Aux commandes de l'économie et de la finance

Tristes anniversaires…

Tristes anniversaires…

Depuis un siècle (et même bien au-delà), le mois de septembre n’a cessé d’être marqué par des catastrophes. Malheureusement ou heureusement, l’être humain dispose de cette force ou de cette faiblesse qu’on appelle l’oubli, surtout lorsqu’il n’a pas vécu l’événement dont il faut se souvenir (les philosophes expliquent même que, sans l’oubli, la vie serait impossible). C’est peut-être pourquoi, le mois de septembre nous fait régulièrement des piqures de rappel. Ainsi, comment oublier, du moins pour notre génération, le 11 septembre 2001, qui a définitivement changé la face géopolitique du monde ? Encore plus proche de nous, et même s’il sera évidemment moins dramatique en termes de vies humaines, un autre événement a changé la face économico-financière de la planète. C’était il y a tout juste un an, en l’occurrence la faillite sèche et sauvage de Lehman Brothers le 15 septembre 2008. Qu’en est-il à présent ? Si la dépression tant annoncée n’a pas eu lieu, quel est le “nouveau” monde qui s’ouvre à nous à quelques jours du G20 de Pittsburgh qui aura lieu les 24 et 25 septembre ? Espérons donc que, pour une fois, le mois de septembre ne sera pas synonyme de catastrophe…

Zone euro : une reprise à pas de sénateur

A suivre du 7 au 11 septembre : – Mardi 8, 12h (heure de Paris) : petite hausse de la production industrielle allemande en juillet. – Jeudi 10, 8h45 : nouvelle hausse de la production industrielle française. – Jeudi 10, 8h45 : le déficit commercial français se stabilise en juillet. – Jeudi 10, 13h : statu quo pour les taux de la Bank of England qui a déjà utilisé toutes ses cartouches. – Jeudi 10, 14h30 : léger recul du déficit commercial américain en juillet.

Une grippe AAA…

Une grippe AAA…

Tout juste deux ans après l’éclatement de la crise des subprimes début août 2007 et alors que la planète économico-financier se prépare à « célébrer » le premier anniversaire de la faillite de Lehman Brothers, c’est vraisemblablement au tour de la grippe A de semer le trouble. Pis, selon certains Cassandres qui ont décidemment la dent dure, celle-ci pourrait casser l’actuelle reprise économico-boursière qui reste d’ailleurs très fragile. Autrement dit, ce que les « cupides » marchés financiers et les « méchants » traders n’ont pas réussi à faire, de simples microbes vont y parvenir. Ouf ! Les Bearish vont pouvoir se refaire une santé, à moins qu’ils n’attrapent la grippe… Blague à part et aussi étonnant que cela puisse paraître, ces trois fléaux sont réunis par un point commun, à savoir la désinformation. En fait, à l’instar du bug de l’an 2000, des couacs informatiques liés à l’introduction de l’euro, de la maladie de la vache folle, du SRAS de 2003, ou encore du krach de 1929 version 2009, la grippe A devrait finalement nous faire plus de peur que de mal. Sinon, nous ne serons peut-être plus là pour en parler, alors, comme nous l’écrivions début 2009 lorsque la crise laissait imaginer le pire : Carpe Diem.

Etats-Unis : la récession est terminée

Etats-Unis : la récession est terminée

Si les marchés s’attendaient à un bon chiffre, l’augmentation de l’indice ISM des directeurs d’achat dans l’industrie manufacturière a surpris par son ampleur. En effet, après avoir atteint un plus bas historique en décembre 2008 à 32,9, puis avoir oscillé autour des 40 jusqu’en juillet dernier, cet indicateur avancé de l’activité industrielle et plus globalement du PIB américain, a atteint un niveau de 52,9 en août. Au-delà du fait qu’il se situe désormais au-dessus de la barre des 50, qui représente la frontière entre le recul et la progression de l’activité, pour la première fois depuis janvier 2008, il atteint dorénavant un plus haut depuis juin 2007, c’est-à-dire deux mois avant le début de la crise des subprimes. Un retour en arrière qui, à l’évidence met du baume au cœur…

Pourquoi les traders sont-ils autant payés ?

Les chefs de gouvernements veulent inscrire au programme du sommet du G20, le 24 septembre à Pittsburgh, la limitation de la rémunération des opérateurs de marché. Au-delà de la volonté de désigner des boucs émissaires, quelle serait la justification d’une telle mesure ? Les banquiers ne sont pas des philanthropes, s’ils payent autant certains de leurs traders c’est parce qu’ils leur rapportent beaucoup plus. Alors pourquoi limiter leurs émoluments ?

Mises en chantier aux Etats-Unis : l’amélioration se poursuit.

A suivre du 17 au 21 août : – Lundi 17, 1h50 : le PIB japonais en hausse de 1 % au T2 09. – Mardi 18, 11h : Augmentation limitée de l’indice ZEW. – Mardi 18, 14h30 : les mises en chantier poursuivent leur remontée aux Etats-Unis. – Mardi 18, 14h30 : Nouvelle baisse des prix à la production outre-Atlantique. – Jeudi 20, 16h : Hausse appréciable de l’indice du Conference Board. – Vendredi 21, 11h : les indices des directeurs d’achat se stabilisent dans la zone euro.