Aux commandes de l'économie et de la finance

L’emploi retrouve quelques couleurs outre-Atlantique.

A suivre du 1er au 5 août : – Lundi 1er, 16h (heure de Paris) : l’indice ISM manufacturier se stabilise en juillet outre-Atlantique. – Mardi 2, 14h30 : petite hausse pour les revenus et les dépenses des ménages américains en juin. – Mercredi 3, 16h: l’indice ISM non-manufacturier marque le pas en juillet. – Jeudi 4, 13h : statu quo pour le taux de base de la BoE en aout. – Jeudi 4, 13h45: sans surprise la BCE laissera son taux refi inchangé en aout. – Vendredi 5, 14h30 : les créations d’emplois retrouvent quelques couleurs en juillet.

Dette publique : Don’t stop the party…

Dette publique : Don’t stop the party…

Avec la dette publique, c’est un peu comme avec un célèbre liquide vaisselle jaune : « quand il n’y en a plus, il y en a encore… ». En effet, à peine a-t-on résolu, du moins en apparence, la crise de la dette publique grecque, que d’autres crises du même type apparaissent. Bien sûr, tout le monde songe aux négociations autour du plafond de la dette publique américaine. Pour autant, ces dernières relèvent plus du feuilleton hollywoodien à rebondissements, dont les Américains ont le secret, que d’un véritable danger systémique. En effet, les Républicains tentent simplement d’affaiblir au maximum l’Administration Obama, de manière à distancer ce dernier dans la course à la Présidence de 2012. Ils n’ont donc pas intérêt à engager une dégradation de la note des Etats-Unis, qui serait évidemment dramatique pour l’ensemble de la planète économico-financière. Mais il y a encore plus grave, car si les Eurolandais sont parvenus à un « accord historique » le 21 juillet dernier,ils n’ont fait qu’éteindre un premier incendie qui aurait dû être circonscrit il y a au moins deux ans. Surtout, ils ont oublié l’essentiel, en l’occurrence la faiblesse structurelle de la croissance de la zone euro et l’absence de gouvernance économique. D’ailleurs, après une baisse épidermique le 22 juillet, les taux d’intérêt à dix ans des obligations des Etats en difficulté demeurent particulièrement élevés. En d’autres termes, la crise de la dette publique eurolandaise est non seulement loin d’être terminée, mais pourrait susciter de nombreuses mauvaises surprises à très court terme. Les marchés n’ont donc pas été convaincus par les accords « historiques » européens et semblent prêts à reprendre en cœur le refrain des Black Eyed Peas : Don’t stop the party…

Dette publique : Don’t stop the party…

Dette publique : Don’t stop the party…

Avec la dette publique, c’est un peu comme avec un célèbre liquide vaisselle jaune : « quand il n’y en a plus, il y en a encore… ». En effet, à peine a-t-on résolu, du moins en apparence, la crise de la dette publique grecque, que d’autres crises du même type apparaissent. Bien sûr, tout le monde songe aux négociations autour du plafond de la dette publique américaine. Pour autant, ces dernières relèvent plus du feuilleton hollywoodien à rebondissements, dont les Américains ont le secret, que d’un véritable danger systémique. En effet, les Républicains tentent simplement d’affaiblir au maximum l’Administration Obama, de manière à distancer ce dernier dans la course à la Présidence de 2012. Ils n’ont donc pas intérêt à engager une dégradation de la note des Etats-Unis, qui serait évidemment dramatique pour l’ensemble de la planète économico-financière. Mais il y a encore plus grave, car si les Eurolandais sont parvenus à un « accord historique » le 21 juillet dernier,ils n’ont fait qu’éteindre un premier incendie qui aurait dû être circonscrit il y a au moins deux ans. Surtout, ils ont oublié l’essentiel, en l’occurrence la faiblesse structurelle de la croissance de la zone euro et l’absence de gouvernance économique. D’ailleurs, après une baisse épidermique le 22 juillet, les taux d’intérêt à dix ans des obligations des Etats en difficulté demeurent particulièrement élevés. En d’autres termes, la crise de la dette publique eurolandaise est non seulement loin d’être terminée, mais pourrait susciter de nombreuses mauvaises surprises à très court terme. Les marchés n’ont donc pas été convaincus par les accords « historiques » européens et semblent prêts à reprendre en cœur le refrain des Black Eyed Peas : Don’t stop the party…

Petite croissance pour l’Oncle Sam au deuxième trimestre.

A suivre du 25 au 28 juillet : – Mardi 26, 16h (heure de Paris) : l’indice de Confiance des consommateurs du Conference Board se stabilise en juillet outre-Atlantique. – Mercredi 27, 14h30 : les commandes de biens durables américaines confirment leur forte volatilité en juin. – Jeudi 28, 11h : l’indice de sentiment économique eurolandais se replie encore en juillet. – Vendredi 29, 8h45 : tirées par les soldes les dépenses des consommateurs français retrouvent temporairement des couleurs en juin. – Vendredi 29, 11h: l’inflation eurolandaise reste stable en juillet. – Vendredi 29, 14h30 : la croissance molle se confirme au deuxième trimestre outre-Atlantique.

