Aux commandes de l'économie et de la finance

Une petite semaine statistique.

A suivre du 7 au 11 novembre : – Mercredi 9, 3h (heure de Paris) : forte baisse de l’inflation chinoise en octobre. – Jeudi 10, 8h45 : net recul de la production industrielle française en septembre. – Jeudi 10, 13h : statu quo sans surprise pour le taux repo de la Banque d’Angleterre en novembre. – Jeudi 10, 14h30 : petite hausse du déficit commercial outre-Atlantique.

Une petite semaine statistique.

A suivre du 7 au 11 novembre : – Mercredi 9, 3h (heure de Paris) : forte baisse de l’inflation chinoise en octobre. – Jeudi 10, 8h45 : net recul de la production industrielle française en septembre. – Jeudi 10, 13h : statu quo sans surprise pour le taux repo de la Banque d’Angleterre en novembre. – Jeudi 10, 14h30 : petite hausse du déficit commercial outre-Atlantique.

Papandreou = Nappadeuro

Papandreou = Nappadeuro

Après des mois de négociations et de réunions « de la dernière chance », les dix-sept pays de l’Union Economique et Monétaire avaient finalement réussi à se mettre d’accord pour sauver la Grèce et, par là même, tenter de relancer la zone euro sur les bons rails. Certes, comme nous l’expliquions la semaine dernière dans ces mêmes colonnes, cet accord était loin d’être parfait et omettait notamment d’engager des solutions pour améliorer la croissance économique. Pour autant, il fournissait un bol d’air d’au moins six mois à la Grèce et à la zone euro, le temps de retrouver le chemin d’une activité plus soutenue. Malheureusement, c’était sans compter le coup de poker, ou plutôt le coup de folie de M. Papandréou. L’anagramme de son nom était d’ailleurs peut-être prémonitoire : Nappadeuro. Ainsi, plutôt que de faire profil bas et de mettre en œuvre rapidement le plan de sauvetage, le Premier ministre grec a préféré réactiver les braises encore incandescentes d’un incendie qui venait à peine d’être éteint, après deux ans de ravages. Et même si le référendum est a priori annulé (du moins pour le moment), cette volte-face de la Grèce laissera des traces indélébiles. Le processus d’explosion de la zone euro a donc bien commencé. Et si nous voulons l’arrêter, il va falloir agir vite et bien…

Papandreou = Nappadeuro

Papandreou = Nappadeuro

Après des mois de négociations et de réunions « de la dernière chance », les dix-sept pays de l’Union Economique et Monétaire avaient finalement réussi à se mettre d’accord pour sauver la Grèce et, par là même, tenter de relancer la zone euro sur les bons rails. Certes, comme nous l’expliquions la semaine dernière dans ces mêmes colonnes, cet accord était loin d’être parfait et omettait notamment d’engager des solutions pour améliorer la croissance économique. Pour autant, il fournissait un bol d’air d’au moins six mois à la Grèce et à la zone euro, le temps de retrouver le chemin d’une activité plus soutenue. Malheureusement, c’était sans compter le coup de poker, ou plutôt le coup de folie de M. Papandréou. L’anagramme de son nom était d’ailleurs peut-être prémonitoire : Nappadeuro. Ainsi, plutôt que de faire profil bas et de mettre en œuvre rapidement le plan de sauvetage, le Premier ministre grec a préféré réactiver les braises encore incandescentes d’un incendie qui venait à peine d’être éteint, après deux ans de ravages. Et même si le référendum est a priori annulé (du moins pour le moment), cette volte-face de la Grèce laissera des traces indélébiles. Le processus d’explosion de la zone euro a donc bien commencé. Et si nous voulons l’arrêter, il va falloir agir vite et bien…

La job machine américaine se redresse progressivement.

A suivre du 31 octobre au 4 novembre : – Lundi 31, 11h (heure de Paris) : l’inflation eurolandaise se stabilise en octobre. – Mardi 1er, 15h : l’indice ISM manufacturier se stabilise en octobre. – Mercredi 2, 17h30 : statu quo sans surprise pour les taux des fed funds en novembre. – Jeudi 3, 13h45 : pas de changement pour le taux refi de la BCE en novembre. – Jeudi 3, 15h: l’indice ISM non-manufacturier retrouve le chemin de la hausse en octobre. – Vendredi 4, 13h30 : la job machine américaine se redresse progressivement en octobre.