Aux commandes de l'économie et de la finance

Yves Bertrand : le « concierge de la République ».

Yves Bertrand : le « concierge de la République ».

Yves Bertrand, décédé le 3 juin, aurait pu être un personnage de roman. Directeur Central des Renseignements Généraux (DCRG) de 1992 à 2004, il a survécu à sept Ministres de l’Intérieur et à deux cohabitations, un record absolu à un poste aussi sensible. Connu pour ses relations ambiguës avec les journalistes et ses méthodes sulfureuses, Yves Bertrand est sorti de l’ombre au moment de l’affaire Clearstream puis lors de la publication de ses fameux 23 cahiers à spirales. Islamisme, affaires politico-financières, vie privée des personnalités… Tout y passe, d’où son surnom de « concierge de la République ».

« Helicopter Ben » va-t-il tomber en panne ?

« Helicopter Ben » va-t-il tomber en panne ?

Ben Bernanke, président de la Federal Reserve (Fed) depuis 2006, est probablement un des hommes les plus influents au monde. Sous ses airs paisibles, il n’hésite pas, depuis qu’il est en poste, à se servir d’une arme redoutable, à savoir la « planche à billets ». Une politique monétaire ultra accommodante qui a, certes, permis le retour de la confiance sur les marchés ainsi que l’amélioration de l’économie américaine…mais qui ne peut se poursuivre ad vitam æternam…

« Helicopter Ben » va-t-il tomber en panne ?

« Helicopter Ben » va-t-il tomber en panne ?

Ben Bernanke, président de la Federal Reserve (Fed) depuis 2006, est probablement un des hommes les plus influents au monde. Sous ses airs paisibles, il n’hésite pas, depuis qu’il est en poste, à se servir d’une arme redoutable, à savoir la « planche à billets ». Une politique monétaire ultra accommodante qui a, certes, permis le retour de la confiance sur les marchés ainsi que l’amélioration de l’économie américaine…mais qui ne peut se poursuivre ad vitam æternam…

Croissance et dette : où en serons-nous en 2021 ?

Croissance et dette : où en serons-nous en 2021 ?

Vaste question. Et pour cause : s’il est déjà difficile de prévoir la situation économico-financière internationale à un an, établir des anticipations à presque dix ans relève de la gageure. Tel est pourtant l’exercice périlleux auquel on me demande régulièrement de me livrer. Seul réconfort : compte tenu du caractère particulièrement éloigné de l’horizon prévisionnel, il est peu probable que l’on me tiendra rigueur de mes erreurs potentielles. À ce sujet, il est clair que si, à court terme, le consensus a très souvent tort, son risque d’erreur augmente avec le temps. Certaines simulations paraissent néanmoins aussi crédibles qu’inquiétantes. En effet, après avoir déjà été profondément modifiée au cours des dix dernières années, la répartition du PIB mondial subira une véritable révolution d’ici 2021. Ainsi, de 2 % en 1980 à 15 % aujourd’hui, la part du PIB chinois (en parités de pouvoir d’achat) dépassera les 20 %, soit au moins deux points de plus que les États-Unis qui perdront donc leur première place. Le poids de l’Inde sera proche des 10 %, c’est-à-dire un niveau équivalent à celui de la zone euro. Quant à la France, elle ne représentera plus que 1,8 % du PIB mondial, contre 2,9 % en 2010 et 2,6 % en 2012. Il ne faut pas en avoir peur, mais simplement le savoir (et l’accepter !) pour faire les bons choix stratégiques….

Croissance et dette : où en serons-nous en 2021 ?

Croissance et dette : où en serons-nous en 2021 ?

Vaste question. Et pour cause : s’il est déjà difficile de prévoir la situation économico-financière internationale à un an, établir des anticipations à presque dix ans relève de la gageure. Tel est pourtant l’exercice périlleux auquel on me demande régulièrement de me livrer. Seul réconfort : compte tenu du caractère particulièrement éloigné de l’horizon prévisionnel, il est peu probable que l’on me tiendra rigueur de mes erreurs potentielles. À ce sujet, il est clair que si, à court terme, le consensus a très souvent tort, son risque d’erreur augmente avec le temps. Certaines simulations paraissent néanmoins aussi crédibles qu’inquiétantes. En effet, après avoir déjà été profondément modifiée au cours des dix dernières années, la répartition du PIB mondial subira une véritable révolution d’ici 2021. Ainsi, de 2 % en 1980 à 15 % aujourd’hui, la part du PIB chinois (en parités de pouvoir d’achat) dépassera les 20 %, soit au moins deux points de plus que les États-Unis qui perdront donc leur première place. Le poids de l’Inde sera proche des 10 %, c’est-à-dire un niveau équivalent à celui de la zone euro. Quant à la France, elle ne représentera plus que 1,8 % du PIB mondial, contre 2,9 % en 2010 et 2,6 % en 2012. Il ne faut pas en avoir peur, mais simplement le savoir (et l’accepter !) pour faire les bons choix stratégiques….

La Fed et les PMI européens risquent d’inquiéter.

A suivre du 17 au 21 juin : – Mardi 18, 11h (heure de Paris) : stabilisation de l’indice ZEW en Allemagne. – Mardi 18, 14h30 : l’inflation américaine toujours très basse. – Mardi 18, 14h30 : vers un rebond notable des mises en chantier aux Etats-Unis. – Mercredi 19, 20h : La Fed va-t-elle commencer à changer de discours ? – Jeudi 20, 10h : les indices PMI toujours sous les 50 dans la zone euro. – Jeudi 20, 16h : hausse modérée des indicateurs avancés du Conference Board outre-Atlantique.

La Fed et les PMI européens risquent d’inquiéter.

A suivre du 17 au 21 juin : – Mardi 18, 11h (heure de Paris) : stabilisation de l’indice ZEW en Allemagne. – Mardi 18, 14h30 : l’inflation américaine toujours très basse. – Mardi 18, 14h30 : vers un rebond notable des mises en chantier aux Etats-Unis. – Mercredi 19, 20h : La Fed va-t-elle commencer à changer de discours ? – Jeudi 20, 10h : les indices PMI toujours sous les 50 dans la zone euro. – Jeudi 20, 16h : hausse modérée des indicateurs avancés du Conference Board outre-Atlantique.

Quand les taux obligataires remontent, l’étau se resserre.

Quand les taux obligataires remontent, l’étau se resserre.

L’actualité européenne a été des plus chargées ces dernières semaines ; mea-culpa du FMI quant aux mesures d’austérité mises en place par la Troïka en Grèce, délais supplémentaires accordés par la Commission européenne pour l’atteinte des cibles de déficits, affirmation par François Hollande de la fin de la crise de la zone Euro lors de sa visite au Japon, ou encore interruption soudaine de la télévision publique grecque. On en oublierait presque la remontée des taux d’intérêt sur les obligations souveraines…