Aux commandes de l'économie et de la finance

L’activité reste moribonde.

A suivre du 4 au 8 avril : – Lundi 4, 10h30 (heure de Paris) : l’indice Sentix de confiance des investisseurs continue de reculer dans la zone euro. – Lundi 4, 11h : stabilisation du taux de chômage dans la zone euro. – Lundi 4, 16h : recul correctif des commandes industrielles aux Etats-Unis. – Mardi 5, 4h : l’indice Nikkei PMI des directeurs d’achat dans les services régresse encore au Japon. – Mardi 5, de 9h50 à 10h : révision baissière des indices Markit PMI des directeurs d’achat dans les services en France, en Allemagne et dans la zone euro. – Mardi 5, 14h30 : le déficit commercial américain augmente sensiblement. – Mardi 5, 15h45 : l’indice Markit PMI des directeurs d’achat dans les services est également revu à la baisse. – Mardi 5, 16h : l’indice ISM des directeurs d’achat dans le secteur non-manufacturier recule nettement outre-Atlantique. – Mercredi 6, 3h45 : quasi-stabilisation de l’indice Caixin PMI des directeurs d’achat dans les services, qui reste sous les 50. – Mercredi 6, 8h : la production industrielle allemande repart à la baisse. – Jeudi 7, 8h45 : le déficit extérieur de la France reste proche des 4 milliards d’euros. Vendredi 8, 8h : l’excédent commercial de l’Allemagne se stabilise autour des 18 milliards d’euros. Vendredi 8, 8h45 : rechute de la production industrielle française.

Ça y est, la reprise est là… ou presque…

Ça y est, la reprise est là… ou presque…

C’est magnifique ! Elle était attendue et annoncée depuis environ huit ans. Mais cette fois-ci, c’est la bonne ! Oui, comme nous l’a promis notre formidable Président François Hollande, ça y est : la reprise est là ! La croissance française va atteindre environ 2,5 % cette année, le déficit public va se rapprocher des 2 % du PIB, le chômage va rapidement et fortement baisser… Ah ! Que nous aimerions pouvoir annoncer de telles prévisions ! Car, vous l’aurez certainement compris, les quelques lignes qui précèdent sont évidemment un « poisson d’avril »… En effet, toujours bien loin de la croissance forte et durable, les économie de la France et de la zone euro restent très fragiles et sont même menacées par un net ralentissement, qui a d’ailleurs déjà commencé…

Ça y est, la reprise est là… ou presque…

Ça y est, la reprise est là… ou presque…

C’est magnifique ! Elle était attendue et annoncée depuis environ huit ans. Mais cette fois-ci, c’est la bonne ! Oui, comme nous l’a promis notre formidable Président François Hollande, ça y est : la reprise est là ! La croissance française va atteindre environ 2,5 % cette année, le déficit public va se rapprocher des 2 % du PIB, le chômage va rapidement et fortement baisser… Ah ! Que nous aimerions pouvoir annoncer de telles prévisions ! Car, vous l’aurez certainement compris, les quelques lignes qui précèdent sont évidemment un « poisson d’avril »… En effet, toujours bien loin de la croissance forte et durable, les économie de la France et de la zone euro restent très fragiles et sont même menacées par un net ralentissement, qui a d’ailleurs déjà commencé…

France : de la cagnotte à la déchéance de crédibilité…

France : de la cagnotte à la déchéance de crédibilité…

Encore une triste semaine pour le gouvernement français et plus globalement pour l’ensemble de la France et de ses citoyens. Tout a commencé avec le satisfecit de Michel Sapin sur le déficit public dont le poids dans le PIB est passé de 4,0 % en 2014 à 3,5 % en 2015. En dépit du caractère provisoire de ce repli, le gouvernement n’a pas hésité à laisser entendre que l’Etat français disposait désormais d’une marge de manœuvre pour augmenter les dépenses publiques. Avec un déficit public de 77,4 milliards d’euros et une dette de quasiment 2 100 milliards d’euros, il faut quand même oser… Nous voilà donc repartis en 2000, lorsque, grâce à une croissance économique plus forte qu’anticipé (qui était tout de même de 3,6 % par an de 1998 à 2000, contre 0,6 % de 2012 à 2015), le gouvernement Jospin évoquait la formation d’une « cagnotte ». Avec les tristes résultats que l’on sait… Il est donc clair que le déficit public français ne baissera pas en 2016. Il pourrait même remonter à 3,7 %. Une évolution qui ne manquera évidemment pas de réduire encore la piètre crédibilité du gouvernement. Cette dernière vient d’ailleurs encore de pâtir de deux autres évènements fâcheux, à savoir la reculade sur la déchéance de nationalité et le retoquage massif de la « loi travail », qui n’a pourtant pas empêché de nouvelles grèves et manifestations dans l’ensemble du pays. Même si toutes ces mésaventures ne sont pas directement liées, elles montrent néanmoins l’incapacité du gouvernement à tenir un cap et surtout l’impossibilité de mener une refonte structurelle de l’économie française. Quelle tristesse !

