A suivre du 16 au 20 mai : – Mardi 17, 8h45 (heure de Paris) : révision baissière du PIB français au premier trimestre 2016. – Mardi 17, 10h30 : l’inflation reste proche de 0 % au Royaume-Uni. – Mardi 17, 11h : l’excédent commercial de la zone euro se stabilise autour des 20 milliards d’euros. – Mardi 17, 14h30 : la sagesse de l’inflation perdure aux Etats-Unis. – Mardi 17, 14h30 : nouvelle baisse des mises en chantier et des permis de construire outre-Atlantique. – Mardi 17, 15h15 : rebond technique modéré de la production industrielle américaine. – Mercredi 18, 01h50 : le PIB japonais demeure moribond au premier trimestre 2016. – Mercredi 18, 10h30 : vers un deuxième mois consécutif d’augmentation du chômage au Royaume-Uni. – Mercredi 18, 11h : confirmation de la déflation eurolandaise d’avril à – 0,2 %. – Jeudi 19, 7h30 : stabilisation du taux de chômage à 10,3 % en France au premier trimestre 2016. – Jeudi 19, 16h : stagnation des indicateurs avancés du Conference Board aux Etats-Unis.
Toujours trop fragile.
Brésil, Grèce, France: c’est le début de la fin…
En attendant le référendum sur le Brexit du 23 juin et les élections en Espagne du 26 juin, deux évènements qui risquent de susciter une belle pagaille sur les marchés financiers et sur la stabilité politique européenne, trois autres pays ont déjà commencé à semé le désordre au cours des derniers jours. Par ordre décroissant de proximité, il s’agit tout d’abord du Brésil, qui continue son « telenovela » sur la destitution de la Présidente Dilma Rousseff. Certes, compte tenu des graves erreurs et de l’amateurisme dangereux de cette dernière, qui ont contribué à plonger le Brésil dans une dramatique récession, cette destitution apparaît tout à fait justifiée. Toutefois, elle pourrait susciter à court terme une forte instabilité sociale dans le pays, avec risque d’émeutes, voire de guerre civile à la clé. Plus proche de nous, un autre évènement majeur est sur le point de se produire et de créer un précédent qui sera lourd de conséquence. A savoir, la suppression prochaine d’une partie de la dette grecque. En effet, même si cela n’est pas encore officiel et en dépit de la médiocrité des réformes engagées en Grèce, les Européens semblent désormais prêts à engager une annulation de quelques milliards de dette grecque ! La boîte de Pandore est donc bien ouverte. A présent que le premier pas de l’annulation de la dette d’un Etat européen a été franchi, la route risque d’être encore longue et pavée de nombreux « write off » des dettes publiques eurolandaises. Si cela n’est pas encore fait, il est donc urgent de vendre ses obligations d’Etat, y compris celle de la France. Nous touchons là au troisième évènement fâcheux de la semaine, en l’occurrence la confirmation que l’économie française est, à l’heure actuelle, irréformable. Certes, pour le moment, notamment grâce à la bienveillance de la BCE qui permet de maintenir les taux d’intérêt des obligations de l’Etat français sur des niveaux anormalement bas, ces erreurs stratégiques et le climat quasi-insurrectionnel qui grossit de jour en jour n’ont que peu de conséquences concrètes. Néanmoins, lorsque les Français et les investisseurs vont retrouver leurs esprits, le réveil risque d’être particulièrement douloureux.
