis bientôt deux ans et qu’elle paraît de plus en plus inextricable, un nombre croissant d’économistes, d’hommes politiques et d’observateurs en tous genres laisse croire que la sortie de la Grèce de la zone euro pourrait résoudre tous nos problèmes. A les entendre, cette issue permettrait non seulement de mettre un terme à la crise eurolandaise, mais aussi aux déboires grecs. Leur argumentation paraît imparable : en sortant de l’UEM, la Grèce en profiterait pour engager un moratoire de sa dette publique qu’elle négocierait « sereinement » avec ses créanciers, tout en dépréciant fortement sa devise (redevenue la drachme), ce qui lui assurerait ensuite une meilleure compétitivité prix et redorerait le blason de sa croissance. Dans le même temps, une fois l’abcès percé, la zone euro sortirait de l’incertitude et pourrait reprendre son cours normal, sans le « boulet grec »… Si cette théorie peut apparaître séduisante, elle n’en demeure pas moins erronée et surtout dangereuse. La solution est ailleurs. Explications…

Cauchemar à l’Elysée…

Nous sommes en mai 2012, le jour de l’intronisation du nouveau Président. Tout le monde attend Dominique Strauss Kahn : 10, 15, 20 minutes, une attente qui semble interminable. Finalement, au bout d’une demi-heure, l’huissier s’écrit enfin : « Monsieur le Président de la République ». Une fois, deux fois, trois fois, DSK n’apparaît toujours pas…. Enfin plus fort : « Monsieur le Président ! S’il vous plait… »

Cauchemar à l’Elysée…

Nous sommes en mai 2012, le jour de l’intronisation du nouveau Président. Tout le monde attend Dominique Strauss Kahn : 10, 15, 20 minutes, une attente qui semble interminable. Finalement, au bout d’une demi-heure, l’huissier s’écrit enfin : « Monsieur le Président de la République ». Une fois, deux fois, trois fois, DSK n’apparaît toujours pas…. Enfin plus fort : « Monsieur le Président ! S’il vous plait… »