Aux commandes de l'économie et de la finance

Croissance américaine : de mieux en mieux.

A suivre du 23 au 27 janvier : – Mardi 24, 10h (heure de Paris) : les indices PMI des directeurs d’achat eurolandais restent stables en janvier. – Mercredi 25, 10h : l’indice IFO se stabilise en janvier. – Mercredi 25, 14h30 : statu quo pour le taux des fed funds en janvier. – Jeudi 26, 16h: l’indicateur avancé du Conference Board reste solide en décembre. – Vendredi 27, 14h30: belle croissance pour le PIB américain au quatrième trimestre.

Un point sur la réforme du système financier mondial.

Depuis le début de la crise des « subprimes », fin 2007, les diverses réunions du G20 (5 au total) ont tenté de faire avancer plusieurs chantiers de réforme, destinés à stabiliser et à réguler le système financier international. Où en sommes-nous aujourd’hui ? On peut regrouper les diverses initiatives prises en 3 catégories : la refonte du système monétaire international ; la régulation des marchés financiers ; la surveillance des systèmes bancaires…

Un point sur la réforme du système financier mondial.

Depuis le début de la crise des « subprimes », fin 2007, les diverses réunions du G20 (5 au total) ont tenté de faire avancer plusieurs chantiers de réforme, destinés à stabiliser et à réguler le système financier international. Où en sommes-nous aujourd’hui ? On peut regrouper les diverses initiatives prises en 3 catégories : la refonte du système monétaire international ; la régulation des marchés financiers ; la surveillance des systèmes bancaires…

Triple A : La vérité si je mens !

Triple A : La vérité si je mens !

Triple A, AA+, Standard and Poor’s, Moody’s, Fitch, autant de noms et d’acronymes qui étaient quasiment inconnus du grand public il y a moins d’un an et qui sont aujourd’hui sur toutes les lèvres. Ainsi, l’avenir de la France semblait conditionné par le maintien du fameux AAA. Face à l’inévitable perte de ce Graal, les dirigeants français s’étaient même employés à dédramatiser la situation depuis décembre dernier. Pour notre part, et comme nous l’avions écrit dès octobre dernier, le véritable enjeu ne résidait pas dans la perte du triple A français mais dans l’ampleur de cette dernière. Nous expliquions alors qu’une dégradation d’un cran à AA+ était déjà intégrée par les marchés et qu’elle n’aurait que peu d’impact sur les taux d’intérêt et sur les cours boursiers. Dans ce cadre, il est possible de dire qu’une fois encore, les agences de notations ont été conciliantes à l’égard de la France. En effet, non seulement, Standard and Poor’s n’a abaissé la note que d’un seul niveau, à AA+, mais les deux autres agences, en l’occurrence Moody’s et Fitch, ont maintenu leur AAA. Face à cette cacophonie, une question s’impose : Qui croire ? Où est la vérité ? Voici nos réponses.

Triple A : La vérité si je mens !

Triple A : La vérité si je mens !

Triple A, AA+, Standard and Poor’s, Moody’s, Fitch, autant de noms et d’acronymes qui étaient quasiment inconnus du grand public il y a moins d’un an et qui sont aujourd’hui sur toutes les lèvres. Ainsi, l’avenir de la France semblait conditionné par le maintien du fameux AAA. Face à l’inévitable perte de ce Graal, les dirigeants français s’étaient même employés à dédramatiser la situation depuis décembre dernier. Pour notre part, et comme nous l’avions écrit dès octobre dernier, le véritable enjeu ne résidait pas dans la perte du triple A français mais dans l’ampleur de cette dernière. Nous expliquions alors qu’une dégradation d’un cran à AA+ était déjà intégrée par les marchés et qu’elle n’aurait que peu d’impact sur les taux d’intérêt et sur les cours boursiers. Dans ce cadre, il est possible de dire qu’une fois encore, les agences de notations ont été conciliantes à l’égard de la France. En effet, non seulement, Standard and Poor’s n’a abaissé la note que d’un seul niveau, à AA+, mais les deux autres agences, en l’occurrence Moody’s et Fitch, ont maintenu leur AAA. Face à cette cacophonie, une question s’impose : Qui croire ? Où est la vérité ? Voici nos réponses.

Etats-Unis : l’économie résiste toujours et l’inflation régresse.

A suivre du 16 au 20 janvier : – Mardi 17, 11h (heure de Paris) : l’indice ZEW de sentiment économique en Allemagne se stabilise en janvier. – Mercredi 18, 15h15 : la production industrielle américaine résiste toujours. – Jeudi 19, 14h30 : l’inflation recule encore outre-Atlantique. – Jeudi 19, 14h30: petite hausse pour les mises en chantier et les permis de construire en décembre.

Etats-Unis : l’économie résiste toujours et l’inflation régresse.

A suivre du 16 au 20 janvier : – Mardi 17, 11h (heure de Paris) : l’indice ZEW de sentiment économique en Allemagne se stabilise en janvier. – Mercredi 18, 15h15 : la production industrielle américaine résiste toujours. – Jeudi 19, 14h30 : l’inflation recule encore outre-Atlantique. – Jeudi 19, 14h30: petite hausse pour les mises en chantier et les permis de construire en décembre.

TVA sociale, taxe Tobin : Ca suffit !

TVA sociale, taxe Tobin : Ca suffit !

A l’approche des élections présidentielles, un retour en force de la démagogie et de l’électoralisme est inévitable. En moins d’une semaine, nous pouvons dire que nous avons été particulièrement bien servis, avec l’annonce de l’augmentation du taux de TVA, qualifiée pour l’occasion de TVA sociale, puis la volonté affichée de créer une taxe sur les transactions financières. En d’autres termes, déjà particulièrement mal en point, l’économie française risque de souffrir encore bien davantage au cours des prochains mois. Et tout ça pour de simples motifs électoraux. Nous débuterons ce « petit théâtre des horreurs » par la désormais célèbre TVA sociale. A la simple évocation de ces syllabes, il y a déjà un problème. Et pour cause : comment peut-on qualifier de sociale une taxe qui constitue, par construction, l’un des impôts les plus inégalitaires qui soit ? Nous verrons également que l’instauration d’une taxe sur les transactions financières constituerait une erreur stratégique particulièrement coûteuse et dangereuse, tant en termes d’emplois que de croissance. Malheureusement, une certitude se fait jour : après les élections présidentielles, et quelle que soit leur issue, l’économie française va continuer de souffrir.