Brésil, Grèce, France: c’est le début de la fin…
En attendant le référendum sur le Brexit du 23 juin et les élections en Espagne du 26 juin, deux évènements qui risquent de susciter une belle pagaille sur les marchés financiers et sur la stabilité politique européenne, trois autres pays ont déjà commencé à semé le désordre au cours des derniers jours. Par ordre décroissant de proximité, il s’agit tout d’abord du Brésil, qui continue son « telenovela » sur la destitution de la Présidente Dilma Rousseff. Certes, compte tenu des graves erreurs et de l’amateurisme dangereux de cette dernière, qui ont contribué à plonger le Brésil dans une dramatique récession, cette destitution apparaît tout à fait justifiée. Toutefois, elle pourrait susciter à court terme une forte instabilité sociale dans le pays, avec risque d’émeutes, voire de guerre civile à la clé. Plus proche de nous, un autre évènement majeur est sur le point de se produire et de créer un précédent qui sera lourd de conséquence. A savoir, la suppression prochaine d’une partie de la dette grecque. En effet, même si cela n’est pas encore officiel et en dépit de la médiocrité des réformes engagées en Grèce, les Européens semblent désormais prêts à engager une annulation de quelques milliards de dette grecque ! La boîte de Pandore est donc bien ouverte. A présent que le premier pas de l’annulation de la dette d’un Etat européen a été franchi, la route risque d’être encore longue et pavée de nombreux « write off » des dettes publiques eurolandaises. Si cela n’est pas encore fait, il est donc urgent de vendre ses obligations d’Etat, y compris celle de la France. Nous touchons là au troisième évènement fâcheux de la semaine, en l’occurrence la confirmation que l’économie française est, à l’heure actuelle, irréformable. Certes, pour le moment, notamment grâce à la bienveillance de la BCE qui permet de maintenir les taux d’intérêt des obligations de l’Etat français sur des niveaux anormalement bas, ces erreurs stratégiques et le climat quasi-insurrectionnel qui grossit de jour en jour n’ont que peu de conséquences concrètes. Néanmoins, lorsque les Français et les investisseurs vont retrouver leurs esprits, le réveil risque d’être particulièrement douloureux.
Emission “Ecorama” : “La Bourse va encore perdre 10% dans les 6 prochains mois”
Programme économique d’Alain Juppé, thérapie de choc pour relancer l’activité, environnement économique maussade, loi travail, turbulences sur les marchés : Marc Touati, économiste, président du cabinet ACDEFI, réagit à l’actualité économique. Ecorama du 12 mai 2016, présenté par David Jacquot, sur Boursorama.com. A voir ou revoir ci-après
Emission “Ecorama” : “La Bourse va encore perdre 10% dans les 6 prochains mois”
Programme économique d’Alain Juppé, thérapie de choc pour relancer l’activité, environnement économique maussade, loi travail, turbulences sur les marchés : Marc Touati, économiste, président du cabinet ACDEFI, réagit à l’actualité économique. Ecorama du 12 mai 2016, présenté par David Jacquot, sur Boursorama.com. A voir ou revoir ci-après
“Direct Marchés” sur TVFinance et Boursorama
Le 11 mai, Marc Touati était l’invité de Lucie Morlot dans Direct Marchés sur TVFinance et Boursorama. Il a notamment analysé les différentes zones d’ombre sur l’Europe : la Grèce, l’Espagne ou encore le Brexit. Il estime que la Grèce devrait sortir de la zone euro et que la France est un modèle d’hermétisme à la réforme. Vous pouvez voir ou revoir l’émission ci-après
“Direct Marchés” sur TVFinance et Boursorama
Le 11 mai, Marc Touati était l’invité de Lucie Morlot dans Direct Marchés sur TVFinance et Boursorama. Il a notamment analysé les différentes zones d’ombre sur l’Europe : la Grèce, l’Espagne ou encore le Brexit. Il estime que la Grèce devrait sortir de la zone euro et que la France est un modèle d’hermétisme à la réforme. Vous pouvez voir ou revoir l’émission ci-après
France, Brésil : la dure réalité reprend le dessus.
