Aux commandes de l'économie et de la finance

Carton rouge pour Delphine Batho.

Carton rouge pour Delphine Batho.

Lorsqu’un ministre quitte le gouvernement et quel que soit son portefeuille, c’est toujours un évènement. Le cas du départ de Delphine Batho est un peu particulier. Ainsi, cette dernière a tout d’abord publiquement critiqué le budget 2014, puis n’a pas accepté de revenir sur ses propos, et a finalement refusé de démissionner. Résultat des courses, elle a été débarquée de manière expéditive huit heures après sa déclaration sur le budget 2014.

Rechute du Portugal : qui a dit que la crise était finie ?

Rechute du Portugal : qui a dit que la crise était finie ?

Il faudrait vraiment que les dirigeants politiques eurolandais et de trop nombreux économistes bien-pensants cessent de nous rabâcher que la crise de la zone euro est terminée. En effet, après Chypre il y a quatre mois, puis la rechute de la Grèce il y a quelques semaines, c’est au tour du Portugal de prendre un nouveau bouillon, qui pourrait d’ailleurs bien faire déborder le vase eurolandais. Et ce, même s’il ne représente que 1,8 % du PIB de la zone euro. En effet, à la différence de la Grèce et de l’Irlande qui ont connu presque vingt ans de croissance forte, le Portugal est resté englué dans la mollesse économique. Ainsi, de 1990 à 2007, c’est-à-dire avant le début de la crise, la progression annuelle moyenne du PIB a atteint 2,3 % au Portugal, ce qui est certes supérieur à la « performance » de la France (1,9 %), mais très inférieur à celle de l’Irlande (6,4 %), de la Grèce (3,1 %) ou encore du voisin espagnol (3,1 %). Dès lors, la crise des dernières années a aggravé la situation portugaise dans des profondeurs bien dangereuses. Et, en 2013, avec une baisse du PIB d’environ 3 % et une inflation d’environ 1,5 %, le pays subira une décroissance en valeur de 1,5 %. Récession, taux d’intérêt toujours élevés, tensions politiques et sociales : les déficits publics semblent condamnés à rester massifs au moins jusqu’en 2014. D’où de nouvelles dégradations de la notation en perspective, puis une tension aggravée sur les taux d’intérêt des obligations d’État, donc plus de déficits… Nous sommes donc désolés de rappeler la simple réalité : non la crise de la zone euro n’est pas terminée. Elle pourrait même atteindre un nouveau paroxysme destructeur au cours des prochains mois.

Rechute du Portugal : qui a dit que la crise était finie ?

Rechute du Portugal : qui a dit que la crise était finie ?

Il faudrait vraiment que les dirigeants politiques eurolandais et de trop nombreux économistes bien-pensants cessent de nous rabâcher que la crise de la zone euro est terminée. En effet, après Chypre il y a quatre mois, puis la rechute de la Grèce il y a quelques semaines, c’est au tour du Portugal de prendre un nouveau bouillon, qui pourrait d’ailleurs bien faire déborder le vase eurolandais. Et ce, même s’il ne représente que 1,8 % du PIB de la zone euro. En effet, à la différence de la Grèce et de l’Irlande qui ont connu presque vingt ans de croissance forte, le Portugal est resté englué dans la mollesse économique. Ainsi, de 1990 à 2007, c’est-à-dire avant le début de la crise, la progression annuelle moyenne du PIB a atteint 2,3 % au Portugal, ce qui est certes supérieur à la « performance » de la France (1,9 %), mais très inférieur à celle de l’Irlande (6,4 %), de la Grèce (3,1 %) ou encore du voisin espagnol (3,1 %). Dès lors, la crise des dernières années a aggravé la situation portugaise dans des profondeurs bien dangereuses. Et, en 2013, avec une baisse du PIB d’environ 3 % et une inflation d’environ 1,5 %, le pays subira une décroissance en valeur de 1,5 %. Récession, taux d’intérêt toujours élevés, tensions politiques et sociales : les déficits publics semblent condamnés à rester massifs au moins jusqu’en 2014. D’où de nouvelles dégradations de la notation en perspective, puis une tension aggravée sur les taux d’intérêt des obligations d’État, donc plus de déficits… Nous sommes donc désolés de rappeler la simple réalité : non la crise de la zone euro n’est pas terminée. Elle pourrait même atteindre un nouveau paroxysme destructeur au cours des prochains mois.

Dette publique : un poison et des solutions…

Dette publique : un poison et des solutions…

Dans le sillage du nouveau sommet historique atteint par la dette publique française, mais aussi du peu de crédibilité du gouvernement pour sortir la France de la crise de la dette, le site ActuEntreprise a interviewé Marc Touati sur le sujet et sur les perspectives 2013-2014 pour l’économie hexagonale. Une interview claire, pédagogique et sans concession…

Dette publique : un poison et des solutions…

Dette publique : un poison et des solutions…

Dans le sillage du nouveau sommet historique atteint par la dette publique française, mais aussi du peu de crédibilité du gouvernement pour sortir la France de la crise de la dette, le site ActuEntreprise a interviewé Marc Touati sur le sujet et sur les perspectives 2013-2014 pour l’économie hexagonale. Une interview claire, pédagogique et sans concession…

“Les experts” sur BFM Business

“Les experts” sur BFM Business

Budget 2014 : première vraie baisse depuis 1958, 6 milliards d’impôts nouveaux et Que va dire la BCE jeudi ? ont été les thèmes abordés dans les Experts par Nicolas Doze et ses invités : Gilles Le Gendre, Fondateur d’Explora & Cie, Léonidas Kalogeropoulos, PDG de Médiation&Arguments et vice président d’Ethic et Marc Touati, économiste, président du cabinet ACDEFI, sur BFM Business.

“Les experts” sur BFM Business

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Budget 2014 : première vraie baisse depuis 1958, 6 milliards d’impôts nouveaux et Que va dire la BCE jeudi ? ont été les thèmes abordés dans les Experts par Nicolas Doze et ses invités : Gilles Le Gendre, Fondateur d’Explora & Cie, Léonidas Kalogeropoulos, PDG de Médiation&Arguments et vice président d’Ethic et Marc Touati, économiste, président du cabinet ACDEFI, sur BFM Business.

La crise et les affaires boostent le FN.

La crise et les affaires boostent le FN.

Lentement mais sûrement, le Front National poursuit sa montée en puissance. Ainsi, Etienne Bousquet-Cassagne, le candidat « malheureux » du FN à Villeneuve-sur-Lot, a réalisé un très bon score puisqu’il a quasiment doublé ses voix entre le premier et le deuxième tour. Villeneuve-sur-Lot a été pendant quelques jours le centre de l’attention médiatique car cette élection législative partielle constitue un baromètre important du comportement des électeurs en période de crise, à un an de la prise de fonctions de François Hollande…