Aux commandes de l'économie et de la finance

Dix ans déjà, trois ans seulement…

Dix ans déjà, trois ans seulement…

Comme chaque année depuis dix ans, le monde s’apprête à commémorer un triste anniversaire. Il s’agit bien entendu des attentats du World Trade Center du 11 septembre 2001, qui, malgré les années, restent toujours très présents dans les mémoires. Depuis trois ans, un second évènement est venu se greffer à cette tragédie. En l’occurrence, la faillite « sauvage » de Lehman Brothers le 15 septembre 2008. Bien que plus récent, ce dernier bouleversement semble cependant très loin. Evidemment très différents tant d’un point de vue humanitaire qu’émotionnel, ces évènements présentent deux points communs. Primo, ils ont eu lieu dans la capitale économique américaine, symbole de la puissance des Etats-Unis et plus globalement du capitalisme. Secundo, en quelques minutes, ils ont ébranlé la planète économico-financière internationale, la plongeant dans un profond chaos. Que ce soit en 2008 et surtout en 2001, les analystes, économistes, politologues et autres devins étaient unanimes : le monde ne serait plus jamais pareil et mettrait des années à sortir de la léthargie. Pourtant, aussi surprenant que cela puisse paraître et en dépit des milliers de morts et du choc psychologique, les attentats du 11 septembre 2001 ont eu moins d’impacts négatifs sur la croissance américaine et mondiale que la faillite bancaire du 15 septembre 2008. En revanche, leurs conséquences économiques ont été quasiment similaires pour la zone euro. En effet, dans un cas comme dans l’autre, ceux qui ont le plus souffert de ces crises venant d’outre-Atlantique, ont été les mêmes, en l’occurrence les Eurolandais, qui furent à nouveau les « dindons de la farce ». Nous le constatons encore tout récemment, puisque, si la récession sera vraisemblablement évitée aux Etats-Unis, elle devient de plus en plus probable dans la zone euro, menaçant par là même la stabilité de cette dernière et in fine l’équilibre géopolitique, économique et financier de la planète. En conclusion, si les attentats du 11 septembre 2001 demeureront certainement beaucoup plus longtemps dans les mémoires que la crise financière de 2008, c’est cette dernière qui risque d’engendrer le plus de dégâts économiques et financiers, tant en ampleur qu’en durée…

Dix ans déjà, trois ans seulement…

Dix ans déjà, trois ans seulement…

Comme chaque année depuis dix ans, le monde s’apprête à commémorer un triste anniversaire. Il s’agit bien entendu des attentats du World Trade Center du 11 septembre 2001, qui, malgré les années, restent toujours très présents dans les mémoires. Depuis trois ans, un second évènement est venu se greffer à cette tragédie. En l’occurrence, la faillite « sauvage » de Lehman Brothers le 15 septembre 2008. Bien que plus récent, ce dernier bouleversement semble cependant très loin. Evidemment très différents tant d’un point de vue humanitaire qu’émotionnel, ces évènements présentent deux points communs. Primo, ils ont eu lieu dans la capitale économique américaine, symbole de la puissance des Etats-Unis et plus globalement du capitalisme. Secundo, en quelques minutes, ils ont ébranlé la planète économico-financière internationale, la plongeant dans un profond chaos. Que ce soit en 2008 et surtout en 2001, les analystes, économistes, politologues et autres devins étaient unanimes : le monde ne serait plus jamais pareil et mettrait des années à sortir de la léthargie. Pourtant, aussi surprenant que cela puisse paraître et en dépit des milliers de morts et du choc psychologique, les attentats du 11 septembre 2001 ont eu moins d’impacts négatifs sur la croissance américaine et mondiale que la faillite bancaire du 15 septembre 2008. En revanche, leurs conséquences économiques ont été quasiment similaires pour la zone euro. En effet, dans un cas comme dans l’autre, ceux qui ont le plus souffert de ces crises venant d’outre-Atlantique, ont été les mêmes, en l’occurrence les Eurolandais, qui furent à nouveau les « dindons de la farce ». Nous le constatons encore tout récemment, puisque, si la récession sera vraisemblablement évitée aux Etats-Unis, elle devient de plus en plus probable dans la zone euro, menaçant par là même la stabilité de cette dernière et in fine l’équilibre géopolitique, économique et financier de la planète. En conclusion, si les attentats du 11 septembre 2001 demeureront certainement beaucoup plus longtemps dans les mémoires que la crise financière de 2008, c’est cette dernière qui risque d’engendrer le plus de dégâts économiques et financiers, tant en ampleur qu’en durée…

La BCE va-t-elle enfin rassurer ?

A suivre du 5 au 9 septembre : – Mardi 6, 16h (heure de Paris) : l’indice ISM non-manufacturier se rapproche de la barre des 50 en août. – Jeudi 8, 13h : Statu quo pour le taux de base de la BoE en septembre. – Jeudi 8, 13h45 : la BCE laisse son taux refi inchangé en septembre. – Jeudi 8, 14h30 : le déficit commercial américain se réduit en juillet.

La BCE va-t-elle enfin rassurer ?

A suivre du 5 au 9 septembre : – Mardi 6, 16h (heure de Paris) : l’indice ISM non-manufacturier se rapproche de la barre des 50 en août. – Jeudi 8, 13h : Statu quo pour le taux de base de la BoE en septembre. – Jeudi 8, 13h45 : la BCE laisse son taux refi inchangé en septembre. – Jeudi 8, 14h30 : le déficit commercial américain se réduit en juillet.

Marre d’être manipulés !

Marre d’être manipulés !

« Ce que je sais c’est que je ne sais rien ». En ces temps troublés, il serait bon que chacun médite régulièrement cette phrase du philosophe Socrate. En effet, qu’ils soient dirigeants politiques, banquiers centraux, agents de notation, politologues, économistes, financiers, analystes en tous genres ou encore météorologues, il est frappant de voir avec quelle facilité et quelle rapidité, la grande majorité de ces soi-disant « sachants » ne cesse de se tromper et de lancer des contre-vérités, parfois lourdes de conséquences. L’été qui vient de s’écouler nous en a encore fourni des exemples flagrants. Qu’il s’agisse du cyclone Irène, de la dégradation de la dette américaine ou encore des soubresauts des marchés financiers, nous n’avons cessé d’être “baladés”. En fait, ces évolutions rappellent simplement que les risques de manipulations sont permanents et que le seul moyen de les éviter réside dans une meilleure connaissance des mécanismes économiques et surtout une grande prise de recul par rapport aux annonces des dirigeants politiques et des « experts ». La liste des « forfaitures » serait trop longue pour être dressée. Ne serait-ce que depuis le début d’année, que n’avons-nous pas entendu: « l’hyper-inflation va s’installer en Europe, le taux de chômage français va passer sous les 8 %, les déficits publics de la France et de l’ensemble de la zone vont se réduire fortement, la crise grecque n’est pas une crise de la zone euro, il n’y aura pas d’effet de contagion aux autres pays eurolandais, la croissance va dépasser les 2 % dans l’Hexagone et dans l’UEM en 2011… » Bref, tout était faux. Plus que jamais et à l’instar de Socrate, il faut donc faire preuve d’humilité et de retenue, non seulement en matière de prévisions mais aussi de comportement global. Espérons que les dirigeants politiques et monétaires, ainsi que tous les soi-disant « sachants » de la planète sauront s’en souvenir. En attendant, et pour éviter d’être trop manipulés, rappelons-nous simplement que sur la plupart des annonces de ces derniers, il n’y a qu’environ 20 % de vrai…