Aux commandes de l'économie et de la finance

France : état des lieux avant les élections…

France : état des lieux avant les élections…

Commençons par rappeler quelques statistiques officielles, qui permettent de dresser un premier bilan de la mandature Sarkozy : entre 2007 et 2012, la dette publique totale(1) de la France est passée de 62% à 89% sans tenir compte des engagements futurs liés au règlement des retraites des fonctionnaires et assimilés. Dans le même temps, l’endettement total (secteur public + entreprises + ménages) a atteint 350%…

En avril, les marchés restent fragiles…

En avril, les marchés restent fragiles…

A l’instar du célèbre dicton « en avril, ne te découvre pas d’un fil », les marchés font aussi généralement rimer « avril » avec « fragile ». En effet, en l’absence de publications de résultats de grandes entreprises et dans le sillage de la trêve pascale, les investisseurs demeurent généralement prudents, au moins jusqu’au 15 avril. Cette année, cette circonspection sera encore plus forte, dans la mesure où les facteurs d’incertitudes se multiplient. Tout d’abord, après la remontée technique du premier trimestre, notamment liée aux efforts pour apaiser la crise de la zone euro, les marchés sont à la recherche d’un nouveau souffle. Conscients que les solutions proposées relèvent avant tout du maquillage et sont loin de pouvoir mettre un terme à la crise de la dette publique dans l’UEM, les investisseurs ont logiquement pris leurs bénéfices. L’échec de l’adjudication du Trésor espagnol mercredi dernier montre d’ailleurs que la rigueur n’est pas un gage de réussite. Dans ce cadre, il est fort probable que les marchés boursiers vont rester très nerveux en avril et au-delà, alternant les phases de forte hausse et de forte baisse. Pour couronner le tout, les élections françaises vont également apporter leur lot d’incertitudes et de volatilité… Attention les secousses…

En avril, les marchés restent fragiles…

En avril, les marchés restent fragiles…

A l’instar du célèbre dicton « en avril, ne te découvre pas d’un fil », les marchés font aussi généralement rimer « avril » avec « fragile ». En effet, en l’absence de publications de résultats de grandes entreprises et dans le sillage de la trêve pascale, les investisseurs demeurent généralement prudents, au moins jusqu’au 15 avril. Cette année, cette circonspection sera encore plus forte, dans la mesure où les facteurs d’incertitudes se multiplient. Tout d’abord, après la remontée technique du premier trimestre, notamment liée aux efforts pour apaiser la crise de la zone euro, les marchés sont à la recherche d’un nouveau souffle. Conscients que les solutions proposées relèvent avant tout du maquillage et sont loin de pouvoir mettre un terme à la crise de la dette publique dans l’UEM, les investisseurs ont logiquement pris leurs bénéfices. L’échec de l’adjudication du Trésor espagnol mercredi dernier montre d’ailleurs que la rigueur n’est pas un gage de réussite. Dans ce cadre, il est fort probable que les marchés boursiers vont rester très nerveux en avril et au-delà, alternant les phases de forte hausse et de forte baisse. Pour couronner le tout, les élections françaises vont également apporter leur lot d’incertitudes et de volatilité… Attention les secousses…

Les créations d’emplois restent fortes outre-Atlantique.

A suivre du 2 au 6 avril : – Lundi 2, 16h (heure de Paris) : l’indice ISM manufacturier retrouve le chemin de la hausse en mars. – Mercredi 4, 13h45 : Statu quo pour le taux refi de la BCE en avril. – Mercredi 4, 16h : l’indice ISM non-manufacturier se stabilise en mars. – Jeudi 5, 13h : la BoE laisse son taux de base inchangé en avril. – Vendredi 6, 14h30 : les créations d’emplois aux Etats-Unis restent fortes en mars.