Aux commandes de l'économie et de la finance

La job machine américaine tourne toujours au ralenti.

A suivre du 3 au 7 octobre : – Lundi 3, 16h (heure de Paris) : l’indice ISM manufacturier reste faible outre-Atlantique en septembre. – Mercredi 5, 16h : l’indice ISM non-manufacturier se stabilise en septembre. – Jeudi 6, 13h : statu quo sans surprise pour le taux de base de la Banque d’Angleterre. – Jeudi 6, 13h45 : la BCE laisse son taux refi inchangé en septembre. – Vendredi 7, 14h30 : la job machine américaine tourne toujours au ralenti en septembre.

La job machine américaine tourne toujours au ralenti.

A suivre du 3 au 7 octobre : – Lundi 3, 16h (heure de Paris) : l’indice ISM manufacturier reste faible outre-Atlantique en septembre. – Mercredi 5, 16h : l’indice ISM non-manufacturier se stabilise en septembre. – Jeudi 6, 13h : statu quo sans surprise pour le taux de base de la Banque d’Angleterre. – Jeudi 6, 13h45 : la BCE laisse son taux refi inchangé en septembre. – Vendredi 7, 14h30 : la job machine américaine tourne toujours au ralenti en septembre.

Le monde occidental va-t-il se « japoniser » ?

Le monde occidental va-t-il se « japoniser » ?

Dans les années 1980 et jusqu’au début des années 1990, il était présenté comme l’exemple à suivre. Au dire des experts et des professeurs d’économie de l’époque, il n’y avait même aucun doute : le modèle japonais allait s’imposer à l’ensemble des pays développés, voire de la planète. Que ce soit le toyotisme, la théorie d’Aoki, la rigueur ou encore la compétitivité nipponne, tout ce qui venait du Japon paraissait excellent. Malheureusement, et comme c’est très souvent le cas, c’est au moment où un consensus « incontestable » commençait à se généraliser sur la « success story » japonaise que tout s’est effondré. Pour autant, le vieux rêve des Japonais d’imposer leur modèle au reste du monde occidental peut encore devenir réalité. Simplement, ce modèle ne sera certainement pas celui du dynamisme des années 1980, mais plutôt celui de la déflation des années 1990-2010. Car, même si nous n’en sommes heureusement pas encore là, la situation actuelle des pays dits développés ressemble de plus en plus à celle du Japon. Et ce, en particulier dans la zone euro…

Le monde occidental va-t-il se « japoniser » ?

Le monde occidental va-t-il se « japoniser » ?

Dans les années 1980 et jusqu’au début des années 1990, il était présenté comme l’exemple à suivre. Au dire des experts et des professeurs d’économie de l’époque, il n’y avait même aucun doute : le modèle japonais allait s’imposer à l’ensemble des pays développés, voire de la planète. Que ce soit le toyotisme, la théorie d’Aoki, la rigueur ou encore la compétitivité nipponne, tout ce qui venait du Japon paraissait excellent. Malheureusement, et comme c’est très souvent le cas, c’est au moment où un consensus « incontestable » commençait à se généraliser sur la « success story » japonaise que tout s’est effondré. Pour autant, le vieux rêve des Japonais d’imposer leur modèle au reste du monde occidental peut encore devenir réalité. Simplement, ce modèle ne sera certainement pas celui du dynamisme des années 1980, mais plutôt celui de la déflation des années 1990-2010. Car, même si nous n’en sommes heureusement pas encore là, la situation actuelle des pays dits développés ressemble de plus en plus à celle du Japon. Et ce, en particulier dans la zone euro…

2011-2012 : Après la crise, la re-crise ? (E&S n°184)

2011-2012 : Après la crise, la re-crise ? (E&S n°184)

Au sommaire cette semaine : – Humeur : Perspectives 2012 : Après la crise, la re-crise ? – Economie : Zone euro : la récession se rapproche encore un peu plus. – Les marchés : L’euro/dollar va-t-il enfin revenir vers des niveaux normaux ? – A suivre du 26 au 30 septembre : Croissance et inflation : ça baisse encore. – Nos prévisions économiques et financières pour 2011.

2011-2012 : Après la crise, la re-crise ? (E&S n°184)

2011-2012 : Après la crise, la re-crise ? (E&S n°184)

Au sommaire cette semaine : – Humeur : Perspectives 2012 : Après la crise, la re-crise ? – Economie : Zone euro : la récession se rapproche encore un peu plus. – Les marchés : L’euro/dollar va-t-il enfin revenir vers des niveaux normaux ? – A suivre du 26 au 30 septembre : Croissance et inflation : ça baisse encore. – Nos prévisions économiques et financières pour 2011.

Inflation et croissance : ça baisse encore…

A suivre du 26 au 30 septembre : – Lundi 26, 10h (heure de Paris) : l’indice IFO du climat des affaires en Allemagne recule encore en septembre. – Mardi 27, 16h : petit rebond pour l’indice de confiance des consommateurs du Conference Board en septembre. – Jeudi 29, 11h : la nouvelle baisse de l’indice de sentiment économique eurolandais confirme le risque de récession. – Jeudi 29, 14h30 : légère correction haussière du PIB américain au deuxième trimestre. – Vendredi 30, 11h : l’inflation eurolandaise recule en septembre. – Vendredi 30, 14h30 : les revenus et les dépenses des ménages américains ralentissent en août.

Inflation et croissance : ça baisse encore…

A suivre du 26 au 30 septembre : – Lundi 26, 10h (heure de Paris) : l’indice IFO du climat des affaires en Allemagne recule encore en septembre. – Mardi 27, 16h : petit rebond pour l’indice de confiance des consommateurs du Conference Board en septembre. – Jeudi 29, 11h : la nouvelle baisse de l’indice de sentiment économique eurolandais confirme le risque de récession. – Jeudi 29, 14h30 : légère correction haussière du PIB américain au deuxième trimestre. – Vendredi 30, 11h : l’inflation eurolandaise recule en septembre. – Vendredi 30, 14h30 : les revenus et les dépenses des ménages américains ralentissent en août.

Perspectives 2012 : Après la crise, la re-crise ?

Perspectives 2012 : Après la crise, la re-crise ?

Nous ne le répéterons jamais assez : les crises font partie de la vie économique. Elles sont inévitables. Dès lors, en avoir peur ou refuser de les affronter est, par définition, voué à l’échec. Au contraire, celui qui ose réagir et investir n’est certes pas sûr de gagner, mais se donne au moins une chance d’y arriver. Autrement dit, face à l’adversité, la meilleure défense c’est l’attaque. C’est grâce à un tel comportement que la crise de 2009, qui, au dire du plus grand nombre, devait être pire que celle de 1929, a pu être surmontée. Si bien qu’une nette reprise s’est engagée dès la fin 2009 et s’est renforcée en 2010. Pour parvenir à un tel résultat, la mobilisation des dirigeants de la planète a évidemment été nécessaire. Il s’agissait, en effet, d’éviter les erreurs commises en 1929. Malheureusement, chassez le naturel, il revient au galop. Car, si les dirigeants politiques et monétaires ont réussi à agir efficacement dans l’urgence en 2008-2009, faisant oublier en partie leurs erreurs passées, ils ont très vite retrouvé leurs vieux travers. Ainsi, après seulement un an et demi de reprise, l’économie internationale a déjà retrouvé les affres de la crise. Pis, elle semble désormais vouée à un avenir particulièrement terne. A tel point qu’après avoir disparu de la circulation faute de « résultats », les « tenants de l’apocalypse » refont dangereusement surface. Auront-ils raison cette fois ci ?