Aux commandes de l'économie et de la finance

La petite reprise de l’emploi se poursuit outre-Atlantique.

A suivre du 28 novembre au 2 décembre : – Mardi 29, 11h (heure de Paris) : l’indice de sentiment économique eurolandais recule encore en novembre – Mardi 29, 16h : l’indice de confiance des consommateurs du Conference Board retrouve quelques couleurs en novembre. – Mercredi 30, 8h45 : les dépenses des consommateurs français restent faibles en octobre. – Mercredi 30, 11h : l’inflation eurolandaise recule en novembre. – Jeudi 1er, 16h : petite hausse pour l’indice ISM manufacturier en novembre. – Vendredi 2, 14h30 : la petite reprise de l’emploi se poursuit outre-Atlantique.

Faut-il jeter l’éponge ?

Faut-il jeter l’éponge ?

Plus rien ne va. La récession est de retour dans la quasi-totalité des pays de la zone euro. Les changements de gouvernements en Grèce, en Italie et en Espagne n’ont eu aucun effet sur les taux d’intérêt des obligations d’Etat des pays concernés. Ceux-ci restent donc prohibitifs, alimentant le cercle infernal Récession-Chômage-Déficits publics. Parallèlement, les marchés boursiers continuent de déprimer, entretenant un autre cercle pernicieux, à savoir, Baisse des cours-Désinvestissement-Récession. Face à l’ensemble de ces mauvaises nouvelles, il pourrait être tentant de jeter l’éponge, de conseiller aux investisseurs de vendre toutes leurs actions, de se focaliser sur l’or ou sur les terres arables, ou encore de demander aux chefs d’entreprise d’arrêter d’investir, de réduire au maximum la voilure, voire de s’expatrier dans un « monde meilleur ». En d’autres termes, nous ne blâmerons pas ceux qui argueront du marasme actuel pour baisser les bras et passer dans le camp des Cassandre. Pour autant, nous n’en profiterons pas pour tomber, nous aussi, dans les limbes du pessimisme. Et voilà pourquoi…

Faut-il jeter l’éponge ?

Faut-il jeter l’éponge ?

Plus rien ne va. La récession est de retour dans la quasi-totalité des pays de la zone euro. Les changements de gouvernements en Grèce, en Italie et en Espagne n’ont eu aucun effet sur les taux d’intérêt des obligations d’Etat des pays concernés. Ceux-ci restent donc prohibitifs, alimentant le cercle infernal Récession-Chômage-Déficits publics. Parallèlement, les marchés boursiers continuent de déprimer, entretenant un autre cercle pernicieux, à savoir, Baisse des cours-Désinvestissement-Récession. Face à l’ensemble de ces mauvaises nouvelles, il pourrait être tentant de jeter l’éponge, de conseiller aux investisseurs de vendre toutes leurs actions, de se focaliser sur l’or ou sur les terres arables, ou encore de demander aux chefs d’entreprise d’arrêter d’investir, de réduire au maximum la voilure, voire de s’expatrier dans un « monde meilleur ». En d’autres termes, nous ne blâmerons pas ceux qui argueront du marasme actuel pour baisser les bras et passer dans le camp des Cassandre. Pour autant, nous n’en profiterons pas pour tomber, nous aussi, dans les limbes du pessimisme. Et voilà pourquoi…

Zone euro : attention aux lendemains qui déchantent.

A suivre du 21 au 25 novembre : – Mardi 22, 14h 30 (heure de Paris) : la bonne résistance de l’Oncle Sam se confirme. – Mercredi 23, 8h45 : le climat des affaires en France s’enfonce encore un peu plus en novembre. – Mercredi 23, 10h : nouvelle baisse pour les indices PMI eurolandais en novembre. – Mercredi 23, 14h30 : les revenus et les dépenses des ménages américains restent solides en octobre. – Jeudi 24, 10h : l’Allemagne va continuer de souffrir.

Zone euro : attention aux lendemains qui déchantent.

A suivre du 21 au 25 novembre : – Mardi 22, 14h 30 (heure de Paris) : la bonne résistance de l’Oncle Sam se confirme. – Mercredi 23, 8h45 : le climat des affaires en France s’enfonce encore un peu plus en novembre. – Mercredi 23, 10h : nouvelle baisse pour les indices PMI eurolandais en novembre. – Mercredi 23, 14h30 : les revenus et les dépenses des ménages américains restent solides en octobre. – Jeudi 24, 10h : l’Allemagne va continuer de souffrir.

Croissance eurolandaise : plus dure sera la chute…

Croissance eurolandaise : plus dure sera la chute…

Ouf ! En dépit des dérapages financiers et du marasme économico-social qui est en train de s’installer dans la zone euro, le PIB de cette dernière n’a pas reculé au troisième trimestre. Il a même progressé de 0,2 %. Si l’honneur est sauf, il n’y a cependant pas de quoi pavoiser. Et ce d’autant que les prochains trimestres s’annoncent catastrophiques. Si les meubles ont été sauvés au troisième trimestre, la sanction risque d’être beaucoup plus forte au quatrième. En effet, compte tenu de l’effondrement du climat des affaires dans l’industrie et les services depuis septembre, de l’augmentation des taux d’intérêt à long terme et des dangers qui menacent la zone euro, une baisse du PIB de l’ordre de 0,5 % devrait s’observer sur les trois derniers mois de l’année 2011. Dès lors, en dépit d’un acquis de croissance de 1,7 %, au sortir du troisième trimestre, la croissance annuelle française devrait avoisiner les 1,5 % en 2011. Mais, ce n’est pas tout, car cette baisse du PIB du quatrième trimestre suscitera un acquis de croissance négatif pour 2012, qui devait être de l’ordre de – 0,2 %. Des évolutions que seront similaires pour l’ensemble de la zone euro. Que l’on se situe dans l’Hexagone, en Allemagne ou à l’échelle de la zone euro, il faut donc bien profiter de l’accalmie cosmétique générée par les comptes nationaux du troisième trimestre, car elle ne va pas durer…

Croissance eurolandaise : plus dure sera la chute…

Croissance eurolandaise : plus dure sera la chute…

Ouf ! En dépit des dérapages financiers et du marasme économico-social qui est en train de s’installer dans la zone euro, le PIB de cette dernière n’a pas reculé au troisième trimestre. Il a même progressé de 0,2 %. Si l’honneur est sauf, il n’y a cependant pas de quoi pavoiser. Et ce d’autant que les prochains trimestres s’annoncent catastrophiques. Si les meubles ont été sauvés au troisième trimestre, la sanction risque d’être beaucoup plus forte au quatrième. En effet, compte tenu de l’effondrement du climat des affaires dans l’industrie et les services depuis septembre, de l’augmentation des taux d’intérêt à long terme et des dangers qui menacent la zone euro, une baisse du PIB de l’ordre de 0,5 % devrait s’observer sur les trois derniers mois de l’année 2011. Dès lors, en dépit d’un acquis de croissance de 1,7 %, au sortir du troisième trimestre, la croissance annuelle française devrait avoisiner les 1,5 % en 2011. Mais, ce n’est pas tout, car cette baisse du PIB du quatrième trimestre suscitera un acquis de croissance négatif pour 2012, qui devait être de l’ordre de – 0,2 %. Des évolutions que seront similaires pour l’ensemble de la zone euro. Que l’on se situe dans l’Hexagone, en Allemagne ou à l’échelle de la zone euro, il faut donc bien profiter de l’accalmie cosmétique générée par les comptes nationaux du troisième trimestre, car elle ne va pas durer…