Aux commandes de l'économie et de la finance

Economie américaine : le soft landing se confirme.

A suivre du 11 au 15 juillet : – Mardi 12, 14h30 (heure de Paris) : le déficit commercial américain bénéficie de la baisse du baril de pétrole en mai. – Mercredi 13, 4h : la Chine affiche toujours une belle croissance au deuxième trimestre. – Jeudi 14, 14h30 : les ventes au détail américaines se reprennent en juin mais restent faibles. – Vendredi 15, 14h30 : l’inflation américaine progresse encore en juin mais ne dérape pas. – Vendredi 15, 15h15 : petit rebond de la production industrielle américaine en juin.

Economie américaine : le soft landing se confirme.

A suivre du 11 au 15 juillet : – Mardi 12, 14h30 (heure de Paris) : le déficit commercial américain bénéficie de la baisse du baril de pétrole en mai. – Mercredi 13, 4h : la Chine affiche toujours une belle croissance au deuxième trimestre. – Jeudi 14, 14h30 : les ventes au détail américaines se reprennent en juin mais restent faibles. – Vendredi 15, 14h30 : l’inflation américaine progresse encore en juin mais ne dérape pas. – Vendredi 15, 15h15 : petit rebond de la production industrielle américaine en juin.

Volte-face…

Volte-face…

Chère à Honoré de Balzac, la “Comédie Humaine” est décidément un éternel recommencement. L’affaire DSK vient une nouvelle fois de le démontrer. Face aux multiples rebondissements de cette dernière, il est effectivement amusant d’observer comment les encenseurs devenus censeurs sont redevenus flatteurs à la vitesse de l’éclair. Mais, attention, le vaudeville est loin d’être terminé, comme en témoigne la plainte déposée contre DSK pour des faits remontant à 2003… Face à ce va-et-vient incessant, on se croirait presque devant le ballet des économistes qui annonçaient une croissance durablement forte en 2007-2008, puis l’écroulement du système en 2009 et enfin le retour de la croissance en 2010. Comme quoi, le « volte-face » n’est pas l’apanage des prévisionnistes économiques. Il est tout aussi présent chez les politologues et analystes en tous genres. C’est bien là que réside d’ailleurs l’une des grandes leçons de cette sombre affaire : la volatilité des jugements et des prévisions est la pire des pratiques aussi bien pour un politologue que pour un économiste. Bien loin de cette inconstance, il est indispensable de garder le cap et de ne pas changer d’avis comme de chemise, en suivant bêtement le consensus. Pour autant, il est tout aussi fallacieux et surtout dangereux, de s’obstiner dans l’erreur. Ainsi, en dépit de la réalité d’une croissance durablement faible au sein de la zone euro et notamment dans les pays du Sud, le FMI, la BCE et les gouvernements européens continuent de pratiquer les mêmes recettes qui aboutissent aux mêmes échecs depuis au moins dix ans…

Volte-face…

Volte-face…

Chère à Honoré de Balzac, la “Comédie Humaine” est décidément un éternel recommencement. L’affaire DSK vient une nouvelle fois de le démontrer. Face aux multiples rebondissements de cette dernière, il est effectivement amusant d’observer comment les encenseurs devenus censeurs sont redevenus flatteurs à la vitesse de l’éclair. Mais, attention, le vaudeville est loin d’être terminé, comme en témoigne la plainte déposée contre DSK pour des faits remontant à 2003… Face à ce va-et-vient incessant, on se croirait presque devant le ballet des économistes qui annonçaient une croissance durablement forte en 2007-2008, puis l’écroulement du système en 2009 et enfin le retour de la croissance en 2010. Comme quoi, le « volte-face » n’est pas l’apanage des prévisionnistes économiques. Il est tout aussi présent chez les politologues et analystes en tous genres. C’est bien là que réside d’ailleurs l’une des grandes leçons de cette sombre affaire : la volatilité des jugements et des prévisions est la pire des pratiques aussi bien pour un politologue que pour un économiste. Bien loin de cette inconstance, il est indispensable de garder le cap et de ne pas changer d’avis comme de chemise, en suivant bêtement le consensus. Pour autant, il est tout aussi fallacieux et surtout dangereux, de s’obstiner dans l’erreur. Ainsi, en dépit de la réalité d’une croissance durablement faible au sein de la zone euro et notamment dans les pays du Sud, le FMI, la BCE et les gouvernements européens continuent de pratiquer les mêmes recettes qui aboutissent aux mêmes échecs depuis au moins dix ans…

L’Europe monétaire à la croisée des chemins…

La crise grecque a déjà agi comme un révélateur des fragilités de la zone euro. Une des premières conséquences de cette crise a été de faire apparaître une éventualité qui n’avait pas été prévue par le traité de Maastricht, à savoir : la sortie provisoire (« mise en congé ») ou définitive d’une monnaie de la zone euro. De ce fait, les conséquences d’un tel évènement, non prévu, n’ont été ni étudiées ni anticipées. Que se passera t-il si la Grèce quitte la zone euro ?

L’Europe monétaire à la croisée des chemins…

La crise grecque a déjà agi comme un révélateur des fragilités de la zone euro. Une des premières conséquences de cette crise a été de faire apparaître une éventualité qui n’avait pas été prévue par le traité de Maastricht, à savoir : la sortie provisoire (« mise en congé ») ou définitive d’une monnaie de la zone euro. De ce fait, les conséquences d’un tel évènement, non prévu, n’ont été ni étudiées ni anticipées. Que se passera t-il si la Grèce quitte la zone euro ?

Hollande – Royal, la roue tourne…

Hollande – Royal, la roue tourne…

Nous sommes le 6 mai 2007 et les caméras de télévision sont braquées sur le QG de la candidate socialiste. Ségolène Royal qui vient de perdre sèchement l’élection face à Nicolas Sarkozy se projette déjà en 2012. La posture tout à fait mitterrandienne semble d’ailleurs signifier : mes amis, nous avons échoué mais nous y arriverons et je serai celle qui pourra vous mener vers cette victoire…

Hollande – Royal, la roue tourne…

Hollande – Royal, la roue tourne…

Nous sommes le 6 mai 2007 et les caméras de télévision sont braquées sur le QG de la candidate socialiste. Ségolène Royal qui vient de perdre sèchement l’élection face à Nicolas Sarkozy se projette déjà en 2012. La posture tout à fait mitterrandienne semble d’ailleurs signifier : mes amis, nous avons échoué mais nous y arriverons et je serai celle qui pourra vous mener vers cette victoire…