Aux commandes de l'économie et de la finance

Pas de nouvelle baisse du chômage avant les élections américaines.

A suivre du 29 octobre au 2 novembre : – Lundi 29, 14h (heure de Paris) : l’inflation allemande recule. – Mardi 30, 11h : l’indice de sentiment économique recule encore dans la zone euro. – Mardi 30, 15h : l’indice de confiance des ménages du Conference Board remonte encore. – Mercredi 31, 11h : Nouvelle augmentation du chômage dans la zone euro. – Mercredi 31, 11h : L’inflation de la zone euro à 2,5 %. – Jeudi 1er, de 9h à 10h : confirmation de la gravité de la récession dans l’industrie eurolandaise selon les enquêtes des directeurs d’achat. – Jeudi 1er, de 15h : les directeurs d’achat américains ne cèdent toujours pas au pessimisme. – Vendredi 2, 13h30 : pas de nouvelle baisse du taux de chômage avant les élections.

Allemagne-France-Royaume-Uni : la guerre est déclarée…

Allemagne-France-Royaume-Uni : la guerre est déclarée…

Alors que l’Union Européenne vient de recevoir le prix Nobel de la paix, force est de constater que c’est plutôt la guerre qui règne entre ses pays membres. En effet, bien loin des consensus de façade habituels et des sourires forcés, les dirigeants politiques allemands, français et britanniques affichent clairement leurs divergences et ne mâchent plus leurs mots. Echec de la fusion EADS-BAE, tensions au sein de la direction d’Airbus autour du financement de l’A350, mésententes et remontrances sur la stratégie de la BCE ou encore sur le budget européen… Les exemples du désamour franco-anglo-allemand ne manquent pas. Pis, Angela Merkel n’hésite plus à tancer François Hollande et David Cameron pour leur manque de discernement et d’efficacité économique. Jusqu’alors très réservés et très europhiles, les Allemands ne cachent désormais plus leurs rancœurs et leurs inquiétudes quant à l’avenir de l’Union Européenne et de la zone euro. Or, l’Histoire nous a montré que, sans un couple franco-allemand fort et soudé, la construction européenne ne peut avancer, a fortiori si les Anglais mettent régulièrement de l’huile sur le feu. Malheureusement, c’est exactement ce spectacle désastreux qu’offre aujourd’hui l’Union Européenne. Autrement dit, la guerre est déjà déclarée. Espérons simplement que l’Armistice et, ce faisant, le retour de la croissance ne tarderont pas…

Allemagne-France-Royaume-Uni : la guerre est déclarée…

Allemagne-France-Royaume-Uni : la guerre est déclarée…

Alors que l’Union Européenne vient de recevoir le prix Nobel de la paix, force est de constater que c’est plutôt la guerre qui règne entre ses pays membres. En effet, bien loin des consensus de façade habituels et des sourires forcés, les dirigeants politiques allemands, français et britanniques affichent clairement leurs divergences et ne mâchent plus leurs mots. Echec de la fusion EADS-BAE, tensions au sein de la direction d’Airbus autour du financement de l’A350, mésententes et remontrances sur la stratégie de la BCE ou encore sur le budget européen… Les exemples du désamour franco-anglo-allemand ne manquent pas. Pis, Angela Merkel n’hésite plus à tancer François Hollande et David Cameron pour leur manque de discernement et d’efficacité économique. Jusqu’alors très réservés et très europhiles, les Allemands ne cachent désormais plus leurs rancœurs et leurs inquiétudes quant à l’avenir de l’Union Européenne et de la zone euro. Or, l’Histoire nous a montré que, sans un couple franco-allemand fort et soudé, la construction européenne ne peut avancer, a fortiori si les Anglais mettent régulièrement de l’huile sur le feu. Malheureusement, c’est exactement ce spectacle désastreux qu’offre aujourd’hui l’Union Européenne. Autrement dit, la guerre est déjà déclarée. Espérons simplement que l’Armistice et, ce faisant, le retour de la croissance ne tarderont pas…

Petite croissance aux Etats-Unis, récession dans la zone euro.

