Aux commandes de l'économie et de la finance

Etats-Unis : doucement mais surement.

A suivre du 19 au 23 décembre : – Mardi 20, 11h (heure de Paris) : l’indice IFO du climat des affaires en Allemagne reste stable en décembre. – Mardi 20, 14h30 : le secteur de la construction souffre toujours. – Mercredi 21, 14h30 : la publication finale des comptes nationaux pour le troisième trimestre confirme la deuxième estimation. Alors que l’investissement des entreprises et la consommation des ménages américains ont ralenti, le PIB américain est passé de 2,5 % (1ère estimation) à 2 % lors de la deuxième estimation. La publication finale des comptes nationaux devrait confirmer ce chiffre et le fait que les Etats-Unis éviteront la récession. Jeudi 22 décembre, 16h : l’indicateur avancé du Conference Board reste solide en novembre. Si elle ne fait pas d’étincelles pour une phase de reprise, l’économie américaine résiste bien, à l’image de la bonne performance de la consommation des ménages et de la baisse du taux de chômage en novembre. Par conséquent, l’indicateur avancé du Conference Board qui avait progressé de 0,9 % en octobre pourrait croitre de 0,3 % en novembre. Vendredi 23 décembre 14h30 : les revenus et les dépenses des ménages américains tiennent toujours bon.

2011, une année gâchée !

2011, une année gâchée !

Même si l’année 2011 n’est pas terminée et pourrait donc nous réserver encore quelques mauvaises surprises, il est d’ores et déjà possible d’en dresser un premier bilan. Ce dernier pourrait presque tenir en deux mots : Grand Gâchis. En effet, il y a un peu plus d’un an, la croissance mondiale était forte et atteignait la barre symbolique des 5 %, contre une moyenne annuelle de 3,3 % de 1980 à 2009. Dans le même temps, après une récession historique, l’économie de la zone euro commençait à retrouver des couleurs et semblait par là même capable de surmonter la crise grecque et de sortir définitivement de la crise de la dette publique. A l’époque, nous communiquions autour du thème « la reprise est là, ne la gâchons pas ! ». Notre crainte résidait principalement dans une remontée hâtive du taux refi de la BCE et dans une appréciation excessive de l’euro/dollar, deux évolutions qui casseraient inévitablement la croissance eurolandaise. Et c’est malheureusement ce qui s’est produit. Et comme si ces erreurs stratégiques ne suffisaient pas, la BCE a alourdi la barque à deux reprises. Quant aux dirigeants politiques eurolandais, ils ont continué d’enfoncer le clou. En effet, plutôt que de relancer très vite la croissance, ils ont préféré multiplier les « sommets de la dernière chance », tous aussi vains les uns que les autres. Le dernier en date l’a encore confirmé. Une crise sans précédent, une dizaine de sommets « historiques » pour rien, des erreurs stratégiques impardonnables, un dogmatisme irreffréné et une démagogie insupportable… A l’évidence, 2011 est une année à oublier pour la France et pour la zone euro. A moins que 2012 ne soit encore pire…

2011, une année gâchée !

2011, une année gâchée !

Même si l’année 2011 n’est pas terminée et pourrait donc nous réserver encore quelques mauvaises surprises, il est d’ores et déjà possible d’en dresser un premier bilan. Ce dernier pourrait presque tenir en deux mots : Grand Gâchis. En effet, il y a un peu plus d’un an, la croissance mondiale était forte et atteignait la barre symbolique des 5 %, contre une moyenne annuelle de 3,3 % de 1980 à 2009. Dans le même temps, après une récession historique, l’économie de la zone euro commençait à retrouver des couleurs et semblait par là même capable de surmonter la crise grecque et de sortir définitivement de la crise de la dette publique. A l’époque, nous communiquions autour du thème « la reprise est là, ne la gâchons pas ! ». Notre crainte résidait principalement dans une remontée hâtive du taux refi de la BCE et dans une appréciation excessive de l’euro/dollar, deux évolutions qui casseraient inévitablement la croissance eurolandaise. Et c’est malheureusement ce qui s’est produit. Et comme si ces erreurs stratégiques ne suffisaient pas, la BCE a alourdi la barque à deux reprises. Quant aux dirigeants politiques eurolandais, ils ont continué d’enfoncer le clou. En effet, plutôt que de relancer très vite la croissance, ils ont préféré multiplier les « sommets de la dernière chance », tous aussi vains les uns que les autres. Le dernier en date l’a encore confirmé. Une crise sans précédent, une dizaine de sommets « historiques » pour rien, des erreurs stratégiques impardonnables, un dogmatisme irreffréné et une démagogie insupportable… A l’évidence, 2011 est une année à oublier pour la France et pour la zone euro. A moins que 2012 ne soit encore pire…

Alain Juppé, futur Premier Ministre ?

