Aux commandes de l'économie et de la finance

La crise et les affaires boostent le FN.

La crise et les affaires boostent le FN.

Lentement mais sûrement, le Front National poursuit sa montée en puissance. Ainsi, Etienne Bousquet-Cassagne, le candidat « malheureux » du FN à Villeneuve-sur-Lot, a réalisé un très bon score puisqu’il a quasiment doublé ses voix entre le premier et le deuxième tour. Villeneuve-sur-Lot a été pendant quelques jours le centre de l’attention médiatique car cette élection législative partielle constitue un baromètre important du comportement des électeurs en période de crise, à un an de la prise de fonctions de François Hollande…

Mario Draghi et les OMT ; un costume de prêteur ultime bien mal taillé.

Mario Draghi et les OMT ; un costume de prêteur ultime bien mal taillé.

« Whatever it takes ». Ces trois petits mots, prononcés par Mario Draghi à l’été 2012, ont participé jusqu’alors à restaurer progressivement le calme dans la zone Euro. Pourtant, depuis quelques semaines, des tensions sont de nouveau perceptibles, comme en atteste notamment la remontée des taux sur les obligations souveraines. De nouvelles turbulences auxquelles le président de la Banque Centrale Européenne (BCE) va devoir faire face. Peut-être en se transformant en « Super Mario » ? Ou, plus simplement, en enfilant son costume de prêteur en dernier ressort ?

Mario Draghi et les OMT ; un costume de prêteur ultime bien mal taillé.

Mario Draghi et les OMT ; un costume de prêteur ultime bien mal taillé.

« Whatever it takes ». Ces trois petits mots, prononcés par Mario Draghi à l’été 2012, ont participé jusqu’alors à restaurer progressivement le calme dans la zone Euro. Pourtant, depuis quelques semaines, des tensions sont de nouveau perceptibles, comme en atteste notamment la remontée des taux sur les obligations souveraines. De nouvelles turbulences auxquelles le président de la Banque Centrale Européenne (BCE) va devoir faire face. Peut-être en se transformant en « Super Mario » ? Ou, plus simplement, en enfilant son costume de prêteur en dernier ressort ?

Des soldes partout, sauf sur la dette publique…

Des soldes partout, sauf sur la dette publique…

De record en record. En toute logique, la dette publique française a atteint un nouveau sommet historique de 1 870,3 milliards d’euros au premier trimestre 2013, soit 91,7 % du PIB. Si ce ratio avait reculé de 1,1 point au troisième trimestre 2012, puis progressé de « seulement » 0,5 point au quatrième, il a donc retrouvé son « rythme de croisière », augmentant de 1,5 point sur le seul premier trimestre 2013. L’accélération de ce ratio au cours des dernières années apparaît de plus en terrifiant : + 10,4 points en trois ans et + 27,5 points depuis début 2008. En monnaie sonnante et trébuchante, la dette publique a progressé de 658,7 milliards d’euros depuis 2008, alors que, sur la même période, le PIB annuel en valeur (donc augmenté de l’inflation) a crû de seulement 124 milliards d’euros. Une dette publique qui augmente six fois plus que le PIB et l’inflation réunis, cela commence à faire désordre… Le pire est que la flambée récente de la dette a été enregistrée en dépit de taux d’intérêt des obligations d’Etat anormalement bas. Cela signifie qu’à présent que les taux remontent et surtout lorsqu’ils vont se tendre fortement d’ici l’automne prochain, la dette progressera encore plus vite. Et, ce d’autant que le déficit public va encore être alourdi par la poursuite de la récession. Sur l’ensemble de l’année 2013, celui-ci devrait au moins atteindre 4,5 % du PIB. D’ici la fin 2013, le ratio dette publique / PIB devrait donc avoisiner les 97 %. Quant à 2014, conformément à la prévision que nous avons établie il y a déjà deux ans, la dette publique française atteindra bien le niveau impressionnant de 100 % du PIB. Une première depuis la seconde guerre mondiale. Pis, depuis six ans, la France ne parvient plus à générer une croissance économique suffisamment forte pour assurer le paiement de la charge d’intérêts de sa dette publique. Et ce n’est pas terminée…

