Aux commandes de l'économie et de la finance

Fabius, l’homme qui voulait être Président.

Fabius, l’homme qui voulait être Président.

Alors que l’annonce d’une révision de la prévision de croissance pour 2013 par François Hollande a déjà fortement discrédité le pouvoir en place, le nouveau couac survenu cette semaine dans le domaine économique est plus que jamais malvenu. Ainsi, prenant de court le gouvernement, Laurent Fabius a déclaré le 19 février sur RTL, qu’après 1,2 %, puis 0,8 %, la nouvelle prévision de croissance de l’économie française serait de 0,2% à 0,3 % pour 2013. Dérapage qui a obligé Bercy à procéder à un démenti…

Fabius, l’homme qui voulait être Président.

Fabius, l’homme qui voulait être Président.

Alors que l’annonce d’une révision de la prévision de croissance pour 2013 par François Hollande a déjà fortement discrédité le pouvoir en place, le nouveau couac survenu cette semaine dans le domaine économique est plus que jamais malvenu. Ainsi, prenant de court le gouvernement, Laurent Fabius a déclaré le 19 février sur RTL, qu’après 1,2 %, puis 0,8 %, la nouvelle prévision de croissance de l’économie française serait de 0,2% à 0,3 % pour 2013. Dérapage qui a obligé Bercy à procéder à un démenti…

Le chômage flambe encore dans l’Hexagone.

A suivre du 25 février au 1er mars : – Mardi 26, 16h (heure de Paris) : le moral des ménages américains reste bas. – Mardi 26, 18h : le chômage continue de progresser en France. – Mercredi 27, 11h : l’indice de sentiment économique repart à la baisse dans la zone euro. – Jeudi 28, 14h30 : le PIB américain révisé à la baisse. – Vendredi 1er, 11h : l’inflation eurolandaise recule encore. – Vendredi 1er, 16h : l’indice ISM dans l’industrie manufacturière repart à la baisse.

Le chômage flambe encore dans l’Hexagone.

A suivre du 25 février au 1er mars : – Mardi 26, 16h (heure de Paris) : le moral des ménages américains reste bas. – Mardi 26, 18h : le chômage continue de progresser en France. – Mercredi 27, 11h : l’indice de sentiment économique repart à la baisse dans la zone euro. – Jeudi 28, 14h30 : le PIB américain révisé à la baisse. – Vendredi 1er, 11h : l’inflation eurolandaise recule encore. – Vendredi 1er, 16h : l’indice ISM dans l’industrie manufacturière repart à la baisse.

Le dictionnaire terrifiant de la dette

Le dictionnaire terrifiant de la dette

Avant sa sortie nationale le 7 mars 2013, voici la couverture et la quatrième de couverture du dictionnaire terrifiant de la dette. Nous avons également le plaisir de vous inviter à une séance dédicaces à la librairie Julliard, 229, Boulevard Saint Germain, Paris 7ème, le 13 mars 2013 à partir de 17h30. Vous trouverez également l’invitation ci-après. A très bientôt. Très cordialement. Marc Touati et toute l’équipe du cabinet ACDEFI.

Le dictionnaire terrifiant de la dette

Le dictionnaire terrifiant de la dette

Avant sa sortie nationale le 7 mars 2013, voici la couverture et la quatrième de couverture du dictionnaire terrifiant de la dette. Nous avons également le plaisir de vous inviter à une séance dédicaces à la librairie Julliard, 229, Boulevard Saint Germain, Paris 7ème, le 13 mars 2013 à partir de 17h30. Vous trouverez également l’invitation ci-après. A très bientôt. Très cordialement. Marc Touati et toute l’équipe du cabinet ACDEFI.

Croissance française en 2013 : chute libre…

Croissance française en 2013 : chute libre…

Comment revenir sur ses promesses tenues avec obstination sans perdre la face et rester crédible ? Tel est l’exercice périlleux auquel vont devoir se livrer François Hollande et le gouvernement Ayrault. Le spectacle d’acrobatie digne du cirque Pinder a déjà commencé. Dès la publication des comptes nationaux du quatrième trimestre 2013, jeudi 14 février, les lasagnes au cheval ont vampirisé la scène médiatique, si bien que l’entrée de la France en récession dès le premier trimestre 2012 et la forte baisse du PIB hexagonal au quatrième trimestre sont quasiment passés inaperçues. Seulement voilà, on ne peut pas cacher la vérité éternellement. Ainsi, depuis quelques jours, les dirigeants politiques français, depuis le Président jusqu’aux ministres et députés, en passant par le chef du gouvernement, enchaînent les petites phrases et les nouvelles prévisions de croissance. Autour de 0,2 % à 0,3 % selon Laurent Fabius, pas de chiffrage précis pour MM. Hollande et Ayrault qui se bornent à souligner qu’il ne sert à rien de maintenir des objectifs de croissance intenables. Effectivement. Mais, alors pourquoi s’être entêté à maintenir une prévision de 0,8 % pendant des mois alors que cette dernière n’était déjà plus crédible depuis la mi-2012 ? Car, malheureusement, plus le temps passe, plus la crédibilité de l’Etat français fond comme neige au soleil. Tout d’abord, en dépit des efforts d’équilibriste pour laisser croire que le dérapage du déficit public est « normal », ce dernier sera très loin de l’objectif gouvernemental. Il devrait avoisiner les 4 % en 2013, contre 3 % annoncé par MM. Hollande, Ayrault, Moscovici et tutti quanti depuis des mois.

Croissance française en 2013 : chute libre…

Croissance française en 2013 : chute libre…

Comment revenir sur ses promesses tenues avec obstination sans perdre la face et rester crédible ? Tel est l’exercice périlleux auquel vont devoir se livrer François Hollande et le gouvernement Ayrault. Le spectacle d’acrobatie digne du cirque Pinder a déjà commencé. Dès la publication des comptes nationaux du quatrième trimestre 2013, jeudi 14 février, les lasagnes au cheval ont vampirisé la scène médiatique, si bien que l’entrée de la France en récession dès le premier trimestre 2012 et la forte baisse du PIB hexagonal au quatrième trimestre sont quasiment passés inaperçues. Seulement voilà, on ne peut pas cacher la vérité éternellement. Ainsi, depuis quelques jours, les dirigeants politiques français, depuis le Président jusqu’aux ministres et députés, en passant par le chef du gouvernement, enchaînent les petites phrases et les nouvelles prévisions de croissance. Autour de 0,2 % à 0,3 % selon Laurent Fabius, pas de chiffrage précis pour MM. Hollande et Ayrault qui se bornent à souligner qu’il ne sert à rien de maintenir des objectifs de croissance intenables. Effectivement. Mais, alors pourquoi s’être entêté à maintenir une prévision de 0,8 % pendant des mois alors que cette dernière n’était déjà plus crédible depuis la mi-2012 ? Car, malheureusement, plus le temps passe, plus la crédibilité de l’Etat français fond comme neige au soleil. Tout d’abord, en dépit des efforts d’équilibriste pour laisser croire que le dérapage du déficit public est « normal », ce dernier sera très loin de l’objectif gouvernemental. Il devrait avoisiner les 4 % en 2013, contre 3 % annoncé par MM. Hollande, Ayrault, Moscovici et tutti quanti depuis des mois.