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DSK-Sarkozy : les “peopolitiques”

DSK-Sarkozy : les “peopolitiques”

Dominique Strauss-Kahn, ex-directeur du FMI et Nicolas Sarkozy, ex-Président de la République, bénéficient désormais – et pour des raisons différentes – d’une médiatisation inversement proportionnelle aux responsabilités qu’ils exercent, ce qui peut leur conférer le statut de « peopolitique »…

Le dictionnaire terrifiant de la dette.

Le dictionnaire terrifiant de la dette.

Après les succès de “Krach, boom… et demain ?” (Dunod, 2009) et de “Quand la zone euro explosera…” (Editions du Moment, 2012), nous avons le plaisir de vous annoncer la sortie du nouveau livre de Marc Touati : “Le dictionnaire terrifiant de la dette” (Editions du Moment). Il sortira le 7 mars 2013 et voici en exclusivité sa couverture.

Le dictionnaire terrifiant de la dette.

Le dictionnaire terrifiant de la dette.

Après les succès de “Krach, boom… et demain ?” (Dunod, 2009) et de “Quand la zone euro explosera…” (Editions du Moment, 2012), nous avons le plaisir de vous annoncer la sortie du nouveau livre de Marc Touati : “Le dictionnaire terrifiant de la dette” (Editions du Moment). Il sortira le 7 mars 2013 et voici en exclusivité sa couverture.

Déficits en France et aux Etats-Unis, excédent en Allemagne.

A suivre du 4 au 8 février : – Mardi 5, 16h (heure de Paris) : légère baisse de l’indice ISM services aux Etats-Unis. – Jeudi 7, 8h45 : encore 4 milliards d’euros de déficit commercial français en décembre. – Jeudi 7, 13h et 13h45 : nouveau statu quo pour la BoE et la BCE. – Jeudi 7, 14h30 : repli technique de la productivité aux Etats-Unis. – Vendredi 8, 8h : légère baisse de l’excédent commercial allemand. – Vendredi 8, 14h30 : le déficit extérieur américain recule de presque 1 milliard de dollars.

Déficits en France et aux Etats-Unis, excédent en Allemagne.

A suivre du 4 au 8 février : – Mardi 5, 16h (heure de Paris) : légère baisse de l’indice ISM services aux Etats-Unis. – Jeudi 7, 8h45 : encore 4 milliards d’euros de déficit commercial français en décembre. – Jeudi 7, 13h et 13h45 : nouveau statu quo pour la BoE et la BCE. – Jeudi 7, 14h30 : repli technique de la productivité aux Etats-Unis. – Vendredi 8, 8h : légère baisse de l’excédent commercial allemand. – Vendredi 8, 14h30 : le déficit extérieur américain recule de presque 1 milliard de dollars.

Oui, l’Etat français est déjà en faillite.

Oui, l’Etat français est déjà en faillite.

Il faut arrêter de tourner autour du pot et d’essayer de masquer la réalité. Oui, techniquement, l’Etat français est déjà en faillite. Cette situation n’est d’ailleurs pas nouvelle. Dès sa nomination à Matignon en mai 2007, François Fillon n’avait ainsi pas hésité à se déclarer « Premier ministre d’un État en faillite ». La chose déplut fort à Nicolas Sarkozy, qui ramena vite son numéro deux à la raison d’État, c’est-à-dire à la dissimulation de la vérité. Pourtant, dimanche dernier, soi-disant en essayant d’ironiser sur cette déclaration, l’actuel ministre de l’emploi Michel Sapin a enfoncé le clou. Ce dernier a même été plus loin puisqu’il pas hésité à déclarer que la France était « un Etat totalement en faillite ». En dépit de multiples efforts de rétropédalages peu convaincants, le mal est fait. D’où une question simple : mais pourquoi M. Fillon avait-il lancé une telle « ânerie » ? Tout simplement parce que l’actif net de l’État français est négatif depuis une dizaine d’années. En d’autres termes, même s’il vend tous ses actifs, il ne peut pas rembourser toutes ses dettes. A moins de trouver un financier extérieur, également appelé « chevalier blanc », il sera bientôt mis en faillite…

Oui, l’Etat français est déjà en faillite.

Oui, l’Etat français est déjà en faillite.

Il faut arrêter de tourner autour du pot et d’essayer de masquer la réalité. Oui, techniquement, l’Etat français est déjà en faillite. Cette situation n’est d’ailleurs pas nouvelle. Dès sa nomination à Matignon en mai 2007, François Fillon n’avait ainsi pas hésité à se déclarer « Premier ministre d’un État en faillite ». La chose déplut fort à Nicolas Sarkozy, qui ramena vite son numéro deux à la raison d’État, c’est-à-dire à la dissimulation de la vérité. Pourtant, dimanche dernier, soi-disant en essayant d’ironiser sur cette déclaration, l’actuel ministre de l’emploi Michel Sapin a enfoncé le clou. Ce dernier a même été plus loin puisqu’il pas hésité à déclarer que la France était « un Etat totalement en faillite ». En dépit de multiples efforts de rétropédalages peu convaincants, le mal est fait. D’où une question simple : mais pourquoi M. Fillon avait-il lancé une telle « ânerie » ? Tout simplement parce que l’actif net de l’État français est négatif depuis une dizaine d’années. En d’autres termes, même s’il vend tous ses actifs, il ne peut pas rembourser toutes ses dettes. A moins de trouver un financier extérieur, également appelé « chevalier blanc », il sera bientôt mis en faillite…