Aux commandes de l'économie et de la finance

Les créations d’emplois restent fortes outre-Atlantique.

A suivre du 2 au 6 avril : – Lundi 2, 16h (heure de Paris) : l’indice ISM manufacturier retrouve le chemin de la hausse en mars. – Mercredi 4, 13h45 : Statu quo pour le taux refi de la BCE en avril. – Mercredi 4, 16h : l’indice ISM non-manufacturier se stabilise en mars. – Jeudi 5, 13h : la BoE laisse son taux de base inchangé en avril. – Vendredi 6, 14h30 : les créations d’emplois aux Etats-Unis restent fortes en mars.

L’Espagne va-t-elle craquer ?

L’Espagne va-t-elle craquer ?

Malgré pléthore d’efforts marketing pour nous faire croire que la crise de la zone euro était terminée, les dirigeants eurolandais ont vite été rattrapés par la réalité. En effet, à peine a-t-on terminé de poser un gros sparadrap sur la plaie grecque (qui est d’ailleurs toujours très loin d’être cicatrisée) que l’Espagne ravive les braises de la crise de la dette publique. Nos voisins ibères n’ont pourtant pas démérité. Ils ont notamment décidé d’engager un plan de rigueur exceptionnel, censé remettre les comptes publics sur la bonne voie. Parallèlement, il faut souligner que ces derniers sont loin d’être catastrophiques. Ainsi, en 2012, les dépenses publiques ne représentent que 43 % du PIB et la dette publique n’est « que » de 70 % du PIB. A titre de comparaison, ces mêmes ratios sont respectivement de 49 % et 89 % pour l’ensemble de la zone euro. Que dire alors des résultats français, en l’occurrence 56 % et 90 %. Dans la mesure où le poids de l’Espagne dans ce dernier avoisine les 12,9 % et où le chômage y est déjà stratosphérique, un enlisement de la crise espagnole deviendra assurément catastrophique.

L’Espagne va-t-elle craquer ?

L’Espagne va-t-elle craquer ?

Malgré pléthore d’efforts marketing pour nous faire croire que la crise de la zone euro était terminée, les dirigeants eurolandais ont vite été rattrapés par la réalité. En effet, à peine a-t-on terminé de poser un gros sparadrap sur la plaie grecque (qui est d’ailleurs toujours très loin d’être cicatrisée) que l’Espagne ravive les braises de la crise de la dette publique. Nos voisins ibères n’ont pourtant pas démérité. Ils ont notamment décidé d’engager un plan de rigueur exceptionnel, censé remettre les comptes publics sur la bonne voie. Parallèlement, il faut souligner que ces derniers sont loin d’être catastrophiques. Ainsi, en 2012, les dépenses publiques ne représentent que 43 % du PIB et la dette publique n’est « que » de 70 % du PIB. A titre de comparaison, ces mêmes ratios sont respectivement de 49 % et 89 % pour l’ensemble de la zone euro. Que dire alors des résultats français, en l’occurrence 56 % et 90 %. Dans la mesure où le poids de l’Espagne dans ce dernier avoisine les 12,9 % et où le chômage y est déjà stratosphérique, un enlisement de la crise espagnole deviendra assurément catastrophique.

A l’occasion du dernier salon Mondissimo, News21.tv a interviewé Marc Touati sur son dernier livre et sur les mesures à prendre d’urgence après le 6 mai 2012, pour éviter le scénario catastrophe…

A l’occasion du dernier salon Mondissimo, News21.tv a interviewé Marc Touati sur son dernier livre et sur les mesures à prendre d’urgence après le 6 mai 2012, pour éviter le scénario catastrophe…

Le surendettement : un mal pernicieux…

Le surendettement : un mal pernicieux…

L’endettement total des pays industrialisés (dette publique +dette privée) dépasse désormais 350% de leur PIB. C’est un véritable pic dans la lente montée depuis les années 60, avec une accélération certaine depuis 10 ans. Le précédent record a été établi au sortir de la Seconde Guerre Mondiale…

Le surendettement : un mal pernicieux…

Le surendettement : un mal pernicieux…

L’endettement total des pays industrialisés (dette publique +dette privée) dépasse désormais 350% de leur PIB. C’est un véritable pic dans la lente montée depuis les années 60, avec une accélération certaine depuis 10 ans. Le précédent record a été établi au sortir de la Seconde Guerre Mondiale…

Croissance française : 0,5 % par an depuis 2007, 0,07 % depuis 2008 !

Croissance française : 0,5 % par an depuis 2007, 0,07 % depuis 2008 !

L’INSEE a confirmé que le PIB hexagonal a bien augmenté de 0,2 % au quatrième trimestre 2011. De même, la croissance annuelle moyenne du PIB a été confirmée à 1,7 %, exactement la prévision gouvernementale. En un mot : bravo ! Cependant, il faut noter qu’une grande partie de la progression du PIB en 2011 s’explique par une formation de stocks particulièrement élevée. Ainsi, hors stocks, la croissance française n’a été que de 0,9 % l’an passé, c’est-à-dire exactement le même niveau qu’en 2010…

Croissance française : 0,5 % par an depuis 2007, 0,07 % depuis 2008 !

Croissance française : 0,5 % par an depuis 2007, 0,07 % depuis 2008 !

L’INSEE a confirmé que le PIB hexagonal a bien augmenté de 0,2 % au quatrième trimestre 2011. De même, la croissance annuelle moyenne du PIB a été confirmée à 1,7 %, exactement la prévision gouvernementale. En un mot : bravo ! Cependant, il faut noter qu’une grande partie de la progression du PIB en 2011 s’explique par une formation de stocks particulièrement élevée. Ainsi, hors stocks, la croissance française n’a été que de 0,9 % l’an passé, c’est-à-dire exactement le même niveau qu’en 2010…