Aux commandes de l'économie et de la finance

La crise est finie : toujours la même mauvaise farce.

La crise est finie : toujours la même mauvaise farce.

Depuis environ quatre ans, c’est régulièrement la même ritournelle, on nous annonce avec force que la crise est dernière nous. Au printemps 2008, ce fut par exemple le cas d’un hebdomadaire économique français qui, s’appuyant sur un économiste bien connu pour ses erreurs de prévision, consacra sa couverture à cette « heureuse » conjecture. Et, bien entendu, ce fut exactement l’inverse qui se produisit. Ce qui est plus gênant c’est lorsque les dirigeants politiques se livrent aux mêmes excès. Ainsi, que ce soit en 2008, en 2010 ou en 2011, Madame Christine Lagarde, alors Ministre de l’Economie et au demeurant compétente et sympathique, a régulièrement annoncé, elle aussi, que le plus dur était derrière nous, que la crise était presque terminée, que l’économie française allait rapidement redémarrer… Pendant la campagne présidentielle, même punition. Et, aujourd’hui, alors que la récession fait rage dans la zone euro, que de nombreux pays membres font face à une crise sociale sans précédent, le Président français n’hésite plus à crier sur tous les toits que la crise de la zone euro est presque terminée. Nous savions que François Hollande avait de l’humour, mais, à ce point, il faut reconnaître qu’il fait très fort. Nous comprenons tout à fait le devoir d’optimisme du chef de l’Etat et des dirigeants politiques. Mais bien mieux que de la méthode Coué et des efforts marketing, les Français ont surtout besoin de réalisme et de pragmatisme, donc de croissance et d’emplois. Alors, s’il vous plaît M. Hollande, dépêchez-vous d’enlever votre costume d’homme normal et de revêtir celui d’homme providentiel. Vous pouvez encore sauver la France, mais il ne vous reste plus que quelques mois.

L’économie américaine continue de résister, mais…

A suivre du 15 au 19 octobre : – Lundi 15, 15h30 (heure de Paris) : les ventes au détail américaines résistent, mais faiblissent. – Mardi 16, 11h : l’indice ZEW se stabilise à un niveau bas. – Mardi 16, 14h30 : l’inflation américaine reste sous contrôle. – Mardi 16, 15h15 : la production industrielle américaine rebondit en septembre. – Mercredi 17, 14h30 : les mises en chantier repartent à la baisse aux Etats-Unis. – Jeudi 18, 16h : les indicateurs avancés du Conference Board se reprennent.

L’économie américaine continue de résister, mais…

A suivre du 15 au 19 octobre : – Lundi 15, 15h30 (heure de Paris) : les ventes au détail américaines résistent, mais faiblissent. – Mardi 16, 11h : l’indice ZEW se stabilise à un niveau bas. – Mardi 16, 14h30 : l’inflation américaine reste sous contrôle. – Mardi 16, 15h15 : la production industrielle américaine rebondit en septembre. – Mercredi 17, 14h30 : les mises en chantier repartent à la baisse aux Etats-Unis. – Jeudi 18, 16h : les indicateurs avancés du Conference Board se reprennent.

Bataille pour la présidence de l’UMP: RoboCopé en action.

Bataille pour la présidence de l’UMP: RoboCopé en action.

En plein duel face à François Fillon pour la présidence de l’UMP, Jean François Copé radicalise son discours s’attirant les foudres de la majorité gouvernementale. En cause ses récentes déclarations polémiques sur le racisme anti-blancs ou encore sur les pains au chocolat arrachés à des enfants en période de ramadan. Quelle mouche a bien pu piquer le secrétaire national de l’UMP ? Et quelle est sa stratégie ?

Bataille pour la présidence de l’UMP: RoboCopé en action.

Bataille pour la présidence de l’UMP: RoboCopé en action.

En plein duel face à François Fillon pour la présidence de l’UMP, Jean François Copé radicalise son discours s’attirant les foudres de la majorité gouvernementale. En cause ses récentes déclarations polémiques sur le racisme anti-blancs ou encore sur les pains au chocolat arrachés à des enfants en période de ramadan. Quelle mouche a bien pu piquer le secrétaire national de l’UMP ? Et quelle est sa stratégie ?

Quo Vadis (Où allons-nous ?)

Quo Vadis (Où allons-nous ?)

L’été n’a pas apporté de grandes satisfactions, du point de vue économique, c’est le moins qu’on puisse dire. Les grands défis restent les mêmes : relancer la croissance en France ; sauver l’euro dans son périmètre actuel ; freiner la « dégringolade » de l’Europe au niveau mondial. Revenons sur chacun de ces points. Voici le nouvel édito de Bernard Marois pour ACDEFI.