Petite croissance pour l’Oncle Sam au deuxième trimestre.

A suivre du 25 au 28 juillet : – Mardi 26, 16h (heure de Paris) : l’indice de Confiance des consommateurs du Conference Board se stabilise en juillet outre-Atlantique. – Mercredi 27, 14h30 : les commandes de biens durables américaines confirment leur forte volatilité en juin. – Jeudi 28, 11h : l’indice de sentiment économique eurolandais se replie encore en juillet. – Vendredi 29, 8h45 : tirées par les soldes les dépenses des consommateurs français retrouvent temporairement des couleurs en juin. – Vendredi 29, 11h: l’inflation eurolandaise reste stable en juillet. – Vendredi 29, 14h30 : la croissance molle se confirme au deuxième trimestre outre-Atlantique.

Vos économies sont-elles en sécurité ?

Vos économies sont-elles en sécurité ?

A peine a-t-on entendu parler du mot « défaut » qu’un vent de panique a commencé à souffler : « et si l’argent des petits épargnants était en danger ? » se demandent de plus en plus d’observateurs. Le raisonnement qui sous-tend cette crainte est finalement assez simple : si un débiteur important, et a fortiori un pays, fait défaut, les créanciers de ce dernier devront inévitablement payer une facture salée et faire passer par « pertes et profits » tout ou partie de leurs avoirs sur ce mauvais payeur. Dès lors, si leur situation financière n’est pas suffisamment solide, ces créanciers risquent, à leur tour, de se retrouver en situation d’illiquidité, voire d’insolvabilité. Un cycle infernal pourrait alors se mettre en place. Face à ce risque, les déposants des banques créancières en difficulté seraient effectivement fortement incités à retirer leurs dépôts et petites économies en tout genre. Face à cet afflux massif de retraits, appelé « run » dans la théorie des crises financières, ces banques pourraient alors refuser de délivrer les espèces réclamées, ce qui aggraverait le phénomène de panique et provoquerait un mouvement de contagion à l’ensemble des autres banques. Nous nous retrouverions alors dans une situation analogue à la psychose qui a suivi la faillite de Lehman Brothers. A une différence près : à l’automne 2008, les Etats avaient encore les moyens financiers de sauver les banques, en leur prêtant des liquidités à bon compte de manière à augmenter leur fonds propres et à éviter par là même la faillite. Aujourd’hui, compte tenu de l’explosion des dettes publiques depuis trois ans et du peu de croissance qui en a résulté, les Etats sont surendettés et n’auront certainement pas les moyens d’engager un plan de sauvetage du système bancaire. Un tel marasme ne manquerait évidemment pas d’alimenter la panique, avec tous les effets catastrophiques que cela engendrerait, tant d’un point de vue économique que social puis humanitaire… Dans ce cadre, la faillite systémique qui a pu être évitée en 2009 pourrait devenir inévitable en 2011-2012. Que nos lecteurs soient cependant rassurés, nous n’en sommes pas là et tel n’est pas notre scénario à court terme. Explications…

Vos économies sont-elles en sécurité ?

Vos économies sont-elles en sécurité ?

A peine a-t-on entendu parler du mot « défaut » qu’un vent de panique a commencé à souffler : « et si l’argent des petits épargnants était en danger ? » se demandent de plus en plus d’observateurs. Le raisonnement qui sous-tend cette crainte est finalement assez simple : si un débiteur important, et a fortiori un pays, fait défaut, les créanciers de ce dernier devront inévitablement payer une facture salée et faire passer par « pertes et profits » tout ou partie de leurs avoirs sur ce mauvais payeur. Dès lors, si leur situation financière n’est pas suffisamment solide, ces créanciers risquent, à leur tour, de se retrouver en situation d’illiquidité, voire d’insolvabilité. Un cycle infernal pourrait alors se mettre en place. Face à ce risque, les déposants des banques créancières en difficulté seraient effectivement fortement incités à retirer leurs dépôts et petites économies en tout genre. Face à cet afflux massif de retraits, appelé « run » dans la théorie des crises financières, ces banques pourraient alors refuser de délivrer les espèces réclamées, ce qui aggraverait le phénomène de panique et provoquerait un mouvement de contagion à l’ensemble des autres banques. Nous nous retrouverions alors dans une situation analogue à la psychose qui a suivi la faillite de Lehman Brothers. A une différence près : à l’automne 2008, les Etats avaient encore les moyens financiers de sauver les banques, en leur prêtant des liquidités à bon compte de manière à augmenter leur fonds propres et à éviter par là même la faillite. Aujourd’hui, compte tenu de l’explosion des dettes publiques depuis trois ans et du peu de croissance qui en a résulté, les Etats sont surendettés et n’auront certainement pas les moyens d’engager un plan de sauvetage du système bancaire. Un tel marasme ne manquerait évidemment pas d’alimenter la panique, avec tous les effets catastrophiques que cela engendrerait, tant d’un point de vue économique que social puis humanitaire… Dans ce cadre, la faillite systémique qui a pu être évitée en 2009 pourrait devenir inévitable en 2011-2012. Que nos lecteurs soient cependant rassurés, nous n’en sommes pas là et tel n’est pas notre scénario à court terme. Explications…