Aux commandes de l'économie et de la finance

L’Oncle Sam est sur la bonne voie.

A suivre du 12 au 16 mars : – Mardi 13, 13h30 (heure de Paris) : les ventes au détail américaines montent en puissance en février. – Mardi 13, 19h15 : statu quo sans surprise pour le taux des fed funds en mars. – Vendredi 16, 13h30 : l’inflation se stabilise Outre-Atlantique en février. – Vendredi 16, 13h15 : la production industrielle américaine retrouve quelques couleurs en février.

L’Oncle Sam est sur la bonne voie.

A suivre du 12 au 16 mars : – Mardi 13, 13h30 (heure de Paris) : les ventes au détail américaines montent en puissance en février. – Mardi 13, 19h15 : statu quo sans surprise pour le taux des fed funds en mars. – Vendredi 16, 13h30 : l’inflation se stabilise Outre-Atlantique en février. – Vendredi 16, 13h15 : la production industrielle américaine retrouve quelques couleurs en février.

Des Présidentielles au ras des pâquerettes…

Des Présidentielles au ras des pâquerettes…

Il faudrait vraiment arrêter de prendre les Français pour des « canards sauvages ». En effet, rarement le débat qui accompagne les élections présidentielles hexagonales n’a été aussi médiocre. A la rigueur, si nous étions dans une phase de croissance forte, avec un taux de chômage de 5 %, une zone euro en pleine forme et un baril de pétrole à 80 dollars, une telle situation pourrait se comprendre. Mais, aujourd’hui, avec une croissance française proche de zéro, un taux de chômage de 10 %, une récession durable de la zone euro, une crise de la dette publique qui est loin d’être terminée et des cours du brent à plus de 120 dollars, la faiblesse du débat présidentiel fait froid dans le dos. Elle est d’autant plus inquiétante que le futur président de la France devra peut-être gérer une nouvelle tempête qui pourrait mettre fin à la zone euro. En effet, nous le savons depuis la création de l’Union Economique et Monétaire, l’euro n’est viable à long terme que s’il réunit des pays parfaitement intégrés d’un point de vue économique et social. Cela doit notamment passer par une harmonisation des conditions fiscales et réglementaires, une unification des marchés du travail et un budget fédéral eurolandais. Tant que ces trois chantiers n’auront pas été menés à bien, la zone euro est, par construction, bancale, donc vouée à l’échec. Et l’apparent sauvetage de la Grèce ne change rien…

Des Présidentielles au ras des pâquerettes…

Des Présidentielles au ras des pâquerettes…

Il faudrait vraiment arrêter de prendre les Français pour des « canards sauvages ». En effet, rarement le débat qui accompagne les élections présidentielles hexagonales n’a été aussi médiocre. A la rigueur, si nous étions dans une phase de croissance forte, avec un taux de chômage de 5 %, une zone euro en pleine forme et un baril de pétrole à 80 dollars, une telle situation pourrait se comprendre. Mais, aujourd’hui, avec une croissance française proche de zéro, un taux de chômage de 10 %, une récession durable de la zone euro, une crise de la dette publique qui est loin d’être terminée et des cours du brent à plus de 120 dollars, la faiblesse du débat présidentiel fait froid dans le dos. Elle est d’autant plus inquiétante que le futur président de la France devra peut-être gérer une nouvelle tempête qui pourrait mettre fin à la zone euro. En effet, nous le savons depuis la création de l’Union Economique et Monétaire, l’euro n’est viable à long terme que s’il réunit des pays parfaitement intégrés d’un point de vue économique et social. Cela doit notamment passer par une harmonisation des conditions fiscales et réglementaires, une unification des marchés du travail et un budget fédéral eurolandais. Tant que ces trois chantiers n’auront pas été menés à bien, la zone euro est, par construction, bancale, donc vouée à l’échec. Et l’apparent sauvetage de la Grèce ne change rien…

Croissances et inégalités

Depuis de nombreuses années, la France dégage une croissance inférieure à ses potentialités. Nous avons évalué ce déficit de croissance à environ 1,5% par an. Nous avons également identifié la principale cause de ce déficit dans la dérive « socialisante » de l’économie française. Et dans ce domaine, le quinquennat de Nicolas Sarkozy est bien dans le prolongement des exercices précédents.