A suivre du 6 au 10 juin : – Lundi 6, 10h30 (heure de Paris) : nouvelle baisse de l’indice Sentix de confiance des investisseurs dans la zone euro. – Mardi 7, 8h : rebond technique de la production industrielle allemande. – Mardi 7, 8h45 : le déficit commercial français se stabilise autour des 4,4 milliards d’euros. – Mardi 7, 11h : confirmation de la croissance eurolandaise de 0,5 % au premier trimestre 2016. – Mardi 7, 14h30 : la productivité continue de reculer au premier trimestre 2016 aux Etats-Unis. – Mercredi 8, 1h50 : la petite hausse du PIB japonais du premier trimestre 2016 est confirmée. – Mercredi 8, 4h : quasi-stagnation de l’excédent commercial chinois vers les 45 milliards de dollars. – Jeudi 9, 3h30 : stabilisation de l’inflation chinoise autour des 2,3 %. – Jeudi 9, 7h30 : confirmation de l’augmentation de 0,2 % de l’emploi salarié en France au premier trimestre 2016. – Jeudi 9, 8h : l’excédent commercial allemand recule légèrement, mais avoisine les 21 milliards d’euros. – Vendredi 10, 8h : l’inflation allemande est confirmée à 0,0 %. – Vendredi 10, 8h45 : petit rebond correctif de la production industrielle française. – Vendredi 10, 16h : l’indice Reuters/Université du Michigan de confiance des consommateurs recule nettement.
La mollesse économique perdure.
La mollesse économique perdure.
A suivre du 6 au 10 juin : – Lundi 6, 10h30 (heure de Paris) : nouvelle baisse de l’indice Sentix de confiance des investisseurs dans la zone euro. – Mardi 7, 8h : rebond technique de la production industrielle allemande. – Mardi 7, 8h45 : le déficit commercial français se stabilise autour des 4,4 milliards d’euros. – Mardi 7, 11h : confirmation de la croissance eurolandaise de 0,5 % au premier trimestre 2016. – Mardi 7, 14h30 : la productivité continue de reculer au premier trimestre 2016 aux Etats-Unis. – Mercredi 8, 1h50 : la petite hausse du PIB japonais du premier trimestre 2016 est confirmée. – Mercredi 8, 4h : quasi-stagnation de l’excédent commercial chinois vers les 45 milliards de dollars. – Jeudi 9, 3h30 : stabilisation de l’inflation chinoise autour des 2,3 %. – Jeudi 9, 7h30 : confirmation de l’augmentation de 0,2 % de l’emploi salarié en France au premier trimestre 2016. – Jeudi 9, 8h : l’excédent commercial allemand recule légèrement, mais avoisine les 21 milliards d’euros. – Vendredi 10, 8h : l’inflation allemande est confirmée à 0,0 %. – Vendredi 10, 8h45 : petit rebond correctif de la production industrielle française. – Vendredi 10, 16h : l’indice Reuters/Université du Michigan de confiance des consommateurs recule nettement.
La fin d’un monde…
Qui aurait aujourd’hui l’idée saugrenue d’essayer de lire une cassette VHS sur un lecteur DVD ? Qui pourrait encore songer à tenter de recharger son i-phone avec un câble Nokia de la fin des années 1990 ? Certainement pas grand monde. C’est pourtant exactement ce que font certains syndicalistes français lorsqu’ils refusent la moindre modernisation de l’économie nationale et préfèrent lui opposer des grèves destructrices. Selon eux, la « loi Travail », pourtant bien peu ambitieuse mais essayant quelque peu d’améliorer le fonctionnement du marché du travail français, signifierait un retour au 19ème siècle ! Savent-ils qu’à l’époque les ouvriers et artisans travaillaient sept jours sur sept, souvent plus de huit heures par jour, dans des conditions dramatiques, et pour une bien piètre rémunération ? A les entendre, il faudrait brûler les entreprises, les banques et leurs dirigeants avec. Se souviennent-ils qu’une économie sans marché, sans entreprise privée, sans banque commerciale et sans capitalisme a déjà été tentée. Cela s’appelait l’URSS et s’est soldé par des millions de morts, la privation des libertés pour des millions de personnes pendant plus de soixante-dix ans et plusieurs générations sacrifiées. Est-ce cela que les insomniaques de « Nuit Debout » et/ou les partisans d’extrême-gauche souhaitent pour l’avenir de la France ? Certes, l’économie de marché et le système capitaliste sont loin d’être parfaits. Pourtant, plutôt que de les détruire et d’entrer dans un chaos dévastateur, ne serait-il pas plus opportun de les améliorer vers une plus grande efficacité et une plus grande justice sociale ? La réponse nous semble forcément positive. C’est dans ce but et également pour répondre à toutes les questions brûlantes des prochaines années que j’ai écrit mon nouveau livre « La fin d’un monde » (aux Editions du Moment), que je suis en train de finaliser. J’ai donc le plaisir de vous annoncer qu’il sortira le 25 août prochain et sera, je l’espère et grâce à vous, l’un des évènements de la rentrée économique. Merci encore pour votre fidélité.
