Aux commandes de l'économie et de la finance

Dette publique française : Veni, Vidi, MoscoVici.

Dette publique française : Veni, Vidi, MoscoVici.

Quel scoop ! Le ministre de l’économie Pierre Moscovici vient d’admettre que la dette publique française atteindra 2000 milliards d’euros en 2014. Mais attention, nous-a-t-il déclaré : il s’agira d’un « maximum » avant un repli dès 2015. Ouf ! Sauvé par le gong ! Franchement, il devient vraiment urgent que les membres du gouvernement et en particulier le Ministre de l’Economie arrêtent de prendre les Français pour des candides et cessent de faire des promesses qu’ils ne peuvent pas tenir. Tout d’abord, l’atteinte de la barre des 2000 milliards d’euros par la dette française en 2014 n’est pas une nouveauté. Je l’annonçais déjà dans mon dernier livre « Le dictionnaire terrifiant de la dette » publié en mars dernier. Et, ne nous leurrons pas, compte tenu de la persistance d’une croissance faible et d’un déficit structurel élevé, la dette publique continuera de flamber. Comme celles de ses prédécesseurs, les prévisions de M. Moscovici finiront aux oubliettes. Ce ne sera donc pas veni, vidi, vici (« je suis venu, j’ai vu, j’ai vaincu »), mais plutôt veni, vidi, perdidi (…j’ai perdu)…

La chute de Lehman Brothers… cinq ans déjà…

La chute de Lehman Brothers… cinq ans déjà…

« L’Histoire des hommes n’a jamais été que l’histoire de leur faim ». Cette formule de Jean Guéhenno prend un sens tout particulier en cette période. Il y a cinq ans en effet, la banque d’investissement Lehman Brothers disparaissait de l’échiquier financier mondial. Comment cette petite société créée en 1850 à Montgomery en Alabama par les frères Emanuel et Mayer Lehman, puis devenue un des temples de la finance mondiale, a-t-elle pu faire faillite du jour au lendemain ? Retour sur un des évènements les plus marquants de ce début de siècle…

La chute de Lehman Brothers… cinq ans déjà…

La chute de Lehman Brothers… cinq ans déjà…

« L’Histoire des hommes n’a jamais été que l’histoire de leur faim ». Cette formule de Jean Guéhenno prend un sens tout particulier en cette période. Il y a cinq ans en effet, la banque d’investissement Lehman Brothers disparaissait de l’échiquier financier mondial. Comment cette petite société créée en 1850 à Montgomery en Alabama par les frères Emanuel et Mayer Lehman, puis devenue un des temples de la finance mondiale, a-t-elle pu faire faillite du jour au lendemain ? Retour sur un des évènements les plus marquants de ce début de siècle…

L’inflation recule encore des deux côtés de l’Atlantique.

A suivre du 16 au 20 septembre : – Lundi 16, 11h : l’inflation recule à 1,3 % dans la zone euro. – Lundi 16, 15h15 : petite hausse pour la production industrielle américaine. – Mardi 17, 11h : léger recul de l’indice ZEW en Allemagne. – Mardi 17, 14h30 : l’inflation retombe à 1,7 % en août aux Etats-Unis. – Mercredi 18, 14h30 : quasi-stabilisation des mises en chantier de logements outre-Atlantique. – Mercredi 18, 20h : toujours rien de nouveau sous le soleil de la Fed. – Jeudi 19, 16h : hausse timide pour les indicateurs avancés du Conference Board.

L’inflation recule encore des deux côtés de l’Atlantique.

A suivre du 16 au 20 septembre : – Lundi 16, 11h : l’inflation recule à 1,3 % dans la zone euro. – Lundi 16, 15h15 : petite hausse pour la production industrielle américaine. – Mardi 17, 11h : léger recul de l’indice ZEW en Allemagne. – Mardi 17, 14h30 : l’inflation retombe à 1,7 % en août aux Etats-Unis. – Mercredi 18, 14h30 : quasi-stabilisation des mises en chantier de logements outre-Atlantique. – Mercredi 18, 20h : toujours rien de nouveau sous le soleil de la Fed. – Jeudi 19, 16h : hausse timide pour les indicateurs avancés du Conference Board.

