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La France encore dégradée, et alors ?

La France encore dégradée, et alors ?

La nouvelle dégradation de la note de la France par Moody’s qui devrait intervenir ce soir n’est pas une surprise. Même si elle sera limitée, elle n’est qu’une conséquence logique du non-respect des engagements du gouvernement français en matière de réduction des déficits publics, des dépenses publiques, mais aussi de retour de la croissance et de baisse du chômage. Conscient de ces dérapages, c’est d’ailleurs en partie pour éviter une trop forte dégradation de la note de la France et essayer d’en éviter les impacts négatifs, que François Hollande a décidé d’engager son « pacte de responsabilité ». Mais cela risque d’être insuffisant…

Les Chinois dans PSA : chance ou écueil ?

Les Chinois dans PSA : chance ou écueil ?

En 1966, Jacques Dutronc s’émouvait déjà en claironnant « sept cent millions de Chinois, et moi ? et moi ? et moi ? » A l’époque et au cours des vingt années qui ont suivi, l’Empire du milieu impressionnait surtout par le nombre de ses habitants, éventuellement par sa puissance militaire. En revanche, il apparaissait comme un géant aux pieds d’argile, dans la mesure où sa puissance économique restait particulièrement faible. Et pour cause : jusqu’au début des années 1980, le PIB chinois ne représentait qu’environ 2 % de la richesse mondiale. Il n’y avait donc pas lieu de s’inquiéter outre-mesure. Aujourd’hui, la Chine réalise 15 % du PIB mondial. Mieux, A côté de l’importance grandissante de ses fonds d’investissement et en plus de disposer de 3820 milliards de dollars de réserves de changes, l’Empire du milieu s’impose de plus en plus comme un acteur incontournable en Europe. Non contente d’avoir acquis la moitié du port du Pirée à Athènes, les Chinois multiplient leurs investissements dans les entreprises européennes, la dernière en date étant PSA. Au-delà du symbole (un fleuron historique français qui passe en partie entre des mains chinoises), cette évolution est symptomatique de ce qui attend l’Europe dans les années à venir. En effet, les pays européens sont surendettés, les entreprises européennes ont des difficultés financières et leur valeur a été dévalorisée excessivement avec la crise. Ils ont donc collectivement besoin de « cash ». Or, qui dispose d’importantes liquidités en ce moment ? Les pays émergents. A commencer par la Chine et les pays du Golfe persique…

Les Chinois dans PSA : chance ou écueil ?

Les Chinois dans PSA : chance ou écueil ?

En 1966, Jacques Dutronc s’émouvait déjà en claironnant « sept cent millions de Chinois, et moi ? et moi ? et moi ? » A l’époque et au cours des vingt années qui ont suivi, l’Empire du milieu impressionnait surtout par le nombre de ses habitants, éventuellement par sa puissance militaire. En revanche, il apparaissait comme un géant aux pieds d’argile, dans la mesure où sa puissance économique restait particulièrement faible. Et pour cause : jusqu’au début des années 1980, le PIB chinois ne représentait qu’environ 2 % de la richesse mondiale. Il n’y avait donc pas lieu de s’inquiéter outre-mesure. Aujourd’hui, la Chine réalise 15 % du PIB mondial. Mieux, A côté de l’importance grandissante de ses fonds d’investissement et en plus de disposer de 3820 milliards de dollars de réserves de changes, l’Empire du milieu s’impose de plus en plus comme un acteur incontournable en Europe. Non contente d’avoir acquis la moitié du port du Pirée à Athènes, les Chinois multiplient leurs investissements dans les entreprises européennes, la dernière en date étant PSA. Au-delà du symbole (un fleuron historique français qui passe en partie entre des mains chinoises), cette évolution est symptomatique de ce qui attend l’Europe dans les années à venir. En effet, les pays européens sont surendettés, les entreprises européennes ont des difficultés financières et leur valeur a été dévalorisée excessivement avec la crise. Ils ont donc collectivement besoin de « cash ». Or, qui dispose d’importantes liquidités en ce moment ? Les pays émergents. A commencer par la Chine et les pays du Golfe persique…

La « reprise » déjà menacée par la déflation…

La « reprise » déjà menacée par la déflation…

Après plusieurs années de vaches maigres, de nombreux Etats européens semblent enfin renouer avec des perspectives de croissance positives. Mais déjà, de nouveaux risques apparaissent. Et le danger principal se nomme déflation. La matérialisation de ce risque pourrait en effet constituer un véritable frein à une reprise des plus balbutiantes. Car s’il existe des méthodes pour traiter les crises économiques, la déflation est pour sa part un fléau dont il est très difficile de sortir.

La « reprise » déjà menacée par la déflation…

La « reprise » déjà menacée par la déflation…

Après plusieurs années de vaches maigres, de nombreux Etats européens semblent enfin renouer avec des perspectives de croissance positives. Mais déjà, de nouveaux risques apparaissent. Et le danger principal se nomme déflation. La matérialisation de ce risque pourrait en effet constituer un véritable frein à une reprise des plus balbutiantes. Car s’il existe des méthodes pour traiter les crises économiques, la déflation est pour sa part un fléau dont il est très difficile de sortir.