Aux commandes de l'économie et de la finance

L’année du « Draghi » ?

L’année du « Draghi » ?

Cela n’aura certainement échappé à personne : selon le calendrier chinois, nous sommes entrés dans l’année du Dragon, signe de puissance et de réussite. Si ces dernières caractéristiques devraient plutôt bien refléter l’économie chinoise cette année encore et au moins jusqu’en 2013, il n’en sera certainement pas de même pour la zone euro. Et pour cause : pour la cinquième année consécutive, cette dernière restera l’une des lanternes rouges de la croissance mondiale. En d’autres termes : rien de nouveau sous le triste soleil de l’Union Economique et Monétaire. Toutefois, au milieu de cet océan d’inquiétudes et de pessimisme, un changement positif a été opéré il y a tout juste cent jours au sein de l’UEM. A savoir, le remplacement à la tête de la BCE du dogmatique Jean-Claude Trichet par le pragmatique (du moins en apparence) Mario Draghi. La bonne nouvelle réside donc dans le fait que la BCE a évolué positivement. La mauvaise c’est que nous sommes toujours loin du but et que le dogmatisme reste encore dominant tant au sein de l’Institut francfortois qu’au niveau des dirigeants politiques de nombreux pays de l’UEM. Espérons donc que cette année du Dragon sera aussi celle de Draghi, c’est-à-dire celle de la victoire du pragmatisme sur le dogmatisme qui, depuis plus de vingt ans, a fait tant de mal à notre vielle Europe et à notre douce France.

Non, la crise n’est pas finie !

Non, la crise n’est pas finie !

Le Président Sarkozy a été formel : « la crise est derrière nous et la France va rapidement retrouver le chemin de la croissance forte », nous a-t-il dit en substance. Evidemment, nous aimerions le croire et retrouver enfin une bonne dose d’optimisme… Il faut dire que pour étayer la prévision présidentielle, la semaine a été plutôt riche en bonnes nouvelles. Dès lundi, 25 des 27 pays de l’Union Européenne (c’est-à-dire hors Royaume-Uni et République Tchèque) ont décidé d’adopter un nouveau pacte de stabilité destiné à empêcher tout nouveau dérapage des déficits publics. Mieux encore, dès le lendemain, la commande par l’Inde de 126 Rafales pour un montant de 12 milliards de dollars a redonné du baume au cœur à Dassault et, certainement, à une grande partie de l’industrie française. Enfin, pour couronner le tout, des indicateurs des directeurs d’achat relativement favorables des deux côtés de l’Atlantique ont permis aux marchés boursiers de reprendre de belles couleurs. Bref, s’il ne faisait pas si froid dehors, on pourrait presque dire que c’est déjà l’été. Et pourtant, la crise est malheureusement loin d’être terminée…

Non, la crise n’est pas finie !

Non, la crise n’est pas finie !

Le Président Sarkozy a été formel : « la crise est derrière nous et la France va rapidement retrouver le chemin de la croissance forte », nous a-t-il dit en substance. Evidemment, nous aimerions le croire et retrouver enfin une bonne dose d’optimisme… Il faut dire que pour étayer la prévision présidentielle, la semaine a été plutôt riche en bonnes nouvelles. Dès lundi, 25 des 27 pays de l’Union Européenne (c’est-à-dire hors Royaume-Uni et République Tchèque) ont décidé d’adopter un nouveau pacte de stabilité destiné à empêcher tout nouveau dérapage des déficits publics. Mieux encore, dès le lendemain, la commande par l’Inde de 126 Rafales pour un montant de 12 milliards de dollars a redonné du baume au cœur à Dassault et, certainement, à une grande partie de l’industrie française. Enfin, pour couronner le tout, des indicateurs des directeurs d’achat relativement favorables des deux côtés de l’Atlantique ont permis aux marchés boursiers de reprendre de belles couleurs. Bref, s’il ne faisait pas si froid dehors, on pourrait presque dire que c’est déjà l’été. Et pourtant, la crise est malheureusement loin d’être terminée…