Aux commandes de l'économie et de la finance

Cellule de crise et de « regrisement » pour Nicolas Sarkozy.

Cellule de crise et de « regrisement » pour Nicolas Sarkozy.

La politique est une drogue dure dont il est difficile d’être sevré… Du fait de sa personnalité et de sa nature profonde, gageons que ce fut encore plus dur pour Nicolas Sarkozy que pour un autre. Hyperactivité, omniprésence, star-system, etc… L’ancien président de la République s’est dopé au pouvoir à hautes doses pendant cinq ans. Bien qu’il consulte énormément dans ses bureaux rue de Miromesnil, il est néanmoins soumis depuis sa défaite à un régime médiatique et à une cure de silence draconienne…

L’Italie de nouveau dégradée : à qui le tour ?

L’Italie de nouveau dégradée : à qui le tour ?

Même si les marchés financiers n’en ont pas trop pris ombrage (du moins pour l’instant…), la nouvelle dégradation de la dette publique italienne par Standard and Poor’s à BBB est une véritable mauvaise surprise. Certes, les arguments de craintes sur la situation italienne ne manquent pas : deux récessions en quatre ans, une crise politique latente, un taux de chômage très élevé et, surtout une dette publique stratosphérique, qui vient de dépasser le niveau psychologique de 2 000 milliards d’euros ! A titre de comparaison, il s’agit d’un montant équivalent au PIB français et d’environ 130 % du PIB italien. Après les frasques de Silvio Berlusconi et la rigueur maladive de Mario Monti, Enrico Letta et son pragmatisme supposé n’ont donc pas réussi à inverser la tendance et surtout à rassurer. Pourtant, l’Italie a fait énormément d’efforts depuis une quinzaine d’années, en tout cas bien plus que la France. Soyons donc réalistes et justes : si la note de la dette publique italienne n’est que de BBB en dépit des sacrifices réalisés depuis vingt ans, que dire alors de celle de la France, qui n’a quasiment engagé aucune réforme structurelle et affichera bientôt une dette publique de 100 % de son PIB avec, qui plus est, une croissance économique nulle depuis six ans ? En d’autres termes, la France ne mérite plus son AA+ depuis bien longtemps. Si les agences de notation faisaient preuve d’équité et de justice, elles ne lui accorderaient qu’un simple A. Si, jusqu’à présent, les dirigeants français ont réussi à endormir ces agences décidément bien peu crédibles, le réveil risque d’être particulièrement douloureux…

L’Italie de nouveau dégradée : à qui le tour ?

L’Italie de nouveau dégradée : à qui le tour ?

Même si les marchés financiers n’en ont pas trop pris ombrage (du moins pour l’instant…), la nouvelle dégradation de la dette publique italienne par Standard and Poor’s à BBB est une véritable mauvaise surprise. Certes, les arguments de craintes sur la situation italienne ne manquent pas : deux récessions en quatre ans, une crise politique latente, un taux de chômage très élevé et, surtout une dette publique stratosphérique, qui vient de dépasser le niveau psychologique de 2 000 milliards d’euros ! A titre de comparaison, il s’agit d’un montant équivalent au PIB français et d’environ 130 % du PIB italien. Après les frasques de Silvio Berlusconi et la rigueur maladive de Mario Monti, Enrico Letta et son pragmatisme supposé n’ont donc pas réussi à inverser la tendance et surtout à rassurer. Pourtant, l’Italie a fait énormément d’efforts depuis une quinzaine d’années, en tout cas bien plus que la France. Soyons donc réalistes et justes : si la note de la dette publique italienne n’est que de BBB en dépit des sacrifices réalisés depuis vingt ans, que dire alors de celle de la France, qui n’a quasiment engagé aucune réforme structurelle et affichera bientôt une dette publique de 100 % de son PIB avec, qui plus est, une croissance économique nulle depuis six ans ? En d’autres termes, la France ne mérite plus son AA+ depuis bien longtemps. Si les agences de notation faisaient preuve d’équité et de justice, elles ne lui accorderaient qu’un simple A. Si, jusqu’à présent, les dirigeants français ont réussi à endormir ces agences décidément bien peu crédibles, le réveil risque d’être particulièrement douloureux…

Carton rouge pour Delphine Batho.

Carton rouge pour Delphine Batho.

Lorsqu’un ministre quitte le gouvernement et quel que soit son portefeuille, c’est toujours un évènement. Le cas du départ de Delphine Batho est un peu particulier. Ainsi, cette dernière a tout d’abord publiquement critiqué le budget 2014, puis n’a pas accepté de revenir sur ses propos, et a finalement refusé de démissionner. Résultat des courses, elle a été débarquée de manière expéditive huit heures après sa déclaration sur le budget 2014.