France : de la cagnotte à la déchéance de crédibilité…

France : de la cagnotte à la déchéance de crédibilité…

Encore une triste semaine pour le gouvernement français et plus globalement pour l’ensemble de la France et de ses citoyens. Tout a commencé avec le satisfecit de Michel Sapin sur le déficit public dont le poids dans le PIB est passé de 4,0 % en 2014 à 3,5 % en 2015. En dépit du caractère provisoire de ce repli, le gouvernement n’a pas hésité à laisser entendre que l’Etat français disposait désormais d’une marge de manœuvre pour augmenter les dépenses publiques. Avec un déficit public de 77,4 milliards d’euros et une dette de quasiment 2 100 milliards d’euros, il faut quand même oser… Nous voilà donc repartis en 2000, lorsque, grâce à une croissance économique plus forte qu’anticipé (qui était tout de même de 3,6 % par an de 1998 à 2000, contre 0,6 % de 2012 à 2015), le gouvernement Jospin évoquait la formation d’une « cagnotte ». Avec les tristes résultats que l’on sait… Il est donc clair que le déficit public français ne baissera pas en 2016. Il pourrait même remonter à 3,7 %. Une évolution qui ne manquera évidemment pas de réduire encore la piètre crédibilité du gouvernement. Cette dernière vient d’ailleurs encore de pâtir de deux autres évènements fâcheux, à savoir la reculade sur la déchéance de nationalité et le retoquage massif de la « loi travail », qui n’a pourtant pas empêché de nouvelles grèves et manifestations dans l’ensemble du pays. Même si toutes ces mésaventures ne sont pas directement liées, elles montrent néanmoins l’incapacité du gouvernement à tenir un cap et surtout l’impossibilité de mener une refonte structurelle de l’économie française. Quelle tristesse !

Les Experts sur BFM Business

Les Experts sur BFM Business

« Loi Travail », grèves et manifestations, uberisation, croissance, politique économique en France et dans la zone euro,… Tels sont les principaux thèmes abordés dans l’émission “Les Experts” du jeudi 31 mars 2016, animée par Nicolas Doze sur BFM Business, avec Vincent Beaufils, de Challenges, Denis Jacquet, directeur général d’EduFactory et Marc Touati. A voir ou revoir ci-après…

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« Loi Travail », grèves et manifestations, uberisation, croissance, politique économique en France et dans la zone euro,… Tels sont les principaux thèmes abordés dans l’émission “Les Experts” du jeudi 31 mars 2016, animée par Nicolas Doze sur BFM Business, avec Vincent Beaufils, de Challenges, Denis Jacquet, directeur général d’EduFactory et Marc Touati. A voir ou revoir ci-après…

La zone euro reste fragile et la France plonge.

La zone euro reste fragile et la France plonge.

Encore une semaine difficile pour l’économie française. Certes, le gouvernement préférera certainement souligner la baisse du déficit public à 3,5 % du PIB en 2015 (notamment grâce à la baisse des taux d’intérêt de la dette publique). Pour autant, l’essentiel n’est pas dans le passé mais réside plutôt dans l’année 2016 et au-delà. Or, en la matière, l’optimisme n’est pas de rigueur. Ainsi, après la baisse anormale de janvier, le chômage est reparti à la hausse en février. Il atteint même un nouveau sommet historique de 3,591 millions de chômeurs de catégorie A dans l’Hexagone et de 3,852 millions dans la France entière. Parallèlement, et très logiquement au regard de l’évolution du chômage, l’indice INSEE de confiance des ménages a poursuivi sa baisse en mars, reculant de 4 points en deux mois et confirmant que la nette décélération de la consommation du second semestre 2015 va se poursuivre au premier semestre 2016…