Des soldes partout, sauf sur la dette publique…

Des soldes partout, sauf sur la dette publique…

De record en record. En toute logique, la dette publique française a atteint un nouveau sommet historique de 1 870,3 milliards d’euros au premier trimestre 2013, soit 91,7 % du PIB. Si ce ratio avait reculé de 1,1 point au troisième trimestre 2012, puis progressé de « seulement » 0,5 point au quatrième, il a donc retrouvé son « rythme de croisière », augmentant de 1,5 point sur le seul premier trimestre 2013. L’accélération de ce ratio au cours des dernières années apparaît de plus en terrifiant : + 10,4 points en trois ans et + 27,5 points depuis début 2008. En monnaie sonnante et trébuchante, la dette publique a progressé de 658,7 milliards d’euros depuis 2008, alors que, sur la même période, le PIB annuel en valeur (donc augmenté de l’inflation) a crû de seulement 124 milliards d’euros. Une dette publique qui augmente six fois plus que le PIB et l’inflation réunis, cela commence à faire désordre… Le pire est que la flambée récente de la dette a été enregistrée en dépit de taux d’intérêt des obligations d’Etat anormalement bas. Cela signifie qu’à présent que les taux remontent et surtout lorsqu’ils vont se tendre fortement d’ici l’automne prochain, la dette progressera encore plus vite. Et, ce d’autant que le déficit public va encore être alourdi par la poursuite de la récession. Sur l’ensemble de l’année 2013, celui-ci devrait au moins atteindre 4,5 % du PIB. D’ici la fin 2013, le ratio dette publique / PIB devrait donc avoisiner les 97 %. Quant à 2014, conformément à la prévision que nous avons établie il y a déjà deux ans, la dette publique française atteindra bien le niveau impressionnant de 100 % du PIB. Une première depuis la seconde guerre mondiale. Pis, depuis six ans, la France ne parvient plus à générer une croissance économique suffisamment forte pour assurer le paiement de la charge d’intérêts de sa dette publique. Et ce n’est pas terminée…

France : la récession n’est malheureusement pas terminée.

France : la récession n’est malheureusement pas terminée.

Sans surprise, l’INSEE a confirmé la baisse de 0,2 % du PIB français au premier trimestre 2013, soit une contre-performance identique à celle du quatrième trimestre 2012. Si le retour officiel de la France en récession est donc, une nouvelle fois, entériné, le détail des comptes nationaux révisés demeure très inquiétant. N’en déplaise au gouvernement, mais surtout à l’ensemble des Français, la récession hexagonale n’est pas terminée. En fait, l’économie nationale s’est engluée dans un cercle vicieux dramatique : désinvestissement-chômage-baisse de la consommation-récession… Bien pire, l’augmentation de la pression fiscale et le maintien d’un euro trop fort vont alourdir la facture, ou plutôt la « fracture ». Et ce ne sont évidemment pas les artifices tels que les emplois d’avenir ou le CICE qui vont inverser significativement la tendance. Dans ce cadre, subissant d’ores et déjà (c’est-à-dire au sortir du premier trimestre) un acquis de décroissance de – 0,3 %, la variation annuelle du PIB français devrait être d’au mieux – 0,3 % sur l’ensemble de l’année 2013. Le déficit public devrait donc avoisiner les 4,5 % du PIB. De quoi encore dégrader la crédibilité de la France à l’échelle internationale.

France : la récession n’est malheureusement pas terminée.

France : la récession n’est malheureusement pas terminée.

Sans surprise, l’INSEE a confirmé la baisse de 0,2 % du PIB français au premier trimestre 2013, soit une contre-performance identique à celle du quatrième trimestre 2012. Si le retour officiel de la France en récession est donc, une nouvelle fois, entériné, le détail des comptes nationaux révisés demeure très inquiétant. N’en déplaise au gouvernement, mais surtout à l’ensemble des Français, la récession hexagonale n’est pas terminée. En fait, l’économie nationale s’est engluée dans un cercle vicieux dramatique : désinvestissement-chômage-baisse de la consommation-récession… Bien pire, l’augmentation de la pression fiscale et le maintien d’un euro trop fort vont alourdir la facture, ou plutôt la « fracture ». Et ce ne sont évidemment pas les artifices tels que les emplois d’avenir ou le CICE qui vont inverser significativement la tendance. Dans ce cadre, subissant d’ores et déjà (c’est-à-dire au sortir du premier trimestre) un acquis de décroissance de – 0,3 %, la variation annuelle du PIB français devrait être d’au mieux – 0,3 % sur l’ensemble de l’année 2013. Le déficit public devrait donc avoisiner les 4,5 % du PIB. De quoi encore dégrader la crédibilité de la France à l’échelle internationale.

Yves Bertrand : le « concierge de la République ».

Yves Bertrand : le « concierge de la République ».

Yves Bertrand, décédé le 3 juin, aurait pu être un personnage de roman. Directeur Central des Renseignements Généraux (DCRG) de 1992 à 2004, il a survécu à sept Ministres de l’Intérieur et à deux cohabitations, un record absolu à un poste aussi sensible. Connu pour ses relations ambiguës avec les journalistes et ses méthodes sulfureuses, Yves Bertrand est sorti de l’ombre au moment de l’affaire Clearstream puis lors de la publication de ses fameux 23 cahiers à spirales. Islamisme, affaires politico-financières, vie privée des personnalités… Tout y passe, d’où son surnom de « concierge de la République ».