La fin d’un monde…
Qui aurait aujourd’hui l’idée saugrenue d’essayer de lire une cassette VHS sur un lecteur DVD ? Qui pourrait encore songer à tenter de recharger son i-phone avec un câble Nokia de la fin des années 1990 ? Certainement pas grand monde. C’est pourtant exactement ce que font certains syndicalistes français lorsqu’ils refusent la moindre modernisation de l’économie nationale et préfèrent lui opposer des grèves destructrices. Selon eux, la « loi Travail », pourtant bien peu ambitieuse mais essayant quelque peu d’améliorer le fonctionnement du marché du travail français, signifierait un retour au 19ème siècle ! Savent-ils qu’à l’époque les ouvriers et artisans travaillaient sept jours sur sept, souvent plus de huit heures par jour, dans des conditions dramatiques, et pour une bien piètre rémunération ? A les entendre, il faudrait brûler les entreprises, les banques et leurs dirigeants avec. Se souviennent-ils qu’une économie sans marché, sans entreprise privée, sans banque commerciale et sans capitalisme a déjà été tentée. Cela s’appelait l’URSS et s’est soldé par des millions de morts, la privation des libertés pour des millions de personnes pendant plus de soixante-dix ans et plusieurs générations sacrifiées. Est-ce cela que les insomniaques de « Nuit Debout » et/ou les partisans d’extrême-gauche souhaitent pour l’avenir de la France ? Certes, l’économie de marché et le système capitaliste sont loin d’être parfaits. Pourtant, plutôt que de les détruire et d’entrer dans un chaos dévastateur, ne serait-il pas plus opportun de les améliorer vers une plus grande efficacité et une plus grande justice sociale ? La réponse nous semble forcément positive. C’est dans ce but et également pour répondre à toutes les questions brûlantes des prochaines années que j’ai écrit mon nouveau livre « La fin d’un monde » (aux Editions du Moment), que je suis en train de finaliser. J’ai donc le plaisir de vous annoncer qu’il sortira le 25 août prochain et sera, je l’espère et grâce à vous, l’un des évènements de la rentrée économique. Merci encore pour votre fidélité.
Encore beaucoup d’inquiétudes.
A suivre du 30 mai au 3 juin : – Lundi 30, 8h45 (heure de Paris) : la consommation des ménages repart à la baisse en France. – Lundi 30, 11h : léger recul de l’indice de sentiment économique dans la zone euro. – Lundi 30, 14h : la déflation allemande se stabilise à – 0,1 %. – Mardi 31, 1h30 : stagnation du taux de chômage japonais à 3,2 %. – Mardi 31, 8h45 : la déflation perdure dans l’Hexagone à – 0,2 %. – Mardi 31, 9h55 : le taux de chômage allemand se maintient à 6,2 %. – Mardi 31, 11h : le taux de chômage se stabilise dans la zone euro à 10,2 %. – Mardi 31, 11h : encore une déflation de – 0,2 % dans la zone euro. – Mardi 31, 14h30 : augmentation modérée de la consommation et des revenus des ménages aux Etats-Unis. – Mercredi 1er, 3h45 : l’indice Caixin des directeurs d’achat dans l’industrie se stabilise et reste sous les 50 en Chine. – Mercredi 1er, 4h : la baisse de l’indice Nikkei PMI des directeurs d’achat dans l’industrie japonaise est confirmée. – Mercredi 1er, de 9h50 à 10h : révision baissière des indices Markit des directeurs d’achat dans l’industrie en France, en Allemagne et dans la zone euro. – Mercredi 1er, 10h30 : stabilisation sous les 50 de l’indice Markit dans l’industrie au Royaume-Uni. – Mercredi 1er, 14h15 : ralentissement des créations d’emplois selon ADP aux Etats-Unis. – Mercredi 1er, 16h : l’indice ISM des directeurs d’achat dans l’industrie manufacturière américaine baisse juste au-dessus de la barre des 50. – Mercredi 1er, 20h : le Beige Book de la Fed devrait préparer les esprits à une hausse du taux objectif des federal funds. – Jeudi 2, 13h45 : la BCE maintient le taux refi à 0,0 %. – Vendredi 3, 3h45 : l’indice Caixin des directeurs d’achat dans les services baisse légèrement en Chine. – Vendredi 3, 4h : l’indice Nikkei des directeurs d’achat japonais dans les services recule également. – Vendredi 3, de 9h50 à 10h : les indices Markit des directeurs d’achat dans les services sont revus à la baisse en France, en Allemagne et dans la zone euro – Vendredi 3, 10h30 : l’indice Markit dans les services recule modérément au Royaume-Uni. – Vendredi 3, 14h30 : l’emploi ralentit et le taux de chômage se stabilise à 5,0 % outre-Atlantique. – Vendredi 3, 14h30 : le déficit commercial américain se creuse. – Vendredi 3, 16h : l’indice ISM dans le secteur non-manufacturier recule nettement aux Etats-Unis. – Vendredi 3, 16h : les commandes industrielles résistent bien outre-Atlantique.