Les semaines se suivent et ne se ressemblent pas pour l’économie française. En effet, il y a une dizaine de jours et de façon très surprenante, tout paraissait lui sourire : 60 000 chômeurs de moins en mars, hausse de 0,5 % du PIB au premier trimestre, notamment grâce à une forte augmentation de la consommation des ménages et de l’investissement des entreprises. Loin de cette euphorie apparente et passagère, les statistiques publiées ces derniers jours ont rappelé la difficile réalité de l’économie hexagonale. Ainsi, à côté de la nette régression des exportations en mars, les indices Markit PMI des directeurs d’achat dans l’industrie et les services d’avril ont été révisés à la baisse. En fait, que ce soit dans l’industrie ou les services, la France est la lanterne rouge de la zone euro. Piètre réconfort, l’état lamentable des indices Markit français reste encore moins dramatique que ceux relatifs à l’économie brésilienne. Cette dernière retrouve d’ailleurs la palme de la plus forte récession industrielle selon les enquêtes Markit d’avril. Selon ces dernières, 16 pays seraient en récession industrielle (dont la France, le Royaume-Uni et Singapour) et 3 sur le point d’y entrer (dont les Etats-Unis). Autrement dit, le ralentissement mondial est toujours loin d’être terminé.
France, Brésil : la dure réalité reprend le dessus.
Les semaines se suivent et ne se ressemblent pas pour l’économie française. En effet, il y a une dizaine de jours et de façon très surprenante, tout paraissait lui sourire : 60 000 chômeurs de moins en mars, hausse de 0,5 % du PIB au premier trimestre, notamment grâce à une forte augmentation de la consommation des ménages et de l’investissement des entreprises. Loin de cette euphorie apparente et passagère, les statistiques publiées ces derniers jours ont rappelé la difficile réalité de l’économie hexagonale. Ainsi, à côté de la nette régression des exportations en mars, les indices Markit PMI des directeurs d’achat dans l’industrie et les services d’avril ont été révisés à la baisse. En fait, que ce soit dans l’industrie ou les services, la France est la lanterne rouge de la zone euro. Piètre réconfort, l’état lamentable des indices Markit français reste encore moins dramatique que ceux relatifs à l’économie brésilienne. Cette dernière retrouve d’ailleurs la palme de la plus forte récession industrielle selon les enquêtes Markit d’avril. Selon ces dernières, 16 pays seraient en récession industrielle (dont la France, le Royaume-Uni et Singapour) et 3 sur le point d’y entrer (dont les Etats-Unis). Autrement dit, le ralentissement mondial est toujours loin d’être terminé.
La déflation rôde toujours.
A suivre du 9 au 13 mai : – Lundi 9, 10h30 (heure de Paris) : l’indice Sentix de confiance des investisseurs repart à la baisse. – Mardi 10, 3h30 : les prix à la consommation baissent encore en Chine, mais leur glissement annuel reste supérieur à 2 %. – Mardi 10, 8h : léger rebond correctif de la production industrielle allemande. – Mardi 10, 8h : l’excédent commercial allemand se stabilise autour des 19,5 milliards d’euros. – Mardi 10, 8h45 : la production industrielle française augmente légèrement. – Jeudi 12, 8h45 : la déflation de – 0,2 % est confirmée en France. – Jeudi 12, 11h : rebond modéré de la production industrielle dans la zone euro. – Jeudi 12, 13h : la BoE n’a toujours pas d’autres choix que de maintenir le statu quo monétaire. – Vendredi 13, 8h : la déflation allemande atteint également – 0,2 %. – Vendredi 13, 8h : croissance d’environ 0,5 % en Allemagne au premier trimestre 2016. – Vendredi 13, 8h45 : ralentissement de l’emploi salarié en France au premier trimestre 2016. – Vendredi 13, 11h : confirmation de la belle croissance du PIB eurolandais au premier trimestre 2016. – Vendredi 13, 14h30 : les ventes au détail augmentent modérément aux Etats-Unis. – Vendredi 13, 14h30 : les prix à la production restent très sages outre-Atlantique. – Vendredi 13, 16h : vers une nouvelle baisse de l’indice Reuters / Université du Michigan de confiance des consommateurs américains.