Si la politique est faite d’incroyables rebondissements, le cas d’Alain Juppé est tout à fait exceptionnel. Replongeons nous en 1994 où la guerre entre Chiraquiens et Balladuriens faisait rage, avec un Nicolas Sarkozy tentant de rallier sans ménagement les chiraquiens dans son camp. Mais Juppé, fidèle parmi les fidèles, un des piliers du RPR, n’a pas cédé…

Alain Juppé, futur Premier Ministre ?

Si la politique est faite d’incroyables rebondissements, le cas d’Alain Juppé est tout à fait exceptionnel. Replongeons nous en 1994 où la guerre entre Chiraquiens et Balladuriens faisait rage, avec un Nicolas Sarkozy tentant de rallier sans ménagement les chiraquiens dans son camp. Mais Juppé, fidèle parmi les fidèles, un des piliers du RPR, n’a pas cédé…

L’Oncle Sam fait toujours de la résistance.

A suivre du 12 au 16 décembre : – Mardi 13, 11h (heure de Paris) : l’indice ZEW de sentiment économique en Allemagne se stabilise en décembre. – Mardi 13, 14h30 : les ventes au détail confirment leur bonne tenue outre-Atlantique en novembre. – Mardi 13, 20h15 : statu quo sans surprise pour le taux des fed funds en décembre. – Jeudi 15, 15h15 : la production industrielle américaine reste solide en novembre. – Vendredi 16, 8h45 : le climat des affaires dans l’industrie française recule encore un peu plus en décembre. – Vendredi 16, 14h30 : l’inflation américaine se stabilise en novembre.

L’Oncle Sam fait toujours de la résistance.

A suivre du 12 au 16 décembre : – Mardi 13, 11h (heure de Paris) : l’indice ZEW de sentiment économique en Allemagne se stabilise en décembre. – Mardi 13, 14h30 : les ventes au détail confirment leur bonne tenue outre-Atlantique en novembre. – Mardi 13, 20h15 : statu quo sans surprise pour le taux des fed funds en décembre. – Jeudi 15, 15h15 : la production industrielle américaine reste solide en novembre. – Vendredi 16, 8h45 : le climat des affaires dans l’industrie française recule encore un peu plus en décembre. – Vendredi 16, 14h30 : l’inflation américaine se stabilise en novembre.

France : du syndrome du pouf au psychodrame du plouf…

France : du syndrome du pouf au psychodrame du plouf…

Le 18 décembre 2009, nous expliquions déjà dans ces mêmes colonnes comment la France s’était engluée dans ce que nous appelions le « syndrome du pouf ». Deux ans plus tard, non seulement rien n’a changé, mais la situation s’est même aggravée. En effet, de nombreux Français, et en particulier leurs dirigeants, refusent toujours d’endurer les difficultés. Aussi, plutôt que de lutter de front contre les dangers ou les crises économiques, au risque de se « faire mal » temporairement, ils préfèrent multiplier les protections et les perfusions publiques en tous genres. Cette gabegie de dépenses publiques est censée protéger l’économie française contre une chute trop violente. Ainsi, lorsqu’elle tombe, cette dernière s’affale sur un pouf qui lui permet donc d’amortir le choc et d’assurer une certaine paix sociale à court terme. En revanche, une fois bien installé dans le pouf, il est généralement très difficile de se relever. C’est là tout le problème des aides et autres stabilisateurs qui permettent, certes, de limiter les dégâts lors de la chute, mais empêchent ensuite l’économie de se redresser rapidement et fortement. Et ce, notamment à cause de leur coût exorbitant, imposant une pression fiscale extrêmement forte. Nous le vivons encore aujourd’hui, à l’heure où les plans de rigueur annoncés se focalisent sur une augmentation des impôts et oublient la nécessité de baisser les dépenses publiques. Pis, ils oublient que le seul moyen de sortir de la crise de la dette et plus globalement de la crise existentielle dans laquelle est plongée la zone euro réside dans la restauration de la croissance.