La France de Hollande : envie de rien, besoin de sous.

La France de Hollande : envie de rien, besoin de sous.

Le Président Hollande et le gouvernement Ayrault ont beau multiplier les effets d’annonce et user à l’excès de la méthode Coué, la réalité est malheureusement bien différente. Tout d’abord, de plus en plus de statistiques, bizarrement occultées par le plus grand nombre, ne cessent de confirmer que le tube de l’été « la reprise est là » ne passera pas l’automne. De plus, la situation des finances publiques françaises s’avère bien plus grave qu’anticipé. Le gouvernement commence d’ailleurs à admettre que les déficits seront bien plus importants que prévu. Ce n’est pas trop tôt. Mais que de retard et de contorsions… Faut-il effectivement rappeler qu’en décembre 2012, Monsieur Ayrault maintenait, coûte que coûte, que le ratio déficit public/PIB serait de 3 % en 2013 (!). A l’époque, nous soutenions que ce dernier serait d’au moins 4 %, et on nous disait : « oh non, vous allez trop loin, vous être trop pessimistes ! » Et pourtant ! Après avoir révisé leur prévision à 3,7 %, le gouvernement et son ministre de l’économie nous parlent désormais d’un niveau de 4,1 %. En fait, il sera plutôt de 4,5 %, soit 1,5 point de plus que la prévision gouvernementale initiale.Face à ce dérapage insupportable, on aurait pu attendre du gouvernement un virage à 180 degrés de sa politique économique. Mais, non, une fois encore, le dogmatisme l’emporte. En d’autres termes, il est en train de casser l’envie d’entreprendre, d’investir, d’embaucher, de consommer. Or, sans envie, pas de croissance, ni d’emploi, donc plus de chômage et de déficit public. Il faut que cela change. Et vite…

La France de Hollande : envie de rien, besoin de sous.

La France de Hollande : envie de rien, besoin de sous.

Le Président Hollande et le gouvernement Ayrault ont beau multiplier les effets d’annonce et user à l’excès de la méthode Coué, la réalité est malheureusement bien différente. Tout d’abord, de plus en plus de statistiques, bizarrement occultées par le plus grand nombre, ne cessent de confirmer que le tube de l’été « la reprise est là » ne passera pas l’automne. De plus, la situation des finances publiques françaises s’avère bien plus grave qu’anticipé. Le gouvernement commence d’ailleurs à admettre que les déficits seront bien plus importants que prévu. Ce n’est pas trop tôt. Mais que de retard et de contorsions… Faut-il effectivement rappeler qu’en décembre 2012, Monsieur Ayrault maintenait, coûte que coûte, que le ratio déficit public/PIB serait de 3 % en 2013 (!). A l’époque, nous soutenions que ce dernier serait d’au moins 4 %, et on nous disait : « oh non, vous allez trop loin, vous être trop pessimistes ! » Et pourtant ! Après avoir révisé leur prévision à 3,7 %, le gouvernement et son ministre de l’économie nous parlent désormais d’un niveau de 4,1 %. En fait, il sera plutôt de 4,5 %, soit 1,5 point de plus que la prévision gouvernementale initiale.Face à ce dérapage insupportable, on aurait pu attendre du gouvernement un virage à 180 degrés de sa politique économique. Mais, non, une fois encore, le dogmatisme l’emporte. En d’autres termes, il est en train de casser l’envie d’entreprendre, d’investir, d’embaucher, de consommer. Or, sans envie, pas de croissance, ni d’emploi, donc plus de chômage et de déficit public. Il faut que cela change. Et vite…

Et si l’avenir économique de la France était entre les mains du peuple allemand ?

Et si l’avenir économique de la France était entre les mains du peuple allemand ?

Avis à tous ceux qui n’auraient pas suivi l’actualité de ces dernières semaines ; la France reprend très timidement le chemin de la croissance. C’est du moins ce qui ressort des prévisions d’institutions telles que la Banque de France et de l’OCDE. Mais à l’heure où un énième dérapage budgétaire semble inévitable, c’est un élément extérieur qui pourrait bousculer ce début d’euphorie, à savoir les élections allemandes du 22 septembre…