Mais quelle mouche a-t-elle bien pu piquer nos amis anglo-saxons ? Que ce soit outre-Manche, avec la tentation du Brexit, ou outre-Atlantique, avec la montée en puissance de Donald Trump dans la course à la présidentielle, un vent protectionniste, voire isolationniste, semble effectivement s’imposer progressivement. Comment en-est-on arrivé là et surtout, comment allons-nous en sortir ? Car, ne nous leurrons, si le Royaume-Uni quitte l’Union européenne à l’issue du référendum du 23 juin et/ou si Donald Trump est élu Président des Etats-Unis en novembre prochain, en appliquant son programme à la lettre, la planète connaîtra un chamboulement majeur, tant d’un point de vue géopolitique qu’économique ou encore financier.Autrement dit, si, pour le moment, les marchés, investisseurs et entreprises sont, à juste titre, inquiétés par le ralentissement de la croissance mondiale, l’évolution des cours pétroliers et les risques d’attentats, l’occurrence de ces deux évènements pourrait bien constituer le danger principal de l’année 2016. Et une fois encore l’origine première de cette menace réside dans la faiblesse de l’Europe qui, après avoir été la réalisation phare de la seconde partie du vingtième siècle, est redevenue le parent pauvre de la planète, à la fois sur le front de la création de richesses, mais aussi sur celui de la stabilité politico-sociétale et de la lutte contre les extrémismes. Pour éviter le pire, il est donc urgent de réformer en profondeur l’Europe et la zone euro pour en faire des machines à croissance et à emplois. C’est seulement à ce moment-là qu’elles pourront chasser les peurs et redevenir des terres d’immigration fertile. De même, en augmentant la pression fiscale et en accroissant des dépenses publiques inefficaces, Obama a en partie cassé le rêve américain, ouvrant la porte aux tentations protectionnistes et au repli sur soi. Comme dit le proverbe chinois : « Lorsque souffle le vent du changement, certains construisent des murs, d’autres des moulins. » Espérons que, des deux côtés de l’Atlantique, les dirigeants et les peuples sauront faire le bon choix. Sinon, il faut se préparer à des lendemains bien plus difficiles que ceux que l’on peut imaginer aujourd’hui.
Trump, Brexit : les Anglo-saxons vont-ils franchir le Rubicon ?
Les Experts sur BFM Business
Chômage et croissance en France, Loi El Khomri, critiques d’Aubry, fiscalité sur Google… Tels sont les principaux thèmes abordés dans l’émission “Les Experts” du jeudi 25 février 2016, présentée par Nicolas Doze, sur BFM Business, avec Pierre-Henri de Menthon, de Challenges, Augustin Landier, professeur à l’École d’économie de Toulouse et Marc Touati. A voir ou revoir ci-après…
Les Experts sur BFM Business
Chômage et croissance en France, Loi El Khomri, critiques d’Aubry, fiscalité sur Google… Tels sont les principaux thèmes abordés dans l’émission “Les Experts” du jeudi 25 février 2016, présentée par Nicolas Doze, sur BFM Business, avec Pierre-Henri de Menthon, de Challenges, Augustin Landier, professeur à l’École d’économie de Toulouse et Marc Touati. A voir ou revoir ci-après…
Emission “Direct Marchés” sur Boursorama
Marc Touati était l’invité de Lucie Morlot dans Direct Marchés. estime que la tendance reste baissière car les investisseurs n’ont pas encore intégré toutes les mauvaises nouvelles. Il est revenu également sur le risque de Brexit qui impacte la zone euro. Tout le monde sera perdant avec un Brexit, analyse l’économiste. Vous pouvez voir ou revoir l’émission ci-après
Emission “Direct Marchés” sur Boursorama
Marc Touati était l’invité de Lucie Morlot dans Direct Marchés. estime que la tendance reste baissière car les investisseurs n’ont pas encore intégré toutes les mauvaises nouvelles. Il est revenu également sur le risque de Brexit qui impacte la zone euro. Tout le monde sera perdant avec un Brexit, analyse l’économiste. Vous pouvez voir ou revoir l’émission ci-après
Le débat de Direct Gestion sur TV Finance
Pour Marc Touati, la mauvaise orientation des marchés en début d’année devrait se poursuivre car la croissance mondiale continue à ralentir en 2016. Il se montre particulièrement inquiet pour l’Europe, beaucoup plus que pour les Etats-Unis ou les émergents qui rebondiront. Il met en garde sur la tendance baissière sur les marchés qui devrait se poursuivre. Retrouvez-le ci-après avec Philippe Béchade, rédacteur en chef de la Bourse au Quotidien qui sont les invités du Débat de Direct Gestion, animé par Fabrice Cousté.
Le débat de Direct Gestion sur TV Finance
Pour Marc Touati, la mauvaise orientation des marchés en début d’année devrait se poursuivre car la croissance mondiale continue à ralentir en 2016. Il se montre particulièrement inquiet pour l’Europe, beaucoup plus que pour les Etats-Unis ou les émergents qui rebondiront. Il met en garde sur la tendance baissière sur les marchés qui devrait se poursuivre. Retrouvez-le ci-après avec Philippe Béchade, rédacteur en chef de la Bourse au Quotidien qui sont les invités du Débat de Direct Gestion, animé par Fabrice Cousté.
