Aux commandes de l'économie et de la finance

Des marchés boursiers toujours attractifs…

Des marchés boursiers toujours attractifs…

« Etes-vous vraiment sûr que la Bourse soit un bon placement aujourd’hui ? » Telle est la question qui nous parvient régulièrement à la lecture ou à l’écoute de nos articles et prévisions sur les évolutions boursières qui, selon certains, seraient trop optimistes. Cette question n’est d’ailleurs pas nouvelle, puisqu’elle nous était déjà posée au printemps 2009 lorsque les grands indices boursiers atteignaient des planchers et faisaient dire au plus grand nombre que la baisse était loin d’être terminée. Dix-huit mois après cette tempête et comme nous l’annoncions à l’époque, la croissance mondiale est repartie en forte hausse (elle devrait dépasser les 4 % en 2010 et 2011) et les marchés actions ont retrouvé de belles couleurs. Pourtant, niant cette réalité, de nombreux investisseurs continuent d’annoncer que le meilleur est passé et qu’il faut désormais se préparer à un « W » tant économique que boursier. En dépit de ce regain de pessimisme, nous persistons et signons : malgré une volatilité inévitablement forte, les marchés actions demeureront haussiers au moins jusqu’à l’été 2011.

Statu quo pour les taux de la Fed.

A suivre du 20 au 24 septembre : – Mardi 21, 14h30 (heure de Paris) : nouvelle hausse des mises en chantier et des permis de construire en août. – Mardi 21, 20h15 : statu quo pour le taux des federal funds en septembre. – Jeudi 23, 10h15 : l’indice PMI des directeurs d’achat dans la zone euro se stabilise en septembre tant dans l’industrie que dans les services. – Jeudi 23, 16h : petite hausse de l’indicateur avancé du Conference Board en août. – Vendredi 24, 10h : petit recul de l’indice IFO en septembre. – Vendredi 24, 14h30 : les commandes de biens durables marquent le pas en août.

Deux ans déjà.

Deux ans déjà.

C’était il y a tout juste deux ans, le 15 septembre 2008 pour être précis : en quelques heures, le monde allait basculer dans sa plus grave crise financière depuis celle de 1929. Et ce, principalement par le biais d’une erreur humaine, en l’occurrence celle d’Henri Paulson, alors secrétaire d’Etat au Trésor américain qui, par esprit de vengeance (en tant qu’ancien patron de Goldman Sachs) a décidé de laisser faire faillite la quatrième banque d’affaires américaine Lehman Brothers. Cependant, à la différence des années 1930 et tirant les leçons des erreurs de l’époque, les dirigeants de la planète ont su éviter la faillite systémique. Si bien que deux ans après la « déflagration Paulson », la croissance mondiale a déjà retrouvé les 4 % à 4,5 %, les bourses ont repris le chemin (certes encore chaotique) du rebond et de plus en plus de banques retrouvent une rentabilité très appréciable.Pourtant, deux questions principales demeurent. Premièrement, la reprise est-elle pérenne ? Deuxièmement, le monde économico-financier a-t-il changé positivement depuis le début de la crise ? A ces deux questions, nous répondons par l’affirmative, tout en apportant néanmoins quelques nuances…

Depuis quelques années, une nouvelle réalité mondiale semble s’imposer. La Chine et l’Asie sont devenues les leaders de la croissance mondiale, l’Amérique Latine est en pointe (notamment grâce au Brésil), les Etats-Unis s’accrochent à la première place du PIB planétaire et l’Europe traîne continuellement la patte depuis dix ans. Et l’Afrique dans tout ça ? En effet, habitués à se focaliser sur trois ou quatre continents, les économistes (nous y compris) font souvent l’impasse sur le continent africain. Les raisons sont multiples : manque de statistiques, donc difficulté pour établir des prévisions, faible visibilité en matière de relations économiques et financières, instabilité géopolitique… Pourtant, en dépit (ou à cause ?) de ces difficultés chroniques, l’Afrique constitue le continent où le potentiel de croissance est certainement le plus fort, car non encore exploité. Après l’Europe, l’Amérique, puis l’Asie, l’Afrique attend donc son heure. Il ne reste plus qu’à espérer que ses dirigeants sauront lui garantir un minimum de stabilité économique et sociale pour ne pas « rater le train ». En attendant, du côté de l’Occident et en particulier de la France, l’Afrique et l’ensemble du monde émergent doivent être considérés comme des terres de croissance en puissance, donc des marchés à prendre et par là même des créateurs de richesses et d’emplois. Les Chinois l’ont déjà bien intégré et mis à profit, il serait temps de nous réveiller.

France : le suicide par l’impôt.

France : le suicide par l’impôt.

Si certains Français osaient encore ne pas y croire, c’est désormais une certitude : après 2012, quelle que soit l’issue des élections présidentielles, la France se lancera dans une phase d’augmentation de sa pression fiscale. Dans la mesure où cette dernière est d’ores et déjà l’une des plus élevées du monde, il est de notre devoir, en tant qu’économistes indépendants, de souligner que cette perspective constitue un important danger pour l’avenir de notre « douce France ». En effet, depuis une vingtaine d’années, les différents gouvernements français ont apporté la même réponse à l’ensemble des problèmes économiques hexagonaux : une augmentation conjointe des dépenses publiques et de la pression fiscale. Avec pour principaux résultats : moins de croissance, moins d’emploi et plus de pauvreté. Est-ce cela que nous souhaitons proposer à nos enfants ? Alors Mesdames et Messieurs les dirigeants politiques, tous bords confondus, il serait donc grand temps d’arrêter la démagogie, l’irresponsabilité économique et le manque de courage politique. La France est proche du point de non-retour, il est indispensable de réagir avant qu’il ne soit trop tard.

Etats-Unis : la consolidation se poursuit.

A suivre du 30 août au 3 septembre : – Lundi 30, 11h (heure de Paris) : l’indice de sentiment économique se stabilise en août. – Lundi 30, 14h30 : les revenus et les dépenses des ménages américains progressent en juillet. – Mardi 31, 11h : petite baisse de l’inflation dans la zone euro en août. – Mardi 31, 16h : l’indice de confiance des consommateurs du Conference Board retrouve le chemin de la hausse en août. – Mercredi 1er, 16h : nouvelle baisse de l’indice ISM manufacturier aux Etats-Unis en août. – Jeudi 2, 13h45 : la BCE laisse son taux refi inchangé. – Vendredi 3, 14h30 : les destructions d’emplois régressent fortement et le taux de chômage reste stable en août aux Etats-Unis. – Vendredi 3, 14h30 : l’indice ISM non-manufacturier se stabilise en août.