Aux commandes de l'économie et de la finance

La Chine affiche toujours une croissance à deux chiffres.

A suivre du 18 au 22 octobre : – Lundi 18, 15h15 (heure de Paris) : nouvelle hausse de la production industrielle aux Etats-Unis. – Mardi 19, 11h : l’indice ZEW recule encore en octobre. – Mardi 19, 14h30 : nouvelle hausse des mises en chantiers et des permis de construire en septembre. – Jeudi 21, 4h : la Chine affiche une belle croissance au troisième trimestre. – Jeudi 21, 10h : petite baisse des indice PMI eurolandais tant dans l’industrie que dans les services. – Jeudi 21, 16h : nouvelle hausse de l’indicateur avancé du Conference Board en septembre. – Vendredi 22, 10h : petite baisse de l’indice IFO en octobre.

Alain Juppé : le retour?

Alain Juppé : le retour?

Voilà que l’on reparle beaucoup d’Alain Juppé, « le meilleur d’entre nous », comme le surnommait, admiratif, Jacques Chirac. Alors que le remaniement ministériel s’approche, un poids lourd comme Alain Juppé peut-il revenir sur le devant de la scène politique ?

La Bourse, une valeur refuge ?

La Bourse, une valeur refuge ?

Or, matières premières, obligations d’Etat, immobilier français. A en croire de plus en plus d’analystes et de stratégiques, tel serait le carré magique des placements pour les prochains trimestres, voire les prochaines années. Leur raisonnement est simple : compte tenu de l’incertitude et des risques qui pèsent sur la planète tant d’un point de vue économico-financier que géopolitique, il serait grand temps de se focaliser sur les valeurs refuges. Malheureusement, l’homme a souvent la mémoire courte et préfère suivre le consensus plutôt que de prendre des risques tout seul. Ainsi, les placements qui ont aujourd’hui le vent en poupe présentent tous les symptômes de la bulle, c’est-à-dire d’un décalage cumulatif et auto-entretenu par rapport à leur valeur réelle. Le seul qui en est pour le moment exclu reste les actions, en particulier dans l’Occident. Et si la vraie valeur refuge résidait dans les marchés boursiers ?

France : la déflation rode toujours.

France : la déflation rode toujours.

La déflation est toujours au porte de la France. A l’heure où certains membres de la BCE n’hésitent pas à évoquer le retour en force de l’inflation dans la zone euro, l’évolution des prix à la consommation en France en septembre 2010 a de quoi calmer leurs ardeurs. En effet, après une légère remontée technique en août (liée à la fin des soldes), ceux-ci ont reculé de 0,1 % en septembre. Leur glissement annuel reste donc particulièrement faible à 1,6 %. Pis, hors éléments volatils, les prix stagnent et leur glissement annuel se stabilise à 0,8 %. A l’évidence, nous sommes donc plus proche de la déflation que de la forte inflation…

L’inflation reste contenue des deux côtés de l’Atlantique.

A suivre du 11 au 15 octobre : – Lundi 11, 8h45 (heure de Paris) : la production industrielle française reste fragile. – Jeudi 14, 14h30 : le déficit commercial américain se creuse en août. – Vendredi 15, 11h : l’inflation reste contenue dans la zone euro. – Vendredi 15, 14h30 : toujours pas de pressions inflationnistes outre-Atlantique. – Vendredi 15, 14h30 : nouvelle hausse des ventes au détail américaines en septembre.

Zéro pointé pour la production industrielle française.

Zéro pointé pour la production industrielle française.

Après le nouveau creusement du déficit extérieur français et avant même les grèves de cette semaine, le ciel s’obscurcit un peu plus dans la conjoncture économique française. En effet, après avoir déjà chuté de 1,6 % en juin, puis rebondi timidement de 0,8 % en juillet, la production industrielle a enregistré une croissance zéro en août. Et ce n’est malheureusement pas terminé. Plus les semaines passent, plus l’objectif gouvernemental d’une croissance à 2 % l’an prochain s’effiloche…

Emploi US, Grève en France, Guerre des changes : Ca chauffe (E&S n°143)

Emploi US, Grève en France, Guerre des changes : Ca chauffe (E&S n°143)

Au sommaire cette semaine : – Humeur : France : de la grève à la Grèce ? – Economie : Le secteur public continue de polluer l’emploi américain. – Marchés : La guerre des changes ne fait que commencer. – A suivre du 11 au 15 octobre : L’inflation reste contenue des deux côtés de l’Atlantique. – Nos prévisions économiques et financières pour 2010 et 2011.

France : de la grève à la Grèce ?

C’est presque inconcevable. Après quinze ans de tergiversations, un an de consultation et trois journées de grèves, une loi sur la réforme des retraites a enfin été votée par l’Assemblée Nationale. Conformément à la législation française, elle doit désormais être validée par le Sénat puis définitivement entérinée par le Conseil Constitutionnel. Au terme de ce va-et-vient législatif, il est très rare qu’une loi votée par l’Assemblée soit complètement abandonnée. Pourtant, en dépit de cette réalité, une vague de fond a surgi d’on ne sait où pour spéculer sur la non-promulgation de la réforme des retraites. Dès lors, au lieu de se calmer, les mouvements sociaux sont en train de dégénérer. Si bien que les syndicats appellent à une grève illimitée dans de plus en plus de secteurs dès mardi prochain. Cette réaction est d’autant plus incompréhensible que la réforme décidée par le gouvernement est une réforme à minima, c’est-à-dire bien loin de la rigueur qui serait nécessaire pour vraiment garantir un financement pérenne de la retraite par répartition. Ainsi, il faut savoir qu’aujourd’hui dans l’Hexagone, l’âge moyen de départ à la retraite est déjà de 62 ans. Fixer l’âge légal à un tel niveau ne revient donc qu’à officialiser une situation de fait. De plus, les agences de notation ont prévenu la France que le maintien de sa bonne notation restait conditionné par la réalisation d’un minimum de réformes sur la dépense publique et principalement sur le système de retraite par répartition. Dès lors, si, à l’instar de la loi sur le CPE en 2006 qui, bien que votée par l’Assemblée Nationale, avait ensuite été retirée par la pression de la rue, la loi sur la réforme des retraites est retirée ou vidée de sa substance, il faut se préparer à une rapide dégradation de notre AAA. Avec toutes les conséquences négatives que cela suppose. De la grève à la Grèce, il n’y a donc qu’un pas que la France doit absolument éviter de franchir…