Aux commandes de l'économie et de la finance

La croissance américaine retrouve quelques couleurs.

A suivre du 24 au 28 octobre : – Lundi 24, 10h (heure de Paris) : les indices PMI eurolandais en octobre confirment le retour de la récession dans la zone euro. – Mardi 25, 16h : l’indice de confiance des consommateurs du Conference Board reste faible en octobre. – Jeudi 27, 11h : l’indice de sentiment économique eurolandais se replie encore en octobre. – Jeudi 27, 14h30: La croissance américaine retrouve quelques couleurs au troisième trimestre. – Vendredi 28, 14h30 : les revenus des ménages américains retrouvent le chemin de la hausse en septembre.

La France perdra son triple A dès 2012…

La France perdra son triple A dès 2012…

Après l’avertissement de Moody’s sur l’état des finances publiques françaises et par là même sur la notation de la dette de l’Etat, il faut se rendre à l’évidence : la question n’est plus de savoir si la France perdra son triple A, mais quand ? La mise en garde de l’agence de notation américaine est loin d’être une surprise. En effet, comme nous l’annonçons régulièrement dans nos publications, cela fait une dizaine d’années que la France ne mérite plus son triple A. Du moins selon une lecture stricte des critères de notation. Seulement voilà, grâce à son Histoire, à son rôle géostratégique international, à son appartenance à la zone euro et à un lobbying exceptionnel, la France a continué de bénéficier de la meilleure note. Ce traitement de faveur a d’ailleurs certainement constitué un cadeau empoisonné. Car, en se maintenant sur les « cimes de la notation », la France n’a pas engagé les réformes nécessaires et a persisté dans sa stratégie inefficace d’augmentation des dépenses publiques. Aussi, ne nous trompons pas de cible : ce n’est pas de la faute des agences de rating si les gouvernements français et eurolandais ont constamment dévié de leurs engagements. En d’autres termes, si l’on veut que la France garde son rang, il suffit que ses dirigeants retrouvent une crédibilité à toute épreuve. Il n’est pas possible de mentir indéfiniment, ni de faire des promesses qui ne seront jamais respectées. Au-delà des craintes relatives à la dette publique, c’est certainement là que résidera l’enjeu principal des prochaines élections présidentielles.

La France perdra son triple A dès 2012…

La France perdra son triple A dès 2012…

Après l’avertissement de Moody’s sur l’état des finances publiques françaises et par là même sur la notation de la dette de l’Etat, il faut se rendre à l’évidence : la question n’est plus de savoir si la France perdra son triple A, mais quand ? La mise en garde de l’agence de notation américaine est loin d’être une surprise. En effet, comme nous l’annonçons régulièrement dans nos publications, cela fait une dizaine d’années que la France ne mérite plus son triple A. Du moins selon une lecture stricte des critères de notation. Seulement voilà, grâce à son Histoire, à son rôle géostratégique international, à son appartenance à la zone euro et à un lobbying exceptionnel, la France a continué de bénéficier de la meilleure note. Ce traitement de faveur a d’ailleurs certainement constitué un cadeau empoisonné. Car, en se maintenant sur les « cimes de la notation », la France n’a pas engagé les réformes nécessaires et a persisté dans sa stratégie inefficace d’augmentation des dépenses publiques. Aussi, ne nous trompons pas de cible : ce n’est pas de la faute des agences de rating si les gouvernements français et eurolandais ont constamment dévié de leurs engagements. En d’autres termes, si l’on veut que la France garde son rang, il suffit que ses dirigeants retrouvent une crédibilité à toute épreuve. Il n’est pas possible de mentir indéfiniment, ni de faire des promesses qui ne seront jamais respectées. Au-delà des craintes relatives à la dette publique, c’est certainement là que résidera l’enjeu principal des prochaines élections présidentielles.

Stabilisation de l’inflation outre-Atlantique.

A suivre du 17 au 21 octobre : – Lundi 17, 15h15 (heure de Paris) : la production industrielle américaine retrouve quelques couleurs en septembre. – Mardi 18, 4h : la croissance ralentit mais reste forte en Chine au troisième trimestre. – Mardi 18, 11h : l’indice ZEW du sentiment économique en Allemagne s’enfonce encore un peu plus en octobre. – Mercredi 19, 14h30 : l’inflation américaine se stabilise en septembre. – Mercredi 19, 14h30: petite reprise pour les mises en chantier et les permis de construire outre-Atlantique en septembre. – Jeudi 20, 16h : l’indicateur avancé du Conference Board reste faible en septembre. – Vendredi 21, 10h : l’indice IFO du climat des affaires en Allemagne se replie encore en octobre.

