Aux commandes de l'économie et de la finance

Zone euro : de bien mauvais indicateurs avancés.

A suivre du 18 au 22 février : – Mercredi 20, 8h45 (heure de Paris) : nouvelle baisse des indices du climat des affaires en France. – Mercredi 20, 8h45 : l’inflation française toujours inférieure à 1,5 %. – Mercredi 20, 14h30 : le glissement annuel des prix à la production continue de reculer outre-Atlantique. – Mercredi 20, 14h30 : les mises en chantier américaines poursuivent leur remontée. – Jeudi 21, de 9h à 10h : les indices PMI des directeurs d’achat régressent encore en février dans la zone euro. – Jeudi 21, 14h30 : l’inflation américaine continue de rester très sage. – Vendredi 22, 10h : le climat des affaires de l’enquête IFO repart à la baisse.

Zone euro : de bien mauvais indicateurs avancés.

A suivre du 18 au 22 février : – Mercredi 20, 8h45 (heure de Paris) : nouvelle baisse des indices du climat des affaires en France. – Mercredi 20, 8h45 : l’inflation française toujours inférieure à 1,5 %. – Mercredi 20, 14h30 : le glissement annuel des prix à la production continue de reculer outre-Atlantique. – Mercredi 20, 14h30 : les mises en chantier américaines poursuivent leur remontée. – Jeudi 21, de 9h à 10h : les indices PMI des directeurs d’achat régressent encore en février dans la zone euro. – Jeudi 21, 14h30 : l’inflation américaine continue de rester très sage. – Vendredi 22, 10h : le climat des affaires de l’enquête IFO repart à la baisse.

L’irrésistible ascension du yuan.

L’irrésistible ascension du yuan.

La puissance économique de la Chine (deuxième nation au niveau mondial, en terme de PIB) devrait favoriser l’émergence du yuan comme monnaie régionale (au niveau de l’Asie) et ultérieurement comme monnaie internationale, en compétition avec le dollar et l’euro. Rappelons d’abord que la Chine détient des réserves de change considérables évaluées à plus de 3 300 milliards de dollars (1), ce qui lui permet de pouvoir adosser sa monnaie, à un matelas de réserve substantiel et de renforcer le poids du yuan au niveau mondial.

L’irrésistible ascension du yuan.

L’irrésistible ascension du yuan.

La puissance économique de la Chine (deuxième nation au niveau mondial, en terme de PIB) devrait favoriser l’émergence du yuan comme monnaie régionale (au niveau de l’Asie) et ultérieurement comme monnaie internationale, en compétition avec le dollar et l’euro. Rappelons d’abord que la Chine détient des réserves de change considérables évaluées à plus de 3 300 milliards de dollars (1), ce qui lui permet de pouvoir adosser sa monnaie, à un matelas de réserve substantiel et de renforcer le poids du yuan au niveau mondial.

Pas de Saint-Valentin pour la croissance française.

Pas de Saint-Valentin pour la croissance française.

La claque est de taille : le PIB français a reculé de 0,3 % au quatrième trimestre 2012 et a stagné sur l’ensemble de l’année. Il s’agit là de ses plus mauvais résultats depuis 2009. Mais ce n’est malheureusement pas tout. Ainsi, sur les quatre trimestres de 2012, le PIB français a reculé trois fois : au premier, puis au deuxième et enfin au quatrième. C’est donc désormais officiel, compte tenu de la révision des chiffres opérée par l’INSEE, la France est entrée en récession dès le premier trimestre 2012 et s’y est enfoncée au quatrième. Même si la situation est, pour l’instant, un peu moins grave que dans les pays d’Europe du Sud, la France connaît donc aussi un « W », c’est-à-dire qu’après une première récession en 2009, puis une toute petite reprise en 2010-2011, une seconde récession est arrivée en 2012. Dans la mesure où cette dernière n’est pas près de se terminer, il est donc possible de dire que la France subit non plus une récession mais une dépression. Ainsi, sur l’ensemble de l’année 2013, le PIB devrait baisser de 0,3 %. Dans ce cadre, le taux de chômage va encore augmenter pour avoisiner les 12 % fin 2013 (selon la définition d’Eurostat). Parallèlement, le ratio déficit public / PIB sera d’environ 4 %. Quant à la dette publique, elle devrait atteindre la barre psychologique des 100 % d’ici la fin 2013…

Pas de Saint-Valentin pour la croissance française.

Pas de Saint-Valentin pour la croissance française.

La claque est de taille : le PIB français a reculé de 0,3 % au quatrième trimestre 2012 et a stagné sur l’ensemble de l’année. Il s’agit là de ses plus mauvais résultats depuis 2009. Mais ce n’est malheureusement pas tout. Ainsi, sur les quatre trimestres de 2012, le PIB français a reculé trois fois : au premier, puis au deuxième et enfin au quatrième. C’est donc désormais officiel, compte tenu de la révision des chiffres opérée par l’INSEE, la France est entrée en récession dès le premier trimestre 2012 et s’y est enfoncée au quatrième. Même si la situation est, pour l’instant, un peu moins grave que dans les pays d’Europe du Sud, la France connaît donc aussi un « W », c’est-à-dire qu’après une première récession en 2009, puis une toute petite reprise en 2010-2011, une seconde récession est arrivée en 2012. Dans la mesure où cette dernière n’est pas près de se terminer, il est donc possible de dire que la France subit non plus une récession mais une dépression. Ainsi, sur l’ensemble de l’année 2013, le PIB devrait baisser de 0,3 %. Dans ce cadre, le taux de chômage va encore augmenter pour avoisiner les 12 % fin 2013 (selon la définition d’Eurostat). Parallèlement, le ratio déficit public / PIB sera d’environ 4 %. Quant à la dette publique, elle devrait atteindre la barre psychologique des 100 % d’ici la fin 2013…

Après le mariage pour tous, débat à l’Assemblée autour de la séparation : la réforme bancaire française.

Après le mariage pour tous, débat à l’Assemblée autour de la séparation : la réforme bancaire française.

Il y a maintenant un peu plus d’un an, le candidat normal François Hollande faisait face au Bourget à des milliers de militants de gauche. Il se lança alors dans une éloquente tirade que nul n’a pu oublier ; « mon véritable adversaire n’a pas de nom, pas de visage, pas de parti. Il ne présentera jamais sa candidature. Il ne sera donc pas élu, et pourtant il gouverne. Cet adversaire, c’est le monde de la finance ». Aujourd’hui, le président normal François Hollande sait que la finance n’est pas un véritable adversaire mais plutôt un partenaire sur lequel il peut compter pour financer notamment la dette publique française…

Après le mariage pour tous, débat à l’Assemblée autour de la séparation : la réforme bancaire française.

Après le mariage pour tous, débat à l’Assemblée autour de la séparation : la réforme bancaire française.

Il y a maintenant un peu plus d’un an, le candidat normal François Hollande faisait face au Bourget à des milliers de militants de gauche. Il se lança alors dans une éloquente tirade que nul n’a pu oublier ; « mon véritable adversaire n’a pas de nom, pas de visage, pas de parti. Il ne présentera jamais sa candidature. Il ne sera donc pas élu, et pourtant il gouverne. Cet adversaire, c’est le monde de la finance ». Aujourd’hui, le président normal François Hollande sait que la finance n’est pas un véritable adversaire mais plutôt un partenaire sur lequel il peut compter pour financer notamment la dette publique française…