Aux commandes de l'économie et de la finance

France : Dette, mensonges et vidéo…

France : Dette, mensonges et vidéo…

Certains se souviennent peut-être de la palme d’or du 42ème festival de Cannes « Sexe, mensonges et vidéos ». Vingt-quatre ans plus tard, le gouvernement français est en train de nous en jouer un mauvais remake. A une différence près : le vice n’est pas relatif au sexe mais à la dette. Que cela n’aurait-il pas été si DSK était aux manettes… Blague à part, la présentation du projet de loi de finances pour 2014 a encore donné un exemple flagrant que, comme cela s’observe d’ailleurs depuis une vingtaine d’années, la politique économique hexagonale se résume à une débauche de moyens marketing, de tours de passe-passe et de faux-semblants, le tout relayé sans broncher par la quasi-totalité des médias français. On se croirait presque revenu « au bon vieux temps » de la Pravda, organe médiatique unique de la « grande démocratie » qu’était l’URSS. Vraie fausse baisse des dépenses publiques, aggravation de la pression fiscale, prévisions hasardeuses de croissance, de déficit et de dette, diminution du chômage en trompe-l’œil, tout est bon pour endormir les Français. D’où deux questions : : jusqu’à quand le gouvernement français va-t-il réussir à faire illusion et à tromper son monde ? Jusqu’à quand l’omerta de la grande majorité des médias français va-t-elle perdurer ?

Hollande, le nouveau maillon faible de l’Europe ?

Hollande, le nouveau maillon faible de l’Europe ?

Membre du club très fermé des Etats encore notés AAA, la vie économique des Pays-Bas ne ressemble pourtant pas à un long canal tranquille. Le pays ne s’est en effet toujours pas remis de la crise mondiale et vit actuellement sa troisième récession depuis 2008. Et si les marchés demeurent cléments vis-à-vis de la dette néerlandaise, l’heure des choix a néanmoins sonné. Un véritable laboratoire économique dont devraient s’inspirer les pays voisins.

Hollande, le nouveau maillon faible de l’Europe ?

Hollande, le nouveau maillon faible de l’Europe ?

Membre du club très fermé des Etats encore notés AAA, la vie économique des Pays-Bas ne ressemble pourtant pas à un long canal tranquille. Le pays ne s’est en effet toujours pas remis de la crise mondiale et vit actuellement sa troisième récession depuis 2008. Et si les marchés demeurent cléments vis-à-vis de la dette néerlandaise, l’heure des choix a néanmoins sonné. Un véritable laboratoire économique dont devraient s’inspirer les pays voisins.

France : toujours plus de chômage et plus de dette.

A suivre du 23 au 27 septembre : – Mardi 24, 10h : stabilisation de l’indice IFO en Allemagne. – Mardi 24, 16h : quasi-stagnation de la confiance des ménages américains. – Mercredi 25, 14h30 : rebond technique des commandes de biens durables aux Etats-Unis. – Mercredi 25, 18h : le chômage français continue de progresser. – Jeudi 26, 14h30 : confirmation des 2,5 % de croissance outre-Atlantique. – Vendredi 27, 8h45 : nouveau record pour la dette publique dans l’Hexagone.

France : toujours plus de chômage et plus de dette.

A suivre du 23 au 27 septembre : – Mardi 24, 10h : stabilisation de l’indice IFO en Allemagne. – Mardi 24, 16h : quasi-stagnation de la confiance des ménages américains. – Mercredi 25, 14h30 : rebond technique des commandes de biens durables aux Etats-Unis. – Mercredi 25, 18h : le chômage français continue de progresser. – Jeudi 26, 14h30 : confirmation des 2,5 % de croissance outre-Atlantique. – Vendredi 27, 8h45 : nouveau record pour la dette publique dans l’Hexagone.

Avec le FN, François a-t-il trouvé le « Fillon » ?

Avec le FN, François a-t-il trouvé le « Fillon » ?

François Fillon est un récidiviste. Suite à une première déclaration en juin, il persiste et signe en affirmant qu’aux municipales, en cas de duel FN/PS, il « conseille de voter pour le moins sectaire des deux » tout en ajoutant cette fois « qu’il peut arriver qu’un socialiste soit plus sectaire qu’un FN ». On ne peut être plus explicite… Ce double « effet kiss cool » a provoqué un tollé quasi général à l’UMP cette semaine : dérapage indigne d’un ancien Premier ministre, cynisme etc. Bref, Fillon est cloué au pilori à gauche comme à droite et seuls Pécresse, Baroin et Borloo ne l’accablent pas…

Avec le FN, François a-t-il trouvé le « Fillon » ?

Avec le FN, François a-t-il trouvé le « Fillon » ?

François Fillon est un récidiviste. Suite à une première déclaration en juin, il persiste et signe en affirmant qu’aux municipales, en cas de duel FN/PS, il « conseille de voter pour le moins sectaire des deux » tout en ajoutant cette fois « qu’il peut arriver qu’un socialiste soit plus sectaire qu’un FN ». On ne peut être plus explicite… Ce double « effet kiss cool » a provoqué un tollé quasi général à l’UMP cette semaine : dérapage indigne d’un ancien Premier ministre, cynisme etc. Bref, Fillon est cloué au pilori à gauche comme à droite et seuls Pécresse, Baroin et Borloo ne l’accablent pas…

Dette publique française : Veni, Vidi, MoscoVici.

Dette publique française : Veni, Vidi, MoscoVici.

Quel scoop ! Le ministre de l’économie Pierre Moscovici vient d’admettre que la dette publique française atteindra 2000 milliards d’euros en 2014. Mais attention, nous-a-t-il déclaré : il s’agira d’un « maximum » avant un repli dès 2015. Ouf ! Sauvé par le gong ! Franchement, il devient vraiment urgent que les membres du gouvernement et en particulier le Ministre de l’Economie arrêtent de prendre les Français pour des candides et cessent de faire des promesses qu’ils ne peuvent pas tenir. Tout d’abord, l’atteinte de la barre des 2000 milliards d’euros par la dette française en 2014 n’est pas une nouveauté. Je l’annonçais déjà dans mon dernier livre « Le dictionnaire terrifiant de la dette » publié en mars dernier. Et, ne nous leurrons pas, compte tenu de la persistance d’une croissance faible et d’un déficit structurel élevé, la dette publique continuera de flamber. Comme celles de ses prédécesseurs, les prévisions de M. Moscovici finiront aux oubliettes. Ce ne sera donc pas veni, vidi, vici (« je suis venu, j’ai vu, j’ai vaincu »), mais plutôt veni, vidi, perdidi (…j’ai perdu)…