Aux commandes de l'économie et de la finance

Janet Yellen aime la croissance et les marchés…

Janet Yellen aime la croissance et les marchés…

Janet Yellen, future présidente de la Fed, est sur le point de devenir la femme la plus puissante du monde. Et si jusque-là, la science économique et la finance mondiale ont été incroyablement dominées par des hommes, il ne fait aucun doute que le virage de politique monétaire qui devra être amorcé par cette colombe participera à la faire entrer dans l’Histoire.

France : après la reprise, la “recrise”…

France : après la reprise, la “recrise”…

Ah la reprise… A peine a-t-elle fait son apparition qu’elle a déjà disparu. Telle pourrait être la synthèse de la première version des comptes nationaux de la France au troisième trimestre 2013. En effet, après avoir reculé de 0,4 % du deuxième trimestre 2012 au premier de 2013, puis avoir rebondi de 0,5 % au deuxième, le PIB français a rechuté de 0,1 % au troisième. Bien entendu, cela aurait pu être pire. Pour autant, le détail des chiffres a de quoi inquiéter. Et pour cause : en retirant la contribution de la formation de stocks, variable ô combien artificielle, le PIB français a en fait chuté de 0,6 % au troisième trimestre. En d’autres termes, en dehors d’un mouvement de restockage technique, l’économie française reste bien ancrée dans une léthargie dangereuse…

France : après la reprise, la “recrise”…

France : après la reprise, la “recrise”…

Ah la reprise… A peine a-t-elle fait son apparition qu’elle a déjà disparu. Telle pourrait être la synthèse de la première version des comptes nationaux de la France au troisième trimestre 2013. En effet, après avoir reculé de 0,4 % du deuxième trimestre 2012 au premier de 2013, puis avoir rebondi de 0,5 % au deuxième, le PIB français a rechuté de 0,1 % au troisième. Bien entendu, cela aurait pu être pire. Pour autant, le détail des chiffres a de quoi inquiéter. Et pour cause : en retirant la contribution de la formation de stocks, variable ô combien artificielle, le PIB français a en fait chuté de 0,6 % au troisième trimestre. En d’autres termes, en dehors d’un mouvement de restockage technique, l’économie française reste bien ancrée dans une léthargie dangereuse…

Rechute du PIB en France et dans la zone euro.

Mercredi 13, 11h (heure de Paris) : net recul de la production industrielle dans la zone euro. Jeudi 14, 7h30 : rechute inquiétante du PIB français au troisième trimestre. Jeudi 14, 8h : stagnation du PIB allemand. Jeudi 14, 8h45 : nouveau repli de l’emploi salarié dans l’Hexagone. Jeudi 14, 8h45 : l’inflation française à 0,8 % en octobre. Jeudi 14, 14h30 : encore une bonne performance pour la productivité américaine. Jeudi 14, 14h30 : léger recul du déficit extérieur américain. Vendredi 15, 11h : Le PIB de la zone euro repart à la baisse. Vendredi 15, 15h15 : petite hausse de la production industrielle aux Etats-Unis.

Rechute du PIB en France et dans la zone euro.

Mercredi 13, 11h (heure de Paris) : net recul de la production industrielle dans la zone euro. Jeudi 14, 7h30 : rechute inquiétante du PIB français au troisième trimestre. Jeudi 14, 8h : stagnation du PIB allemand. Jeudi 14, 8h45 : nouveau repli de l’emploi salarié dans l’Hexagone. Jeudi 14, 8h45 : l’inflation française à 0,8 % en octobre. Jeudi 14, 14h30 : encore une bonne performance pour la productivité américaine. Jeudi 14, 14h30 : léger recul du déficit extérieur américain. Vendredi 15, 11h : Le PIB de la zone euro repart à la baisse. Vendredi 15, 15h15 : petite hausse de la production industrielle aux Etats-Unis.

La France encore dégradée, et après ?

La France encore dégradée, et après ?

Ce qui devait arrivait arriva. Comme nous l’annoncions depuis six mois et comme nous l’explicitions encore la semaine dernière dans ces mêmes colonnes, la note de la France a encore été dégradée. Certes, cette dégradation n’a été que d’un cran à AA. Certes, seule l’agence Standard & Poor’s a pris une telle décision. Certes, la plupart des autres pays de la zone euro ont toujours une note inférieure à celle de la France (à l’exception notable de l’Allemagne qui garde, imperturbablement son AAA). Certes, pour le moment, les marchés obligataires et boursiers ne s’effondrent pas. Pour autant, en dépit de ces facteurs de relativisation, la stratégie du gouvernement français qui consiste à se cacher derrière la méthode Coué est aujourd’hui rattrapée par la réalité. En effet, la nouvelle dégradation de la note française est tout simplement logique, ou encore « normale », pour reprendre un terme cher à François Hollande. Et pour cause : elle ne fait que sanctionner les multiplies échecs de la France en matière de réduction des déficits publics et de restauration d’une croissance durablement soutenue. Pour le moment, les taux d’intérêt n’augmentent pas trop, mais attention, à force de tirer sur la corde elle finit par se casser. Car, que ce soit en terme ras-le-bol fiscale, de baisse du chômage et de réduction des déficits, le gouvernement ne cesse de promettre… et n’obtient que des résultats inverses à ceux qu’il avait annoncé. S’il est possible de passer l’éponge, une fois, deux fois, dix fois, tant les citoyens français que les investisseurs internationaux ne peuvent désormais plus souffrir de tels dérapages. Leurs sanctions risquent alors d’être proportionnelles à l’ampleur de leurs déceptions…