Stabilisation de l’inflation outre-Atlantique.

A suivre du 17 au 21 octobre : – Lundi 17, 15h15 (heure de Paris) : la production industrielle américaine retrouve quelques couleurs en septembre. – Mardi 18, 4h : la croissance ralentit mais reste forte en Chine au troisième trimestre. – Mardi 18, 11h : l’indice ZEW du sentiment économique en Allemagne s’enfonce encore un peu plus en octobre. – Mercredi 19, 14h30 : l’inflation américaine se stabilise en septembre. – Mercredi 19, 14h30: petite reprise pour les mises en chantier et les permis de construire outre-Atlantique en septembre. – Jeudi 20, 16h : l’indicateur avancé du Conference Board reste faible en septembre. – Vendredi 21, 10h : l’indice IFO du climat des affaires en Allemagne se replie encore en octobre.

Faut-il (encore !) sauver les banques ?

Faut-il (encore !) sauver les banques ?

Trois ans après avoir frôlé la faillite, la banque franco-belge Dexia a tout simplement disparu. Si la banqueroute a donc été évitée, ce démantèlement rappelle tristement que le système bancaire européen reste très fragile. De là à imaginer qu’une nouvelle crise bancaire internationale est imminente il n’y qu’un pas que beaucoup franchissent allégrement. Selon ces derniers, celle-ci serait même pire qu’en 2008. En trois mots « tous aux abris !». Cette inquiétude se répand d’autant plus que les dirigeants politiques européens affichent une volonté tenace de recapitaliser leurs banques. Alors, une nouvelle catastrophe financière dans les prochains mois ? Info ou intox ? Selon nous, ces craintes sont exagérées. Cependant, après une accalmie à court terme, les craintes pesant sur la santé des banques reprendront rapidement du poil de la bête. Face à ces dérapages récurrents, il pourrait être tentant de laisser tout simplement les banques faire faillite, de manière à faire le ménage une bonne fois pour toutes. Dans ce cas de figure, le monde s’engagera dans une crise historique qui se terminera forcément par un ou plusieurs conflits militaires. Les Etats n’ont donc pas le choix : ils doivent sauver leurs banques et protéger ainsi leurs citoyens. Pour autant, il leur faut parallèlement restaurer une croissance forte et réduire par là même leurs déficits. La balle n’est donc plus dans le camp des banques, qui ne font finalement qu’obéir aux ordres et à la réglementation, mais elle est bien dans celui des pouvoirs publics qui se doivent enfin d’être à la hauteur de la situation.

Faut-il (encore !) sauver les banques ?

Faut-il (encore !) sauver les banques ?

Trois ans après avoir frôlé la faillite, la banque franco-belge Dexia a tout simplement disparu. Si la banqueroute a donc été évitée, ce démantèlement rappelle tristement que le système bancaire européen reste très fragile. De là à imaginer qu’une nouvelle crise bancaire internationale est imminente il n’y qu’un pas que beaucoup franchissent allégrement. Selon ces derniers, celle-ci serait même pire qu’en 2008. En trois mots « tous aux abris !». Cette inquiétude se répand d’autant plus que les dirigeants politiques européens affichent une volonté tenace de recapitaliser leurs banques. Alors, une nouvelle catastrophe financière dans les prochains mois ? Info ou intox ? Selon nous, ces craintes sont exagérées. Cependant, après une accalmie à court terme, les craintes pesant sur la santé des banques reprendront rapidement du poil de la bête. Face à ces dérapages récurrents, il pourrait être tentant de laisser tout simplement les banques faire faillite, de manière à faire le ménage une bonne fois pour toutes. Dans ce cas de figure, le monde s’engagera dans une crise historique qui se terminera forcément par un ou plusieurs conflits militaires. Les Etats n’ont donc pas le choix : ils doivent sauver leurs banques et protéger ainsi leurs citoyens. Pour autant, il leur faut parallèlement restaurer une croissance forte et réduire par là même leurs déficits. La balle n’est donc plus dans le camp des banques, qui ne font finalement qu’obéir aux ordres et à la réglementation, mais elle est bien dans celui des pouvoirs publics qui se doivent enfin d’être à la hauteur de la situation.