A suivre du 22 au 26 octobre : – Mardi 23, 8h45 (heure de Paris) : les chefs d’entreprise français dépriment de plus en plus. – Mercredi 24, de 9h30 à 10h : les directeurs d’achat eurolandais confirment que la récession est bien là. – Mercredi 24, 10h : le climat des affaires de l’enquête IFO baisse encore outre-Rhin. – Mercredi 24, 18h : le chômage continue de croître dans l’Hexagone. – Mercredi 24, 20h15 : la Fed ne peut que maintenir le statu quo. – Jeudi 25, 14h30 : les commandes de biens durables américaines se reprennent en septembre. – Vendredi 26, 14h30 : la croissance américaine résiste sans faire des étincelles.

Petite croissance aux Etats-Unis, récession dans la zone euro.

A suivre du 22 au 26 octobre : – Mardi 23, 8h45 (heure de Paris) : les chefs d’entreprise français dépriment de plus en plus. – Mercredi 24, de 9h30 à 10h : les directeurs d’achat eurolandais confirment que la récession est bien là. – Mercredi 24, 10h : le climat des affaires de l’enquête IFO baisse encore outre-Rhin. – Mercredi 24, 18h : le chômage continue de croître dans l’Hexagone. – Mercredi 24, 20h15 : la Fed ne peut que maintenir le statu quo. – Jeudi 25, 14h30 : les commandes de biens durables américaines se reprennent en septembre. – Vendredi 26, 14h30 : la croissance américaine résiste sans faire des étincelles.

Peillon met Ayrault en pétard.

Peillon met Ayrault en pétard.

Cette fois, le coup bas ne vient pas de l’opposition mais du numéro trois du gouvernement lui même Vincent Peillon. En souhaitant l’ouverture d’un débat sur la dépénalisation du cannabis, ce dernier affaiblit en effet un peu plus Jean-Marc Ayrault. Le premier ministre qui vient pour la première fois de passer sous la barre des 50 % de satisfaits (enquête LH2 pour le nouvel observateur) n’avait en effet vraiment pas besoin de cela…

Peillon met Ayrault en pétard.

Peillon met Ayrault en pétard.

Cette fois, le coup bas ne vient pas de l’opposition mais du numéro trois du gouvernement lui même Vincent Peillon. En souhaitant l’ouverture d’un débat sur la dépénalisation du cannabis, ce dernier affaiblit en effet un peu plus Jean-Marc Ayrault. Le premier ministre qui vient pour la première fois de passer sous la barre des 50 % de satisfaits (enquête LH2 pour le nouvel observateur) n’avait en effet vraiment pas besoin de cela…

La crise est finie : toujours la même mauvaise farce.

La crise est finie : toujours la même mauvaise farce.

Depuis environ quatre ans, c’est régulièrement la même ritournelle, on nous annonce avec force que la crise est dernière nous. Au printemps 2008, ce fut par exemple le cas d’un hebdomadaire économique français qui, s’appuyant sur un économiste bien connu pour ses erreurs de prévision, consacra sa couverture à cette « heureuse » conjecture. Et, bien entendu, ce fut exactement l’inverse qui se produisit. Ce qui est plus gênant c’est lorsque les dirigeants politiques se livrent aux mêmes excès. Ainsi, que ce soit en 2008, en 2010 ou en 2011, Madame Christine Lagarde, alors Ministre de l’Economie et au demeurant compétente et sympathique, a régulièrement annoncé, elle aussi, que le plus dur était derrière nous, que la crise était presque terminée, que l’économie française allait rapidement redémarrer… Pendant la campagne présidentielle, même punition. Et, aujourd’hui, alors que la récession fait rage dans la zone euro, que de nombreux pays membres font face à une crise sociale sans précédent, le Président français n’hésite plus à crier sur tous les toits que la crise de la zone euro est presque terminée. Nous savions que François Hollande avait de l’humour, mais, à ce point, il faut reconnaître qu’il fait très fort. Nous comprenons tout à fait le devoir d’optimisme du chef de l’Etat et des dirigeants politiques. Mais bien mieux que de la méthode Coué et des efforts marketing, les Français ont surtout besoin de réalisme et de pragmatisme, donc de croissance et d’emplois. Alors, s’il vous plaît M. Hollande, dépêchez-vous d’enlever votre costume d’homme normal et de revêtir celui d’homme providentiel. Vous pouvez encore sauver la France, mais il ne vous reste plus que quelques mois.