Encore beaucoup d’inquiétudes.
A suivre du 30 mai au 3 juin : – Lundi 30, 8h45 (heure de Paris) : la consommation des ménages repart à la baisse en France. – Lundi 30, 11h : léger recul de l’indice de sentiment économique dans la zone euro. – Lundi 30, 14h : la déflation allemande se stabilise à – 0,1 %. – Mardi 31, 1h30 : stagnation du taux de chômage japonais à 3,2 %. – Mardi 31, 8h45 : la déflation perdure dans l’Hexagone à – 0,2 %. – Mardi 31, 9h55 : le taux de chômage allemand se maintient à 6,2 %. – Mardi 31, 11h : le taux de chômage se stabilise dans la zone euro à 10,2 %. – Mardi 31, 11h : encore une déflation de – 0,2 % dans la zone euro. – Mardi 31, 14h30 : augmentation modérée de la consommation et des revenus des ménages aux Etats-Unis. – Mercredi 1er, 3h45 : l’indice Caixin des directeurs d’achat dans l’industrie se stabilise et reste sous les 50 en Chine. – Mercredi 1er, 4h : la baisse de l’indice Nikkei PMI des directeurs d’achat dans l’industrie japonaise est confirmée. – Mercredi 1er, de 9h50 à 10h : révision baissière des indices Markit des directeurs d’achat dans l’industrie en France, en Allemagne et dans la zone euro. – Mercredi 1er, 10h30 : stabilisation sous les 50 de l’indice Markit dans l’industrie au Royaume-Uni. – Mercredi 1er, 14h15 : ralentissement des créations d’emplois selon ADP aux Etats-Unis. – Mercredi 1er, 16h : l’indice ISM des directeurs d’achat dans l’industrie manufacturière américaine baisse juste au-dessus de la barre des 50. – Mercredi 1er, 20h : le Beige Book de la Fed devrait préparer les esprits à une hausse du taux objectif des federal funds. – Jeudi 2, 13h45 : la BCE maintient le taux refi à 0,0 %. – Vendredi 3, 3h45 : l’indice Caixin des directeurs d’achat dans les services baisse légèrement en Chine. – Vendredi 3, 4h : l’indice Nikkei des directeurs d’achat japonais dans les services recule également. – Vendredi 3, de 9h50 à 10h : les indices Markit des directeurs d’achat dans les services sont revus à la baisse en France, en Allemagne et dans la zone euro – Vendredi 3, 10h30 : l’indice Markit dans les services recule modérément au Royaume-Uni. – Vendredi 3, 14h30 : l’emploi ralentit et le taux de chômage se stabilise à 5,0 % outre-Atlantique. – Vendredi 3, 14h30 : le déficit commercial américain se creuse. – Vendredi 3, 16h : l’indice ISM dans le secteur non-manufacturier recule nettement aux Etats-Unis. – Vendredi 3, 16h : les commandes industrielles résistent bien outre-Atlantique.
L’Allemagne surprend encore par son dynamisme et la France par sa magie…
Deux grosses surprises ont marqué l’actualité statistique de ces derniers jours. D’une part, la nouvelle forte baisse du chômage français en avril. D’autre part, la remontée conséquente des indicateurs Markit et IFO en Allemagne en mai. En ce qui concerne la baisse du chômage français, disons-le franchement : elle tient du miracle. C’est à croire que les sièges de Pôle Emploi et de la Dares ont été transférés à Lourdes. Si la surprise du chômage français laisse donc à désirer, celle de la remontée des indicateurs avancés allemands apparaît un peu plus solide. Au total, même s’ils s’en plaignent régulièrement, ce sont les Allemands qui semblent profiter le plus de la politique ultra-accommodante de la BCE. Et pour cause : dans la mesure où ils ont su moderniser leurs structures économiques et fluidifier leur marché du travail, ils sont les mieux armés pour profiter des cadeaux monétaires. A l’inverse, en France, ces cadeaux ne sont que des palliatifs qui permettent de masquer la réalité, tout en incitant les dirigeants du pays à refuser les réformes de fond. Dommage !