Des marchés boursiers sens dessus dessous.
Même si nous y étions préparés, l’évolution récente des indices boursiers internationaux a été particulièrement décoiffante. Prenons par exemple le cas du Cac 40 : – 9,5 % entre le 1er et le 9 février, + 1,6 % le 10, – 4,1 % sur la seule journée du 11, puis + 8,4 % du 12 au 19. Au total, le Cac 40 a chuté de 14,8 % depuis le 1er décembre 2015 et de 19,8 % depuis le « sommet » du 27 avril 2015. Comme nous l’annonçons depuis presqu’un an, les marchés boursiers sont donc bien entrés dans une phase de fortes turbulences avec tendance baissière depuis le printemps dernier. Et ce n’est que le début. En effet, ils vont rester tiraillés entre d’une part, le ralentissement notable de la croissance mondiale, de nombreux risques géopolitiques, mais aussi financiers notamment dans le secteur bancaire, et d’autre part, un excès de liquidités qui leur permettra de connaître des phases de rebond conséquent. Pour autant, la tendance de fond devrait rester baissière jusqu’à l’été 2016. En effet, jusqu’à cet horizon, les statistiques économiques vont rester moribondes. Comme cela a d’ailleurs été le cas la semaine dernière.
Des marchés boursiers sens dessus dessous.
Même si nous y étions préparés, l’évolution récente des indices boursiers internationaux a été particulièrement décoiffante. Prenons par exemple le cas du Cac 40 : – 9,5 % entre le 1er et le 9 février, + 1,6 % le 10, – 4,1 % sur la seule journée du 11, puis + 8,4 % du 12 au 19. Au total, le Cac 40 a chuté de 14,8 % depuis le 1er décembre 2015 et de 19,8 % depuis le « sommet » du 27 avril 2015. Comme nous l’annonçons depuis presqu’un an, les marchés boursiers sont donc bien entrés dans une phase de fortes turbulences avec tendance baissière depuis le printemps dernier. Et ce n’est que le début. En effet, ils vont rester tiraillés entre d’une part, le ralentissement notable de la croissance mondiale, de nombreux risques géopolitiques, mais aussi financiers notamment dans le secteur bancaire, et d’autre part, un excès de liquidités qui leur permettra de connaître des phases de rebond conséquent. Pour autant, la tendance de fond devrait rester baissière jusqu’à l’été 2016. En effet, jusqu’à cet horizon, les statistiques économiques vont rester moribondes. Comme cela a d’ailleurs été le cas la semaine dernière.
La décélération encore et toujours.
A suivre du 22 au 26 février : Lundi 22, 2h35 (heure de Paris) : nouvelle baisse de l’indice Nikkei PMI dans l’industrie japonaise. Lundi 22, 9h : les indices Markit PMI toujours autour de la croissance zéro dans l’industrie et les services en France. Lundi 22, 9h30 : les indices Markit PMI reculent encore dans l’industrie et les services en Allemagne. Lundi 22, 10h : les indices Markit PMI baissent encore nettement dans l’industrie et les services dans la zone euro. Lundi 22, 15h45 : l’indice Markit PMI poursuit son repli dans l’industrie américaine. Mardi 23, 8h : confirmation du ralentissement de la croissance allemande au quatrième trimestre 2015. Mardi 23, 8h45 : les indices INSEE du climat des affaires dans l’industrie et dans l’ensemble des secteurs reculent nettement dans l’Hexagone. Mardi 23, 10h : nouveau repli de l’indice IFO du climat des affaires en Allemagne. Mardi 23, 16h : l’indice de confiance des ménages américains du Conference Board repart à la baisse. Mercredi 24, 8h45 : l’indice INSEE de confiance des ménages régresse en France. Mercredi 24, 15h45 : l’indice Markit PMI reculent encore aux Etats-Unis dans les services. Mercredi 24, 18h : nouveau record pour le chômage français. Jeudi 25, 8h : baisse modérée de l’indice GfK de confiance des ménages allemands. Jeudi 25, 10h30 : la croissance de 0,5 % du PIB britannique au quatrième trimestre 2015 est confirmée. Jeudi 25, 11h : baisse de l’inflation eurolandaise à 0,2 %. Jeudi 25, 14h30 : rebond correctif des commandes de biens durables aux Etats-Unis. Vendredi 26, 8h45 : révision baissière de la croissance française du quatrième trimestre 2015. Vendredi 26, 8h45 : malgré les soldes, la consommation des ménages recule en France. Vendredi 26, 14h30 : confirmation du net ralentissement de la croissance américaine au quatrième trimestre 2015. Vendredi 26, 14h30 : progression modeste des revenus et de la consommation des ménages outre-Atlantique. Vendredi 26, 16h : la baisse de l’indice Reuters/Université du Michigan de confiance des consommateurs américains est légèrement aggravée.