Aux commandes de l'économie et de la finance

Panne de croissance pour la zone euro au troisième trimestre.

A suivre du 14 au 18 novembre : – Mardi 15, 11h (heure de Paris) : panne de croissance pour la zone euro au troisième trimestre. – Mardi 15, 11h : l’indice ZEW de sentiment économique reste très faible en novembre. – Mardi 15, 14h30 : les ventes au détail ralentissent en octobre aux Etats-Unis. – Mercredi 16, 14h30 : l’inflation recule outre-Atlantique. – Mercredi 16, 15h15 : la production industrielle américaine reste solide. – Jeudi 17, 14h30 : petite correction pour les mises en chantier outre-Atlantique. – Vendredi 18, 16h : l’indicateur avancé du Conference Board progresse toujours.

Panne de croissance pour la zone euro au troisième trimestre.

A suivre du 14 au 18 novembre : – Mardi 15, 11h (heure de Paris) : panne de croissance pour la zone euro au troisième trimestre. – Mardi 15, 11h : l’indice ZEW de sentiment économique reste très faible en novembre. – Mardi 15, 14h30 : les ventes au détail ralentissent en octobre aux Etats-Unis. – Mercredi 16, 14h30 : l’inflation recule outre-Atlantique. – Mercredi 16, 15h15 : la production industrielle américaine reste solide. – Jeudi 17, 14h30 : petite correction pour les mises en chantier outre-Atlantique. – Vendredi 18, 16h : l’indicateur avancé du Conference Board progresse toujours.

Zone euro et marchés financiers : à quand l’armistice ?

Zone euro et marchés financiers : à quand l’armistice ?

A l’heure où l’Europe occidentale commémore le 93ème anniversaire de l’armistice de la Première Guerre Mondiale, les hostilités continuent de plus belle entre la zone euro et les marchés financiers. Le départ de Papandréou, la démission annoncée de Berlusconi et le nouveau plan de rigueur en France n’y ont d’ailleurs rien changé. Les Mélenchon, Le Pen et autres « altermondialistes » vont évidemment monter au créneau pour crier qu’une fois encore, le monde est sous la domination dévastatrice des marchés financiers. Si cette opinion est évidemment bien pratique, elle demeure néanmoins particulièrement simpliste. En effet, si les Etats sont devenus aussi dépendants des marchés financiers, c’est avant tout parce qu’ils n’ont cessé de les utiliser depuis plus de vingt ans pour payer leurs déficits publics récurrents et abyssaux. Le pire est qu’en dépit de ce laxisme budgétaire incontrôlé, la croissance des pays de la zone euro n’a jamais été aussi faible, alimentant par là même les déficits et la dette des Etats. Pour sortir définitivement de ce cercle infernal, il faudra rapidement signer l’armistice. Mais ce dernier ne devra pas être vexatoire et attiser les haines comme celui de 1918, qui porta en lui les germes de la Deuxième Guerre Mondiale. Bien au contraire, il doit rassurer, tout en réconciliant les marchés et les populations. Voici nos propositions…

Zone euro et marchés financiers : à quand l’armistice ?

Zone euro et marchés financiers : à quand l’armistice ?

A l’heure où l’Europe occidentale commémore le 93ème anniversaire de l’armistice de la Première Guerre Mondiale, les hostilités continuent de plus belle entre la zone euro et les marchés financiers. Le départ de Papandréou, la démission annoncée de Berlusconi et le nouveau plan de rigueur en France n’y ont d’ailleurs rien changé. Les Mélenchon, Le Pen et autres « altermondialistes » vont évidemment monter au créneau pour crier qu’une fois encore, le monde est sous la domination dévastatrice des marchés financiers. Si cette opinion est évidemment bien pratique, elle demeure néanmoins particulièrement simpliste. En effet, si les Etats sont devenus aussi dépendants des marchés financiers, c’est avant tout parce qu’ils n’ont cessé de les utiliser depuis plus de vingt ans pour payer leurs déficits publics récurrents et abyssaux. Le pire est qu’en dépit de ce laxisme budgétaire incontrôlé, la croissance des pays de la zone euro n’a jamais été aussi faible, alimentant par là même les déficits et la dette des Etats. Pour sortir définitivement de ce cercle infernal, il faudra rapidement signer l’armistice. Mais ce dernier ne devra pas être vexatoire et attiser les haines comme celui de 1918, qui porta en lui les germes de la Deuxième Guerre Mondiale. Bien au contraire, il doit rassurer, tout en réconciliant les marchés et les populations. Voici nos propositions…

La quadrature du cercle.

C’est la formule qui résume le mieux la situation de la zone euro actuellement. Les pays qui constituent cette zone doivent procéder pour la plupart, à une « cure » de désendettement qui promet d’être longue, car profonde. Mais diminuer la dette implique à la fois une hausse des prélèvements et une baisse des dépenses publiques, c’est-à-dire une chute certaine de la croissance voire un plongeon dans la récession, avec comme conséquence une diminution des rentrées fiscales, donc une augmentation de la dette…

La quadrature du cercle.

C’est la formule qui résume le mieux la situation de la zone euro actuellement. Les pays qui constituent cette zone doivent procéder pour la plupart, à une « cure » de désendettement qui promet d’être longue, car profonde. Mais diminuer la dette implique à la fois une hausse des prélèvements et une baisse des dépenses publiques, c’est-à-dire une chute certaine de la croissance voire un plongeon dans la récession, avec comme conséquence une diminution des rentrées fiscales, donc une augmentation de la dette…