Blocage de la France : l’horreur économique…
Quelle tristesse ! Alors que la « loi travail » n’est qu’une réformette du marché du travail français (très loin de la refonte structurelle dont a besoin ce dernier), elle a réussi à générer une fronde massive et un mouvement de grèves, de manifestations et de blocage du pays impressionnant. C’est dire l’étendue de l’hermétisme de certains Français à la moindre réforme. Le problème est qu’au-delà de la tristesse qu’elle suscite, cette situation commence à coûter cher à l’économie française qui sort très péniblement la tête de l’eau depuis quelques trimestres. Pire, au regard des préavis de grève et des mouvements annoncés pour les prochains jours, nous ne serions qu’au début de nos peines… Raffineries bloquées, arrêts de travail dans les centrales nucléaires, manifestations un peu partout, et bien sûr grèves chez les contrôleurs aériens, dans les transports en communs et notamment à la SNCF. Lorsque sait qu’un jour de grève à la SNCF lui coûte environ 50 millions d’euros et génère à lui seul un manque à gagner quotidien de 400 millions pour l’ensemble de l’économie française, on peut imaginer l’ampleur des dégâts de l’ensemble de ces grèves et blocages. D’ici le début juin, le coût global devrait avoisiner les 8 milliards d’euros. Mais, au-delà de ces coûts directs, qui sont déjà exorbitants, le vrai coût de la grève est ailleurs. D’une part, il réside dans l’affaiblissement global de l’économie nationale. D’autre part, ce blocage va encore nuire à la piètre crédibilité de l’économie française en matière de capacité à se réformer. Au total, la France pourrait bien tomber dans une crise “à la grecque”. Pour éviter d’en arriver là, il faut donc absolument arrêter la démagogie et devenir enfin responsable. Il ne s’agit pas simplement d’un problème de bras de fer entre le gouvernement et les syndicats ou encore de l’établissement de prévisions tronquées, mais de l’avenir de nos enfants…
Blocage de la France : l’horreur économique…
Quelle tristesse ! Alors que la « loi travail » n’est qu’une réformette du marché du travail français (très loin de la refonte structurelle dont a besoin ce dernier), elle a réussi à générer une fronde massive et un mouvement de grèves, de manifestations et de blocage du pays impressionnant. C’est dire l’étendue de l’hermétisme de certains Français à la moindre réforme. Le problème est qu’au-delà de la tristesse qu’elle suscite, cette situation commence à coûter cher à l’économie française qui sort très péniblement la tête de l’eau depuis quelques trimestres. Pire, au regard des préavis de grève et des mouvements annoncés pour les prochains jours, nous ne serions qu’au début de nos peines… Raffineries bloquées, arrêts de travail dans les centrales nucléaires, manifestations un peu partout, et bien sûr grèves chez les contrôleurs aériens, dans les transports en communs et notamment à la SNCF. Lorsque sait qu’un jour de grève à la SNCF lui coûte environ 50 millions d’euros et génère à lui seul un manque à gagner quotidien de 400 millions pour l’ensemble de l’économie française, on peut imaginer l’ampleur des dégâts de l’ensemble de ces grèves et blocages. D’ici le début juin, le coût global devrait avoisiner les 8 milliards d’euros. Mais, au-delà de ces coûts directs, qui sont déjà exorbitants, le vrai coût de la grève est ailleurs. D’une part, il réside dans l’affaiblissement global de l’économie nationale. D’autre part, ce blocage va encore nuire à la piètre crédibilité de l’économie française en matière de capacité à se réformer. Au total, la France pourrait bien tomber dans une crise “à la grecque”. Pour éviter d’en arriver là, il faut donc absolument arrêter la démagogie et devenir enfin responsable. Il ne s’agit pas simplement d’un problème de bras de fer entre le gouvernement et les syndicats ou encore de l’établissement de prévisions tronquées, mais de l’avenir de nos enfants…
Emission “Les Experts” sur BFM Business
Blocage de la France, hermétisme à la réforme, incompétence des politiques, Brexit, nouveau cadeau à la Grèce,… Tels sont les principaux thèmes abordés dans l’émission “Les Experts” du mercredi 25 mai 2016, animée par Nicolas Doze sur BFM Business, avec Sylvain Orebi, président d’Orientis. Jean-Pierre Petit, président des Cahiers Verts de l’Economie et Marc Touati. A voir ou revoir ci-après…